Une bagarre a éclaté dès le premier lâcher de puck lors du match opposant les Rangers de New York au Devils du New Jersey, dans la nuit de mercredi à jeudi. Les 10 joueurs étaient dans le coup. Seuls les deux gardiens ne se sont pas affrontés. Shesterkin avait pourtant fait tomber son bouclier. Les entraîneurs-chefs s'en sont eux aussi mêlés, s'envoyant des noms d'oiseaux.
Le combat principal, celui qui a duré le plus longtemps et qui s'est achevé au centre de la glace, a opposé deux attaquants: Matt Rempe des Rangers et son vis-à-vis Kurtis MacDermid. Les deux hommes s'invectivaient déjà à l'échauffement. Rien de vraiment surprenant. Il y avait un précédent entre eux. En mars dernier au Madison Square Garden déjà, Rempe avait infligé une lourde mise en échec au défenseur Jonas Siegenthaler, le frappant au visage avec son coude, ce qui lui vaudra quatre matchs de suspension. Avant de quitter la glace, Matt Rempe avait refusé de se battre avec MacDermid, allant jusqu'à le chambrer avec un geste qui lui disait de se taire.
La bagarre était inévitable lors de cette nouvelle opposition, et il n'aura pas fallu longtemps pour qu'elle soit enclenchée. Suite aux différents combats, quatre joueurs de chaque équipe ont été expulsés de manière définitive, à peine deux secondes après le début du match. En plus de Rempe et MacDermid, les éléments concernés sont Jacob Trouba, K'Andre Miller et Barclay Goodrow pour les Rangers, et Kevin Bahl, John Marino et Chris Tierney du côté des Devils. La soirée aura été courte pour tous ces noms.
Les coups échangés n'ont pas suffi à calmer les ardeurs de certains joueurs, puisqu'une autre bagarre a éclaté quatre minutes plus tard sur la glace, entre deux autres protagonistes: Will Cuylle des Rangers et Dawson Mercer.
Le match a été remporté par les Rangers 4-3, après un dernier tiers animé. Les locaux étaient en effet menés 3-2 à 20 minutes de la fin de la partie et n'ont repris l'avantage qu'à moins de cinq minutes du terme de la rencontre. Le but inscrit par Nico Hischier pour les Devils n'a donc pas suffi.
(roc)