Aryna Sabalenka (WTA 1) a battu la Britannique Emma Raducanu (WTA 40) pour se hisser en 8es de finale de Wimbledon. Elle y affrontera son ancienne partenaire de double Elise Mertens (WTA 23).
La Bélarusse, déjà sortie gagnante de son seul précédent duel contre la lauréate de l'US Open 2021, sur les courts en dur d'Indian Wells, s'est imposée 7-6 (8/6) 6-4 sur le Central dans le dernier match de la journée.
La triple lauréate en Grand Chelem, en quête de son premier titre sur le gazon de l'All England Club, a dû batailler ferme dès la première manche, où Raducanu a servi pour le set à 6-5 et obtenu une balle de set à 6/5 dans le tie-break. Sabalenka l'a écartée et s'est adjugé la manche au bout d'une heure et quart de combat.
Pas découragée par la perte du premier set, Raducanu a rapidement breaké dans le deuxième acte pour se détacher à 4-1, avant que Sabalenka ne lui reprenne son engagement pour recoller à 4-4. Un break dans le jeu suivant s'est avéré fatal pour Raducanu, qui a échoué à atteindre pour la troisième fois les 8es de finale à Wimbledon.
L'Allemagne a pleinement réussi son départ dans le groupe C de l'Euro dames. A Saint-Gall, elle s'est imposée 2-0 contre la Pologne grâce à une deuxième mi-temps très aboutie.
Les Allemandes, qui ont perdu sur blessure leur capitaine Giulia Gwinn en première période, ont enfin concrétisé leur nette domination grâce à une superbe frappe de Jule Brand (52e). Celle-ci a ensuite délivré la passe pour le 2-0 signé Lea Schüller (66e).
Le succès allemand aurait pu, voire dû, être encore plus net. Les joueuses en blanc ont en effet galvaudé plusieurs occasions nettes, souvent provoquées par la remuante Klara Bühl sur le flanc gauche. Mais cela n'a pas porté à conséquence face à une Pologne qui n'a quasiment fait que défendre.
Le rêve a pris fin vendredi soir pour l'équipe de Suisse M19. Elle s'est inclinée 84-70 devant la Nouvelle-Zélande en quart de finale de "sa" Coupe du monde, à Lausanne.
Les protégés du coach Ivan Rudez, ancien entraîneur des Lions de Genève, n'ont donc pas réussi à confirmer l'exploit signé mercredi en 8e de finale face à la France (86-79 après prolongation). Ils lutteront pour les rangs 5 à 8 samedi et dimanche.
Cet échec restera toutefois certainement anecdotique à l'heure de tirer le bilan final. L'équipe de Suisse, présente en tant que pays-hôte, a déjoué tous les pronostics en se hissant dans le top 8 après avoir pris la 2e place du groupe C (derrière Israël) avec deux succès pour une défaite.
Même si les 16 équipes en lice ont toutes participé à la phase à élimination directe, les jeunes Helvètes n'ont rien volé. Ils ont battu en poule la République dominicaine pour s'offrir un 8e de finale face au 3e de la poule D, et sont revenus de nulle part avant de sortir la France.
Leur beau parcours valide également le travail effectué au Centre National de Swiss Basket, dont l'homme fort est Ivan Rudez et où de très nombreux joueurs sont passés. Mais pas la "star" de l'équipe, Dayan Nessah (19 ans depuis le mois d'avril), qui a été formé au FC Barcelone.
Le futur joueur de la Cleveland State University s'est notamment montré dominant face à la France (22 points, 15 rebonds, 5 passes). Vendredi soir, le Genevois a inscrit 19 points. Les Suisses menaient 44-38 à la mi-temps, mais ils se sont effondrés lors du troisième quart, perdu 29-12.
Carlos Alcaraz (ATP 2) s'est qualifié pour les 8es de finale de Wimbledon. L'Espagnol s'est imposé en quatre manches 6-1 3-6 6-3 6-4 face à l'Allemand Jan-Lennard Struff (ATP 125).
