Le «groupe de la mort» cette année en Ligue des champions a tenu toutes ses promesses. Avant la dernière journée mercredi (21h00), les quatre équipes de la poule F peuvent encore prétendre à une place en 8e de finale.
Si le Borussia Dortmund a déjà validé son ticket, le Paris-Saint-Germain, Newcastle et Milan ont encore la possibilité de le rejoindre. Avantage PSG toutefois: les Parisiens sont deuxièmes et ont leur destin entre les mains. S'ils l'emportent sur la pelouse de Dortmund, ils seront qualifiés avec, en plus, une première place (confrontations directes). Avec un nul, les Français passeraient aussi, pour autant que l'autre rencontre entre Newcastle et Milan se solde aussi sur un score de parité.
Et justement, à en croire d'anciens et actuels joueurs du club anglais, les Magpies – où évolue le Suisse Fabian Schär –partent avec un petit avantage face aux Milanais. Il n'est ni technique ni tactique, mais est lié à... la pelouse de leur stade. C'est bien simple: St. James' Park est en pente. En d'autres termes, le terrain penche. C'est en tout cas ce qu'affirment l'ancien milieu de Newcastle Yohan Cabaye (2011-2014) et le gardien actuel Nick Pope.
Cabaye expliquait cette particularité à Canal+ avant le duel entre les Magpies et le PSG début octobre:
Pope a aussi remarqué cette pente. «A la télévision, on n'y prête même pas attention, personne ne le mentionne, ne le remarque, mais oui, c’est vrai, elle existe», expliquait le portier de Newcastle en mai dans un épisode du podcast de l'ancien joueur de Premier League Ben Foster. Ce dernier, lui-même ex-gardien (Manchester United et Watford, entre autres), se souvient de ses sorties à St. James's Park:
RMC Sport précise que «de nombreux travaux ont été réalisés au fil des décennies pour réduire le dénivelé de cinq mètres qui existait à l’époque victorienne» sur ce stade mythique inauguré en 1880 et qui peut désormais accueillir 52 000 spectateurs. Mais les ingénieurs n'ont apparemment pas encore trouvé le moyen de supprimer totalement cet écart de hauteur entre chaque extrémité de la pelouse.
L'AC Milan est donc prévenu: s'il veut augmenter ses chances de victoire – seul moyen de se qualifier, tout en comptant sur une défaite du PSG –, il ferait bien de gagner le tirage au sort et de choisir d'attaquer en descendant en deuxième mi-temps. Autrement dit: occuper la partie droite du terrain (vue TV) lors des 45 premières minutes et la gauche après le thé.
Toutefois, pas sûr que cette stratégie suffise: à force de devoir courir en montée une partie du match à chaque fois, les joueurs de Newcastle ont peut-être développé une condition physique hors norme... (yog)