Qu'arrive-t-il aux enfants neuchâtelois? Selon la RTS qui a dévoilé les chiffres de l'atlas suisse des services de santé, sur 1000 mineurs, la consommation quotidienne de ritaline est de 20 doses, soit deux fois plus que tous les autres cantons de Suisse. A titre de comparaison, la moyenne vaudoise est de 7, 4 et la moyenne nationale est à 8,9.
Interrogé par la RTS, Claude-François Robert, médecin cantonal neuchâtelois explique que «la situation n'est pas inquiétante, dans la mesure où il n'y a pas d'indices de sur-médication, d'indications d'enfants traités inadéquatement». Même son de cloche pour Isabelle Brun, pédiatre et fondatrice du Centre Inter et Multidisciplinaire pour les enfants en souffrance scolaire, pour qui les statistiques ne sont pas préoccupantes.
Mais comment expliquer ces chiffres? Pour Claude-François Robert, il n'y a pas d'explication définitive, mais cela «mérite un suivi et un débat au sein du corps médical», il esquisse toutefois une réponse historique :
(cru)