
Lara Gut-Behrami à nouveau couronnée en Super-G.Image: EPA KEYSTONE
Devancée par Elena Curtoni de 19 points, Lara Gut-Behrami lui a ravi le globe de cristal en remportant le super-G de Soldeu. Elle n'a pu retenir quelques larmes.
16.03.2023, 10:3916.03.2023, 12:39
Lara Gut-Behrami (31 ans) a remporté le globe du super-G pour la quatrième fois de sa carrière, dans une discipline qui fait la part belle à l'instinct et aux talents d'improvisation du skieur; ce qui la résume assez bien, probablement.
La Tessinoise s'est imposée à Soldeu dans les finales de la Coupe du monde. Elle a dépassé in extremis Elena Curtoni qui la devançait de 19 points avant la course. Victime d'une grosse chute en descente la veille, l'Italienne, n'a pas réussi à défendre ses chances et ne termine que 10e à 1''23.
La course de Lara Gut-Behrami
Vidéo: RTS
Lara Gut-Behrami l'a emporté avec 0''22 d'avance sur Federica Brignone et 0''47 sur la Norvégienne Ragnhild Mowinckel. Deux autres Suissesses se sont illustrées: Corinne Suter a fini 4e au pied du podium, à 0''55, juste devant Michelle Gisin (à 0''82).
C'est le cinquième globe dans la carrière de Lara Gut-Behrami après les trois autres en super-G (2014, 2016 et 2021) et le général en 2016. La championne a eu beaucoup de mal à retenir ses larmes dans l'aire d'arrivée, comme elle l'a confirmé au micro de la FIS:
«J'ai juste essayé de skier comme je le pouvais, arrêter de penser, rester concentrée sur la ligne et essayer d'être rapide. Cet hiver, j'ai connu beaucoup de hauts et de bas. Remporter le globe après tout ça, c'est fou. Je suis très émue. Plus je prends de l'âge, plus je deviens sensible, il me semble que je pleure tout le temps, mais bon...»
Ceci pourrait également vous intéresser:
Suspendu trois mois pour dopage, Jannik Sinner – de retour à la compétition cette semaine à Rome – a déjà été dignement célébré par le public italien, avant même son entame dans le tournoi. Dans le même temps, il ne cesse de jouer la carte de la victimisation auprès des médias transalpins.
Lorsqu'il a joué lundi pour la première fois de l'année au Foro Italico de Rome, 6 000 spectateurs étaient présents. Ils l'ont accueilli par des applaudissements et des chants, tandis que la télévision a diffusé des images en direct de sa session. L'euphorie autour de Jannik Sinner semble sans limite en Italie, alors qu'il ne faisait que s'entraîner.