Il y a dix ans, jour pour jour, on dansait tous comme des débiles sur Gangnam style. On «chantait» cette chanson en inventant les paroles en criant «Gna-gna style» à chaque refrain, parce que le coréen, c'est quand même pas une langue facile.
Ce tube planétaire, c'est un ver d'oreille. On a beau essayer de s'en débarrasser, ça nous trotte dans la tête. Le clip a battu de nombreux records, notamment le milliard de vues sur YouTube. Il est également resté le plus visionné de la plateforme pendant plusieurs années, avant d'être détrôné en 2017 par une chanson de lover à dormir debout.
Le 15 juillet 2012, on ne le savait pas encore, mais le chanteur PSY venait de populariser la K-pop dans le monde entier. L'homme de 35 ans à l'époque était déjà populaire dans son pays. Il est rapidement devenu l'un des artistes les plus reconnaissables au monde avec ses cheveux gominés et ses lunettes de soleil noires.
Aujourd'hui, on ne danse plus sur Gangnam style (Dieu merci). Mais comme on vous parle à nouveau de lui, vous avez forcément la mélodie qui résonne dans votre tête. De rien. Mais PSY n'a pas disparu pour autant. Certes, l'homme originaire de Séoul n'a pas reproduit le succès de Gangnam style, mais il reste extrêmement populaire dans son pays. Il a passé la dernière décennie à fonder P-Nation, un label qui promeut la prochaine génération d'artistes sud-coréens. Il continue également de monter sur scène et de chanter.
Depuis 2012, il a sorti trois albums. Ses clips sont toujours aussi barrés. L'un d'eux, That that, a franchi récemment la barre des 200 millions de vues sur YouTube.
PSY aime également divertir. Sur Instagram, il a posté plusieurs vidéos où on le voit danser, déguisé comme la poupée géante de Squid game, un autre phénomène sud-coréen.