Si pour vous, pouvoir faire du télétravail est une clause non-négociable, on vous déconseille de postuler au Lausanne-Sport. La raison? Son propriétaire, Jim Ratcliffe, a une aversion pour le travail à distance.
L'Anglais de 71 ans vient de l'interdire à Manchester United, club que son groupe Ineos possède également. Il en a informé la semaine dernière les 1'000 employés des Red Devils, en ne leur laissant guère le choix, comme le relate The Guardian. «Si vous n'aimez pas cela, cherchez un autre emploi», a asséné le milliardaire.
En obligeant les employés de Manchester United à revenir au bureau, il espère augmenter la productivité et la cohésion au sein de l'entreprise. Une décision radicale qu'il a prise après sa visite des installations du club, où il a découvert des bureaux – en particulier ceux du service informatique – et des vestiaires dont le désordre était «une honte». Jim Ratcliffe a déclaré au Daily Mail:
Le magnat de la pétrochimie accorde également une grande importance à l'image du club aux 20 titres de champion d'Angleterre et trois en Ligue des champions. «Cela donne une mauvaise image du club si nous avons des visiteurs, des parents de jeunes joueurs, de nouveaux joueurs et les médias et qu'ils voient que nous ne nous soucions pas suffisamment de garder les choses en ordre», poursuit-il.
En combattant le laxisme déjà dans les bureaux, Jim Ratcliffe – à la tête des Red Devils depuis décembre dernier – espère redonner à Manchester United, géant à la dérive, ses lettres de noblesse sur le terrain. Cette saison, les Mancuniens ne sont que huitièmes de Premier League, à 29 points du leader Arsenal. Leur dernier sacre remonte à 2013.
On ne sait pas si le boss d'Ineos imposera les mêmes réformes au Lausanne-Sport. Les mauvaises langues diraient que le club vaudois, seulement 10e de Super League et encore concerné par la relégation, en aurait aussi besoin. (yog)