Le jeu de massacre se poursuit à Wimbledon ! Le no 4 mondial Jack Draper a mordu la poussière dans un simple messieurs où la hiérarchie ne cesse d’être bousculée.
Malgré le soutien du public, le gaucher britannique s’est incliné 6-4 6-3 1-6 6-4 devant Marin Cilic (ATP 83). Finaliste malheureux du tournoi en 2019 devant Roger Federer, le Croate de 36 ans a imposé sa science du jeu à un adversaire qui n’a toujours pas vraiment brillé à Church Road. Mais malgré son manque de références, toute l’Angleterre était prête à s’enflammer pour un joueur qui a traversé une première partie d’année remarquable et qui restait sur une demi-finale dans l'ATP 500 du Queen's.
Fort de ce succès, Marin Cilic peut, peut-être, lorgner sur un éventuel quart de finale contre Novak Djokovic. Le vainqueur de l’US Open 2014 devra toutefois rester sur ses gardes samedi lors de son troisième tour contre Jaume Munar (ATP 55), un autre joueur des Baléares qui sait apparemment aussi jouer sur gazon.
L’Italie a démarré son Euro de belle manière. A Sion,elle a battu 1-0 la Belgique pour cueillir une victoire sans prix dans un groupe où elle jouera certainement sa qualification face au Portugal.
A Tourbillon, c’est Arianna Caruso qui a scellé l’issue de la rencontre. La joueuse de la Juventus qui a été prêté cette année au Bayern Munich a signé le seul but de la rencontre juste avant la pause d’une frappe imparable au premier poteau. Entreprenantes en début de match, les Belges se sont curieusement éteintes après ce but pour laisser la Squadra Azzurra gérer tranquillement cet avantage. Dirigée par l’arbitre suisse Désirée Grundbacher, cette rencontre ne restera pas vraiment dans les mémoires des 7544 spectateurs présents.
Belinda Bencic (WTA 35) n’a pas failli ! Malgré un premier set galvaudé, la Saint-Galloise a assuré l’essentiel devant Elsa Jacquemot (WTA 113) pour se hisser en seizième de finale de Wimbledon.
Belinda Bencic s’est imposée 4-6 6-1 6-2 devant la qualifiée française qu’elle affrontait pour la première fois. Surprise sans doute par les fulgurances de son adversaire au service et en coup droit, elle a laissé filer la manche initiale sur un break concédé blanc à 4-4. Mais elle a su parfaitement rectifier le tir dans les deux derniers sets pour s’imposer sans aucune discussion après 2h05’ de match. Même si elle a été menée 2-0 au troisième set, sa victoire ne faisait aucun doute. Il y avait bien un fossé entre la Championne olympique de Tokyo et la native de Lyon.
Samedi, Belinda Bencic croisera à nouveau la route d’une joueuse classée au-delà du top 100. Elle sera, en effet, opposée à Elisabetta Cocciaretto (WTA 116), la gagnante du Ladies Open 2023 de Lausanne, qu’elle avait battue il y a trois ans à Rome lors de leur seule confrontation à ce jour. Même si elle a éliminé la no 3 mondiale Jessica Pegula au premier tour, l’Italienne ne semble pas en mesure de s’opposer à une Belinda Bencic qui peut commencer à croire que ce Wimbledon 2025 qu’elle a abordé sans de très grandes ambitions peut réellement lui sourire.
Le club de Liverpool s'est dit "bouleversé par le décès tragique" de son attaquant Diogo Jota. Le Portugais est mort avec son frère dans un accident de la route survenu dans la nuit en Espagne.
"Le Liverpool FC ne fera aucun autre commentaire pour le moment et demande à ce que la vie privée de la famille, des amis, des coéquipiers et du personnel des clubs de Diogo et André soit respectée, alors qu'ils tentent de surmonter cette perte inimaginable", indique le club dans un communiqué.
Diogo Jota, âgé de 28 ans et natif de Porto, avait rejoint les Reds en septembre 2020 contre 49 millions d'euros en provenance de Wolverhampton avec un statut de recrue-phare. En cinq années, l'ailier ou avant-centre au profil technique s'est imposé comme un titulaire régulier. Il a disputé une finale de Ligue des champions, en 2022, et a participé activement à la campagne victorieuse lors du dernier championnat d'Angleterre.
