Maintenant que Federer et Nadal ne sont plus là pour le surveiller, Djokovic semble retrouver ses instincts chenapans. Ce mercredi 23 août a marqué son grand retour à New York où, l'an dernier, les étrangers non vaccinés n'étaient pas admis sur le territoire. Mais c'était plus encore le grand retour du Djoker qui, au cours d'un entraînement public à l'US Open, a repris son vieux spectacle d'imitations.
Alors qu'il y avait renoncé depuis des années, le Serbe a singé les manières de plusieurs collègues retraités, toujours avec la même perspicacité. Vous reconnaîtrez facilement, dans l'ordre:
Chacun aura noté que cette fois, ni Federer ni Nadal ne figurent dans le show du Djoker, et ce n'est pas faute d'éléments inspirants. A 20 ans, le Serbe fut sévèrement rabroué pour ses manières et son comique troupier. «Je ne crois pas qu'un court central soit le meilleur endroit pour faire un numéro d'imitateur», avait désapprouvé Roger Federer.
A cet âge-là, Novak Djokovic pouvait lire des auteurs russes jusqu'au milieu de la nuit puis, le soir suivant, onduler sur une table officielle, en string et talons aiguilles, en enchaînant les imitations. Les nombreuses susceptibilités du circuit l'avaient dissuadé d'exercer ses talents artistiques en public. Mais il y a un moment pour tout et, à 36 ans, Novak Djokovic semble pleinement savourer le sien.