Comme il en a pris l'habitude à Roland-Garros, Alcaraz (22 ans) a lâché un set en route avant de reprendre le dessus pour l'emporter après 2h27 de jeu. Double tenant du titre à Wimbledon, Alcaraz affrontera en 8es de finale le Russe Andrey Rublev, contre qui il mène deux victoires à une, mais qu'il n'a jamais affronté sur gazon.
Titré au Queen's et à Roland-Garros, le Murcien a décroché une 21e victoire de rang. Il ne s'est plus incliné depuis la finale de l'ATP 500 de Barcelone, face à Holger Rune, le 20 avril.
La Suède a empoché les trois points escomptés pour son entrée dans le groupe C de l'Euro dames. A Genève, elle a battu le Danemark 1-0 grâce à une réussite de Filippa Angeldal à la 55e.
La joueuse du Real Madrid a libéré son équipe après un une-deux avec Kosovare Asllani. Celle-ci a ainsi été décisive à l'occasion du 200e match international de sa carrière.
La victoire de la Suède est globalement méritée. Avant et après le but, c'est elle qui a bénéficié des occasions les plus nettes. Mais les Danoises ont failli réussir à égaliser en fin de rencontre, avec une frappe de Pernille Harder qui a été repoussée par la transversale.
Mohamed Salah est "terrifié" à l'idée de retrouver Liverpool sans Diogo Jota, décédé dans un accident de voiture en Espagne. Ce drame a poussé les Reds à repousser la reprise de l'entraînement.
"Je suis vraiment sans voix", a posté sur Instagram l'Egyptien, meilleur buteur de la Premier League la saison dernière. "Jusqu'à hier, je n'aurais jamais imaginé que quelque chose puisse me faire peur à l'idée de rentrer à Liverpool après la trêve. Des coéquipiers vont et viennent, mais pas comme ça. Il sera extrêmement difficile d'accepter que Diogo ne soit plus là à notre retour", a-t-il ajouté.
L'attaquant portugais, âgé de 28 ans, et son frère André sont morts dans la nuit de mercredi à jeudi après que leur voiture a quitté une autoroute en Espagne et a pris feu. Un registre de condoléances a été ouvert à Anfield, où les supporters ont déposé fleurs, maillots et écharpes.
En réaction au drame, Liverpool a décidé de repousser la reprise de l'entraînement. Prévue vendredi avec une première vague de tests physiques, la rentrée des joueurs a été décalée à lundi. Le premier match de pré-saison du club est prévu contre Preston North End (2e division) le 13 juillet.
Ben Shelton (no 10) n'a eu besoin que de 70 secondes vendredi pour conclure son 2e tour à Wimbledon. L'Américain n'avait qu'un jeu à gagner pour battre Rinky Hijikata (ATP 87).
Le gaucher de 22 ans s'est imposé 6-2 7-5 6-4 devant l'Australien. Il a claqué trois aces et un service gagnant pour conclure cette rencontre, qui avait été interrompue en raison du manque de luminosité jeudi soir à 5-4 au troisième set.
Ben Shelton n'avait pas caché son mécontentement après cette interruption. Le demi-finaliste du dernier Open d'Australie, qui affrontera le Hongrois Marton Fucsovic (ATP 105) samedi en 16e de finale, a laissé parler toute sa frustration vendredi sur le court no 2 du All England Lawn Tennis Club.
Jonas Vingegaard a assuré vendredi être "plus fort que jamais".
Le leader danois de la formation Visma-Lease a bike espère être "meilleur qu'au Dauphiné" pour tenter de battre son rival Tadej Pogacar lors du Tour de France qui s'élance de Lille samedi.
"Je pense que je peux dire sans problème que je suis plus fort que jamais", a affirmé le deuxième du dernier Tour lors de la conférence de presse de présentation de son équipe. "Bien sûr, l'an dernier j'étais aussi à un très haut niveau, mais d'une façon différente", a souligné Vingegaard, qui était arrivé sur la Grande Boucle quelques mois après une très lourde chute.
Le Danois de 28 ans a également dit avoir pris du poids par rapport à l'année dernière: "J'avais beaucoup moins de muscles. J'étais beaucoup plus léger, là je suis plus lourd que ce que j'étais, mais c'est du muscle, et on sait que ça donne de la puissance."