La nouvelle de la mort de l'attaquant portugais est "inattendue et tragique", a pour sa part réagi le Premier ministre portugais Luis Montenegro. "C'est une journée triste pour le football et pour le sport national et international", a-t-il écrit sur X, en saluant "un athlète qui a beaucoup honoré le Portugal". "Je transmets aux membres de la famille les plus sincères condoléances", a ajouté le chef du gouvernement.
L'international portugais (48 sélections, 14 buts), qui a remporté une deuxième Ligue des nations avec la Seleçao il y a un mois, avait annoncé voilà quelques jours s'être marié le 22 juin, en publiant sur le réseau social X des photos de la cérémonie, avec son épouse et ses trois enfants.
L'accident a eu lieu vers 00h30 sur une autoroute de la province de Zamora en Espagne, au niveau de la commune de Cernadilla. Le véhicule a fait une "sortie de route" avant de prendre feu, a indiqué la Garde civile. Les frères étaient décédés lorsque les services d'urgence sont arrivés, a-t-elle ajouté.
Dario Cologna veut se lancer dans la politique sportive. Selon un communiqué de Swiss Olympic, le Grison de 39 ans est candidat à un siège au sein de la Commission des athlètes du CIO.
Le quadruple champion olympique de ski de fond se présente avec dix autres candidats pour l'un des deux sièges vacants de la Commission des athlètes. L'élection aura lieu pendant les JO d'hiver de Milan/Cortina 2026. Le CIO annoncera le résultat de l'élection jeudi 19 février. Swiss Olympic soutient la candidature de Cologna "avec beaucoup d'enthousiasme", écrit-elle dans son communiqué.
"J'ai vécu les plus grands moments de ma carrière sportive aux Jeux olympiques et ce serait donc un grand honneur et un plaisir pour moi de continuer à m'engager pour le Mouvement olympique et les athlètes", déclare pour sa part Dario Cologna, cité dans le même communiqué de Swiss Olympic.
En cas d'élection, Cologna serait le premier représentant suisse au sein de cet organe. La hockeyeuse Florence Schelling (2022), le skieur Didier Cuche (2014) et le judoka Sergei Aschwanden (2012) ont vu leurs candidatures échouer.
L'attaquant de Liverpool Diogo Jota est décédé dans un accident de la route en Espagne, a annoncé la Guardia Civil espagnole jeudi. Le Portugais était âgé de 28 ans.
L'accident a eu lieu vers 00h30 sur une autoroute de la province de Zamora. Le véhicule a fait une "sortie de route" avant de prendre feu, a précisé la Garde civile, en précisant que les deux passagers, Diogo Jota et son frère Andre, lui aussi footballeur professionnel en deuxième division portugaise, étaient décédés.
Pius Suter a trouvé un nouvel employeur. Le centre zurichois de 29 ans a signé un contrat de deux ans avec les St. Louis Blues, a confirmé la franchise de NHL du Missouri mercredi soir.
L'ancien joueur des Zurich Lions, qui a la particularité de ne pas avoir été drafté en NHL, touchera un salaire annuel de 4,125 millions de dollars à St. Louis. Soit bien plus du double de sa rémunération à Vancouver, où il a passé les deux dernières années (1,6 million par an).
Agent libre sans restriction, Pius Suter sort de sa meilleure saison dans la Ligue nord-américaine, où il avait fait ses débuts en 2020/21 avec Chicago avant de rejoindre Detroit en 2021 pour deux ans. Il a cumulé 46 points (son record personnel), réussissant 25 buts (là aussi un record) et 21 assists (record égalé) en 81 matches.
Désirée Grundbacher est la seule arbitre suisse retenue pour l'Euro 2025. La Bernoise, qui arbitre régulièrement des matches de Super League masculine, doit faire face à la pression et aux critiques.
Elle ne se définit pas comme une pionnière. Pourtant, elle l'était déjà en tant que joueuse. Désirée Grundbacher a été en effet l'une des premières footballeuses helvétiques à se voir proposer un contrat semi-professionnel lorsqu'elle évoluait à Grasshopper.
