Les salaires du championnat de France ont encore augmenté, comme le prix de la baguette et du diesel. Mais un poil plus encore: à quatre exceptions près (Monaco, Lille, Rennes et Angers), tous les clubs de Ligue 1 présentent une masse salariale en hausse, selon le dernier recensement de L'Equipe.
Sans surprise, le PSG occupe les dix premières places. D'un côté, Messi conserve le même salaire et les nouvelles recrues parisiennes, étonnamment, échappent à l'inflation. D'un autre côté, la rémunération de Kylian Mbappé dépasse tout. Pour conserver son Titi (Kiki) en fin de contrat, le PSG «lui a tout simplement offert l'un des plus gros contrats de l'histoire du sport», relève L'Equipe.
Le revenu de Mbappé avoisine à lui seul celui de Messi et Neymar réunis, à un million près. C'est ce qu'on appelle «l'équilibre du vestiaire».
L'Equipe indique que pour obtenir le salaire net d'un étranger, il faut multiplier le brut par 0,77. Les bonus ne sont pas inclus dans ce calcul et c'est là un autre volet intéressant d'une enquête réalisée, cette fois, par Le Parisien: dès son arrivée à la direction sportive, Luis Campos a augmenté la part variable dans tous les nouveaux contrats, au détriment du revenu fixe. Le PSG semble vouloir généraliser ce modèle à l'ensemble de l'effectif.
Cas d'école: la rémunération de Marco Verratti est désormais indexée au nombre de matchs disputés, selon un pourcentage évolutif. Ce système serait appliqué à tous les types de joueurs, des néo-professionnels aux anciens, afin «d’augmenter leur compétitivité et de les impliquer davantage dans le travail invisible (nutrition, repos, récupération)», selon les relais du Parisien.
Conséquence: les bonus d'un Verratti en pleine possession de ses moyens pourraient théoriquement dépasser les 2 millions d'euros. En cas d'absences répétées, l'Italien percevra un salaire «modeste».
Derrière le PSG, Marseille (surtout) et Lyon, avec le retour des anciens, ont considérablement augmenté leur masse salariale, dans l'espoir de conquérir le marché européen.