Sport
Coupe du monde 2022

Coupe du monde 2022: l'émir du Qatar porte le drapeau saoudien

Ce geste anodin de l'émir du Qatar veut dire beaucoup

Mardi, l'Arabie Saoudite a battu l'Argentine de Messi. Ce séisme sportif sur la pelouse a eu une réplique politique inattendue dans les tribunes.
23.11.2022, 10:2223.11.2022, 14:45
Plus de «Sport»

Les revendications sociales, politiques et diplomatiques transpirent à travers cette Coupe du monde, n'en déplaise à la Fifa qui ne voit dans cet événement qu'une super manifestation sportive.

Dernière preuve flagrante ce mardi avec le chef d'orchestre de l'organisation de ce mondial. L'émir du Qatar a, en effet, exhibé ostensiblement le drapeau de son puissant voisin, l'Arabie saoudite, après que son équipe a terrassé – contre toute attente – l'Argentine, grande favorite. Un geste qui n'était pas du tout anodin. 👇

Pourquoi? Parce que ce n'est pas peu dire que le Qatar compte peu d'amis parmi ses voisins. Bien au contraire, rembobinons: entre 2017 et 2021, l'Arabie saoudite et ses alliés (les Emirats arabes unis, l'Egypte et Bahreïn) ont imposé un blocus au petit émirat. Ils l'accusaient d'avoir passé un pacte avec leur grand ennemi: l'Iran.

Le Royaume saoudien avait fermé son espace aérien et ses frontières terrestres et maritimes au Qatar. De quoi plonger la région dans une crise et fragiliser Doha. Le blocus n'a été levé que début 2021 sous la pression des Etats-Unis. Depuis, la tension est encore palpable, mais la détente semble s'installer. Déjà lors de la cérémonie d'ouverture, on avait pu apercevoir l'émir et le prince saoudien ben Salman côte à côte. Le «sport power» qatari semble tourner à plein régime. (jah)

Ils cherchent de la bière et se retrouvent dans le palais d'un cheikh
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
1 Commentaire
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
1
Poursuivie par le fisc, cette tenniswoman a disparu
Camila Giorgi, ancienne 26e joueuse mondiale, a mis un terme à sa carrière dans la discrétion la plus totale. Elle aurait fui l'Italie de manière précipitée, pour échapper à la Guardia di Finanza, la police douanière et financière de son pays.

L'Italienne Camila Giorgi, 32 ans, n'est plus une joueuse de tennis professionnelle. Celle qui a remporté quatre titres en simple (Bois-le-Duc, Linz, Mérida et le Masters 1000 de Montréal), et a atteint les quarts de finale à Wimbledon, a raccroché sa raquette dans l'anonymat total.

L’article