Mais l'ancienne milieu de terrain, qui avait déjà commencé à arbitrer, a préféré choisir le sifflet que le contrat que lui offraient les Sauterelles. "Il y avait un manque d'arbitres et la fédération m'a indiqué que j'allais pouvoir rapidement officier dans les meilleures ligues. C'est pourquoi j'ai décidé de changer de voie", a-t-elle raconté quinze ans plus tard lors de la journée médias des arbitres, alors qu'elle se prépare à vivre sa première grande compétition internationale.
La Bernoise de 41 ans n'a jamais eu la chance de disputer une grande compétition en tant que joueuse, malgré ses 13 sélections en équipe nationale. "Participer à un Euro à domicile, c'est très fort, aussi comme arbitre! Nous allons essayer, avec mon équipe, de donner le meilleur de nous-mêmes pour que les matches soient toujours équitables et qu'il n'y ait jamais de polémique", déclare-t-elle, lorsqu'on lui demande son objectif personnel.
Désirée Grundbacher est l'une des rares arbitres à officier à la fois lors de matches de football masculin et féminin. Cette saison, elle a foulé à dix reprises les pelouses de Super League et a dû faire face à certaines critiques. Mais elle assure ne "jamais lire les commentaires sur les réseaux sociaux, ou quoi que ce soit. Par contre, si quelqu'un me fait une critique en face, je la prends toujours en compte pour m'améliorer".
La Suissesse s'est habituée à passer du football féminin au football masculin ces dernières années. La différence majeure réside dans l'intensité physique, ce qui requiert un entraînement un peu plus intense. Roberto Rosetti, le directeur de l'arbitrage à l'UEFA, a d'ailleurs mis au défi les treize femmes sélectionnées pour l'Euro 2025. "Je leur ai demandé de repenser leur préparation. Je suis très fier, car elles ont toutes réussi le test physique des hommes", se réjouit l'Italien.
Suivant les traces de Nicole Petignat et Esther Staubli, les deux autres Suissesses à avoir arbitré des rencontres de phase finale d'un Euro, Désirée Grundbacher espère également inspirer de futures officielles en Suisse. Avec un seul conseil en tête: "Sois forte! Rien de plus."
L'Espagne entre en lice jeudi dans l'Euro dames. Dans le groupe B, les championnes du monde affronteront le Portugal à Berne (21h). L'autre match du jour opposera à Sion (18h) la Belgique à l'Italie.
Considérées comme les grandes favorites de la compétition avec leur effectif riche de plusieurs éléments de niveau mondial (Aitana Bonmati, Alexia Putellas, Salma Paralluelo, etc), les Espagnoles voudront d'entrée marquer les esprits en signant un premier succès dans ce qui constituera un derby.
"Nous allons être aux prises avec une opposition très forte dans ce groupe. La clé sera de jouer notre jeu, faire confiance à nos capacités et garder une haute intensité pour empêcher nos adversaires d'atteindre leur niveau", a expliqué Laia Aleixandri, défenseuse espagnole, sur le site de l'UEFA.
A Tourbillon, la rencontre Belgique - Italie sera dirigée par l'arbitre suisse Désirée Grundbacher. Les deux formations disposent d'arguments solides, de sorte qu'il semble difficile de faire un pronostic. Un exploit individuel pourrait faire la décision.
Pia Sundhage et ses joueuses étaient déçues après la défaite contre la Norvège (2-1) en ouverture de l'Euro. Mais les regrets étaient déjà nuancés par tout ce que la Suisse a réussi à Bâle.
"Je suis très déçue, mais demain nous aurons l'occasion de revoir toutes les choses qui ont fonctionné", a déclaré la sélectionneuse suédoise en conférence de presse d'après-match. "Tout ce qu'on a bien fait va nous aider pour redonner confiance aux joueuses."
La technicienne a souligné l'élan offensif de son équipe lors d'une première mi-temps que Viola Calligaris a qualifiée de "parfaite". "Dans l'ensemble, nous avons joué un bon match", a dit Sundhage. "Nous avons particulièrement bien attaqué dans les 45 premières minutes pour briser la défense à quatre de la Norvège."
