Vous n'aviez jamais entendu parler de cette discipline? Nous étions dans le même cas, jusqu'à la chronique sport d'Etienne Carbonnier diffusée cette semaine dans l'émission Quotidien de Yann Barthès (TMC).
Le cyclo-cross de bistrot, né en Belgique au siècle précédent, est une façon de combiner deux institutions du plat pays: le cyclo-cross, sport national, et la bière.
Cette activité ressemble à s'y méprendre à un véritable cyclo-cross. Seule différence: à chaque tour, les participants entrent dans un bar pour se ravitailler! La discipline avait disparu, mais depuis 2019, elle revit en France. Dans le Nord, où cela ne surprend pas réellement la population.
Après tout, le Dry January n'a semble-t-il pas été respecté dans la région. N'est-ce pas madame?
Mais revenons au principal: le sport, le vrai. L'événement est ressuscité depuis 2019 donc, sous la forme d'une Coupe du monde en plusieurs étapes. Cette année, il y en avait deux: la première, le Ronde de Tartous, la seconde, le Grand Prix du Bidon d'or, ça ne s'invite pas. Ce grand retour est un réel succès - il semblerait que les participants se soient jetés sur les dossards aussi vite qu'ils ne descendent les bières.
La Coupe du monde de cyclo-cross de bistrot (CMCCB) est accessible en cyclo-cross, gravel ou VTT, et comme tout événement cycliste d'envergure internationale, le champion repart avec une tunique arc-en-ciel. Grande classe.
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé.