
Comme son père, Hubert Strolz, à gauche, aux JO d'hiver de Calgary (Canada) en 1988, le skieur autrichien Johannes Strolz, à droite, a remporté l'or olympique dans l'épreuve du combiné alpin aux JO de Pékin.Image: twitter
Comme son père l'avait fait il y a plus de trois décennies, le skieur autrichien Johannes Strolz a remporté jeudi l'or olympique dans l'épreuve du combiné alpin.
11.02.2022, 03:4911.02.2022, 06:45
Et dire qu'en janvier dernier, l'Autrichien Johannes Strolz ne faisait même pas partie de l'équipe olympique autrichienne de ski alpin, dont le niveau est extrêmement élevé. De plus, ayant perdu le financement lui permettant de concourir en 2021, il a travaillé comme policier pour compléter ses revenus, conduisant une voiture de patrouille et contrôlant la circulation.
L'athlète de 29 ans, qui n'avait remporté qu'un seul slalom en Coupe du monde jusqu'ici, a terminé quatrième à l'issue de la descente de jeudi, au JO d'hiver de Pékin. Mais il a été plus rapide d'une demi-seconde que n'importe qui d'autre dans le slalom, ce qui lui a permis de devancer le leader de la première manche, le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde, de 0,58 seconde.
Et comme le combiné additionne les temps d'une descente et d'un slalom... il a tout simplement... gagné la compétition! Exactement comme son père, Hubert Strolz, il y a 34 ans, lors des Jeux olympiques de Calgary, au Canada, en 1988.
Egalement aux JO de Pékin:
D'ailleurs, Strolz «senior» a également remporté l'argent en slalom géant cette année-là et a failli remporter un autre combiné olympique quatre ans plus tard, mais il a manqué une porte vers la fin de la deuxième manche et a été disqualifié.
«C'est vraiment un grand moment pour moi et je suis tellement reconnaissant de pouvoir enfin vivre mon rêve et d'avoir cette médaille d'or dans les mains comme mon père l'a fait en 1988 à Calgary et, oui, juste un rêve devenu réalité. La médaille d'or signifie vraiment tout pour moi.»
D'autres membres de la même famille aux JO d'hiver:
Mais le jeune Autrichien n'est pas le seul à monter sur le podium en ayant un lien familial avec un ancien olympien, comme le rapporte The Guardian:
- La tante de Jack Crawford, qui a obtenu la troisième place derrière Johannes Strolz, Judy Crawford Rawley, a terminé quatrième du slalom aux Jeux de Sapporo en 1972.
- La gagnante de ce slalom, il y a 50 ans au Japon, était Barbara Ann Cochran, la mère du skieur américain Ryan Cochran-Siegle, qui a remporté l'argent dans le super-G de mardi.
- Et un des compatriotes de Johannes Strolz, Matthias Mayer, qui a remporté l'or, a fait mieux que son père, Helmut, qui a remporté l'argent dans le premier super-G olympique aux Jeux de Calgary.
Cependant, contrairement aux autres, les Strolz sont devenus le premier duo père-fils à décrocher l'or olympique dans la même épreuve de ski alpin. Chapeau!
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Video: watson
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