La sélectionneuse de l'équipe de Suisse a préféré se réjouir de la façon dont ses joueuses ont empoigné ce match attendu depuis des mois, devant un public jamais vu pour un match de football féminin en Suisse. "Elles ont complètement embrassé la pression. Je n'avais jamais vu un tel vestiaire avant le match. Ca a commencé déjà durant le trajet jusqu'au stade. J'ai vu des joueuses d'ordinaire silencieuses prendre la parole. Il faut qu'elles gardent cette voix et ce même +body language+ pour la suite de la compétition", a-t-elle appuyé.
Lia Wälti et ses coéquipières auront l'occasion de montrer la même envie dimanche à Berne face à l'Islande. Un adversaire "très différent" de la Norvège, et qui se retrouve lui aussi pratiquement dos au mur après sa défaite initiale face à la Finlande mercredi à Sion (1-0).
L'équipe de Suisse a perdu le match d'ouverture de "son" Euro mercredi à Bâle. Face à la Norvège, les joueuses de Pia Sundhage ont mené au score après une superbe entame mais se sont inclinées 2-1.
La fête aurait pu être totale sur les bords du Rhin. Une Suisse dominatrice, des joueuses enthousiasmantes poussées par un Parc Saint-Jacques quasi plein (plus de 34'000 spectateurs) et une ouverture du score méritée: le scénario était parfait. Jusqu'à ce que la Norvège ne renverse la table en l'espace de cinq minutes, en début de deuxième période.
Dès le coup de sifflet initial de l'arbitre roumaine Alina Pesu, les Suissesses ont pourtant fait tout juste, se montrant aussi précises dans leurs transmissions que généreuses dans leur engagement. Après moins d'une minute de jeu, Iman Beney faisait déjà entrer le ballon dans la surface scandinave, le premier frisson de cette chaude et festive soirée bâloise.
Riesen, systématiquement lancée dans le bon tempo par une Lia Wälti finalement titulaire - elle revient d'une blessure à un genou - et en pleine possession de ses moyens, a d'abord tenté de trouver ses coéquipières dans la surface. Mais ni par les airs, ni à ras de terre la joueuse de l'Eintracht Francfort n'est parvenue à faire l'ultime différence.
C'est donc naturellement qu'elle a décidé de prendre sa chance, sans doute galvanisée par la frappe puissante de Géraldine Reuteler qui venait de s'écraser sur la barre transversale de Cecilie Fiskerstrand, manquant ainsi de faire rugir le Parc Saint-Jacques (24e). Nadine Riesen, elle, a vu son tir franchir la ligne pour offrir à la Suisse une ouverture du score plus que méritée.
Les Suissesses ont eu le mérite de ne pas craquer, et l'introduction de Sydney Schertenleib à l'heure de jeu leur a redonné de l'allant, Reuteler forçant Fiskerstrand à une parade de grande classe (66e). Elles ont même cru obtenir une autre chance d'égaliser lorsque Mme Pesu a indiqué le point de penalty (72e), juste après l'échec d'Ada Hegerberg dans ce même exercice (70e). Mais un hors-jeu signalé par la VAR a ôté l'espoir d'un deuxième but helvétique.
Avec cette défaite initiale, la Suisse se retrouve déjà en difficulté dans le groupe A. Il lui reste deux matches, contre deux adversaires a priori plus abordables, pour inverser la tendance et obtenir son billet pour les quarts de finale. Le premier se déroulera dimanche à Berne face à l'Islande.
L'équipe de Suisse M19 a signé l'exploit en 8e de finale de "sa" Coupe du monde. Les protégés du coach Ivan Rudez ont battu la France 86-79 après prolongation mercredi soir à Lausanne.
Les jeunes Helvètes ont témoigné d'une immense force de caractère face aux Tricolores, sous les yeux des vice-champions du monde de 3x3 (Jonathan Dubas, Jonathan Kazadi et les frères Natan et Thomas Jurkovitz). Ils semblaient pourtant au bord de la rupture à la 33e, se retrouvant menés 64-49 après avoir encaissé 15 points d'affilée.
Les espoirs suisses, qui avaient déjà effacé un handicap de 12 points (38-26 à la mi-temps) pour revenir à 49-49 à la 29e, ont arraché la prolongation en concluant le quatrième quart sur un partiel de 17-2. Et ils ont poursuivi sur leur lancée, inscrivant les 6 premiers points en "overtime" pour mener 72-66.
