
Ancienne numéro une mondiale en double, Peng Shuai est actuellement classée 189e au classement WTA.Image: Keystone
Peng Shuai a accusé l'ancien vice-premier ministre Zhang Gaoli de l'avoir forcée à avoir une relation sexuelle avec lui. Son témoignage a rapidement disparu des réseaux sociaux.
04.11.2021, 09:0007.02.2022, 08:37
Pour la première fois depuis le début du mouvement #MeToo en Chine, une femme accuse publiquement un homme politique d'agressions sexuelles. Il s'agit de l'ancien vice-premier ministre Zhang Gaoli, membre du politburo jusqu'à 2018 et, à ce titre, l'un des sept personnes les plus puissantes du pays.
Dans un témoignage publié sur le réseau social Weibo, la championne du tennis Peng Shuai (classée 14e en 2011) révèle avoir vécu une relation intermittente avec l'homme politique, aujourd'hui âgé de 75 ans. Et ce, pendant au mois 10 ans.

Zhang Gaoli avec Vladimir Poutine en 2017.
La tenniswoman raconte notamment que Zhang Gaoli lui a imposé un rapport sexuel dans sa chambre après une partie de tennis, sept ans après avoir déjà couché avec lui. Dans son témoignage, qui se lit comme une lettre ouverte adressée à l'ancien dirigeant, Peng Shuai écrit:
«Je ne pourrais pas décrire à quel point j'étais dégoûtée, et combien de fois je me suis demandé si j'étais encore un être humain. J'ai l'impression d'être un cadavre ambulant»
Propos censurés
Les autorités chinoises ont réagi rapidement. Le post de Peng Shuai a été supprimé 30 minutes seulement après avoir été partagé. Les nombreuses captures d'écran et les discussions que ce témoignage a suscitées ont également disparu du réseau social, rapporte CNN.
Jeudi, les recherches comportant à la fois les noms de Peng Shuai et Zhang Gaoli étaient toujours bloquées sur Weibo et sur le moteur de recherche Baidu. (asi)
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Video: watson
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