Dans la vie, il y a métro, boulot, dodo — et poussière. Nettoyer sa baraque, ça fait partie de nos quotidiens, et on oublie parfois que c'est autre chose qu'une corvée.
Autre chose parce que oui, quand on nettoie mal l'endroit où on vit, il y a des germes dans tous les sens et on peut tomber malade. Passer l'aspi, ça ne sert pas qu'à faire joli, c'est aussi une question de santé. C'est ce que j'ai découvert en passant l'aspirateur chez moi récemment et en envoyant les données à Dyson, qui s'est proposé pour les faire analyser.
Dyson m'a donc envoyé leur super-aspirateur de la mort, le Gen5detect, qui contient un petit écran sur lequel un logiciel intégré à l'engin analyse en temps réel le taux de divers types d'allergènes au sol. Il y a des couleurs, des petites barres qui bougent. Bref, c'est tech, moderne et chouettos.
J'ai donc aspiré minutieusement mon appartement tel que préconisé dans les indications reçues. Une fois les sols de manière générale, une fois dans les recoins inaccessibles et une fois sur les canapés et la literie.
J'ai ensuite envoyé les sachets par la poste, comme on envoie un test ADN pour découvrir son pourcentage de gènes scandinaves ou méditerranéens.
Quelques semaines plus tard, j'ai reçu les résultats. Et là, surprise: selon les analyses, le taux de germes dans mon appartement dépasse de deux fois le seuil à partir duquel les allergies risquent de se développer. Heureusement, je ne souffre pas d'allergie personnellement, mais j'étais persuadé d'être un de ces «mecs propres». Vous savez, un de ceux qui passent l'aspi une fois par semaine et rangent bien leur appart — vous allez devoir me croire sur parole.
Comment expliquer une telle accumulation de germes? Peut-être parce que je porte parfois mes chaussures de ville en intérieur un moment en rentrant à la maison? Ou bien devrais-je faire la poussière sur les meubles plus souvent?
Bref. Chez moi, c'est très propret. Mais ça ne suffit pas, apparemment: on peut avoir un appartement soigné, mais où les germes peuvent se développer. Bonne nouvelle toutefois: aucune trace d'acariens, ces petites bêtes qui vous filent la pétoche au microscope. La preuve que oui, je prends soin de mon chez-moi!
Autre surprise: la présence de poils de chat dans mon appartement alors que... je n'ai pas de chat. Mais une explication simple s'impose: il y a un chat chez mon frère, que je vais visiter assez régulièrement. Et oui, Joe le chat vient souvent ronronner sur mes genoux.
S'épousseter et faire quarante minutes de voiture ne suffit apparemment pas pour que les poils de chat disparaissent d'un coup. Collés à mes pantalons et au reste de mes habits, plusieurs d'entre eux semblent s'être déposés sur mon sol. Si des personnes allergiques aux poils de chat débarquent dans mon appart et commencent à tousser, je saurai désormais pourquoi.