Fer de lance de cette équipe, Dayan Nessah (22 points, 15 rebonds et 5 assists mercredi) a assommé les Français en rentrant un tir à 3 points à 1'48 de la fin de la période supplémentaire (75-68). L'ailier-fort de la George Washington University et ses partenaires ont parfaitement géré cet avantage.
La Suisse, qui a aussi pu compter sur l'adresse d'Olivier Sassella (25 points, à 5/9 à 3 points), peut donc continuer à rêver d'une impensable médaille. Elle défiera vendredi en quart de finale la Nouvelle-Zélande. En cas de nouvel exploit, elle pourrait se frotter aux grands favoris, les Etats-Unis, en demi-finale.
Les têtes continuent de tomber à Wimbledon. Finaliste malheureuse l'an dernier sur le gazon londonien, Jasmine Paolini (no 4) a été sortie dès le 2e tour mercredi.
L'Italienne s'est inclinée 4-6 6-4 6-4 devant la Russe Kamilla Rakhimova (WTA 80) sur le court no 3. Cette défaite prématurée la fera reculer au mieux de la 5e à la 8e place du classement WTA à l'issue de cette quinzaine.
Cinquième membre du top 10 à connaître l'élimination, Jasmine Paolini n'a pas trouvé la solution à la relance après le gain du premier set. Elle n'a pas réussi le moindre break dans les deux dernières manches d'une partie qui aurait certainement pu épouser un autre scénario si l'Italienne avait converti l'une des quatre balles de break qu'elle s'est offertes à 6-4 1-0.
Le match d'ouverture de l'Euro dames a souri à la Finlande. Les Finlandaises se sont imposées 1-0 face à l'Islande mardi à Thoune dans le cadre du groupe A, celui de la Suisse.
Il a fallu attendre la 70e minute pour voir la Finlande débloquer la situation. L'expulsion onze minutes plus tôt de l'Islandaise Hildur Antonsdottir pour un deuxième avertissement aura finalement changé la physionomie du match.
C'est la remuante Katariina Kosola, très en vue dans le premier quart d'heure avec deux occasions franches, qui a inscrit le premier but de cet Euro. Après un crochet, la milieu de Malmö FF a trompé la gardienne islandaise Cecilia Runarsdottir d'une jolie frappe du pied droit armée dans les seize mètres.
L'Islande, qui avait perdu sa capitaine Glodis Viggosdottir (blessée) à la mi-temps, a su réagir. Mais ses occasions furent rares. Sur la plus nette, Sveindis Jonsdottir, idéalement placée à l'orée des seize mètres, a manqué son affaire. Agla Albertsdottir a quant à elle trouvé le cadre à la 85e, mais son tir lointain n'avait pas de quoi inquiéter la gardienne finlandaise Anna Koivunen.
Incertaine, Lia Wälti est bien titulaire pour le match d'ouverture de l'Euro 2025 entre la Suisse et la Norvège. Sydney Schertenleib commencera en revanche sur le banc dès 21h00 au Parc Saint-Jacques.
La sélectionneuse de l'équipe de Suisse Pia Sundhage a donc choisi de lancer sa capitaine dès ce premier match capital. La milieu de terrain d'Arsenal évoluera dans l'entrejeu aux côtés de Smilla Vallotto et Noemi Ivelj. La Vaudoise Sandrine Mauron fait les frais du retour de Wälti dans le onze de départ.
Aucun autre changement n'est à signaler par rapport à l'équipe qui a battu la République tchèque jeudi dernier à Winterthour (4-1) lors du dernier match de préparation de la Suisse. Livia Peng est titulaire dans les buts derrière une charnière de trois défenseuses: Calligaris, Stierli, Maritz. Iman Beney et Nadine Riesen occuperont les rôles de piston.
En attaque, Sundhage fait à nouveau confiance au duo Riola Xhemaili et Géraldine Reuteler. Les deux joueuses avaient marqué les deux premiers buts suisses contre la Tchéquie.
La composition suisse: Peng; Beney, Calligari, Stierli, Maritz, Riesen; Ivelj, Wälti, Vallotto; Reuteler, Xhemaili.