Souriant et détendu, le vainqueur des Tours 2022 et 2023 a dit avoir "un plan" pour contrer la domination de l'ultra-favori Tadej Pogacar, qui a déjà cumulé 11 victoires cette saison. "Evidemment qu'on a un plan, comme à chaque fois, mais je ne vais pas vous le dire", a souri Vingegaard, qui a pris la deuxième place du Dauphiné début juin derrière Pogacar.
Pogacar "n'a pas vraiment eu de faiblesses"
"On a vu sur le Dauphiné qu'il était meilleur que moi, (...) mais j'espère être encore meilleur que ce que j'étais à ce moment", a-t-il indiqué. "Avoir un rival du niveau de Tadej, ça vous pousse à tirer le meilleur de vous-même, vous savez que vous devez entraîner dur chaque jour pour le concurrencer, ça fait de moi un meilleur cycliste", a expliqué "Vingo", ajoutant qu'il n'avait "que des bonnes choses à dire" sur "Pogi".
Questionné sur les points faibles du Slovène, qui avait terminé plus de six minutes devant lui en 2024, Vingegaard s'est montré prudent. "Ces dernières années, il n'a pas vraiment eu de faiblesses, et pour être honnête, s'il en avait, je ne viendrais pas vous le dire, ce sont des atouts qu'on va garder pour nous", a-t-il dit.
Tim Mayer a annoncé vendredi se présenter à l'élection pour la présidence de la Fédération internationale (FIA) en décembre.
L'Américain aura pour adversaire l'actuel président émirati Mohamed Ben Sulayem, candidat à sa réélection.
Fils de l'ex-directeur de McLaren Teddy Mayer, cet ancien commissaire de course au sein de la FIA a quitté les rangs de la fédération en novembre 2024, évincé par Ben Sulayem.
Interrogé sur le fait de savoir si sa candidature était motivée par une "revanche", Mayer, 59 ans, a expliqué que ce n'était "pas vraiment" le cas: "le fait qu'il m'ait demandé de démissionner de mon poste de commissaire de Formule 1 m'a donné l'occasion de réfléchir aux valeurs de la FIA. Que voulons-nous que soit l'organisation ?", a-t-il expliqué en conférence de presse vendredi, en marge du Grand Prix de Grande-Bretagne en F1.
Pour l'heure, Mayer et Ben Sulayem sont les deux seuls candidats déclarés pour le scrutin prévu le 12 décembre prochain. Le double champion du monde espagnol de rallye Carlos Sainz s'était dit enclin à postuler pour prendre les rênes de l'instance automobile, mais a finalement renoncé fin juin.
La FIA est l'instance dirigeante du sport automobile qui - outre la F1 -, règlemente aussi les Championnats du monde des rallyes (WRC) ou encore d'endurance (WEC).
L'attaquant de l'Athletic Bilbao Nico Williams a finalement prolongé vendredi avec son club formateur jusqu'en 2035.
L'international espagnol de 22 ans était pourtant annoncé avec insistance au FC Barcelone.
"L'Athletic Club et Nico Williams ont conclu un accord pour prolonger de huit saisons, jusqu'au 30 juin 2035, son contrat qui se terminait en 2027. Sa clause de résiliation augmente de plus de 50 % par rapport à la précédente", écrit le club basque dans un communiqué.
Le Jamaïcain Kishane Thompson s'attend à "un feu d'artifice" lorsqu'il affrontera de nouveau Noah Lyles.
Mais leurs retrouvailles attendront, l'Américain ayant renoncé à s'aligner dans le meeting Prefontaine Classic à Eugene samedi.
Il y a onze mois, en finale des JO de Paris, Noah Lyles avait devancé Kishane Thompson de 5 millièmes de seconde seulement. S'ils ne se sont pas affrontés depuis, le Jamaïcain, en grande forme, a "définitivement" hâte de retrouver son rival, absent à Eugene, a-t-il dit à l'AFP jeudi.
"Je suis un grand compétiteur, même si je ne le montre peut-être pas", a assuré Thompson (23 ans) d'un ton toujours détendu. Lyles "est un athlète phénoménal, un grand rival", a-t-il souligné. "Quand il sera prêt à courir et que l'on se retrouvera, ce sera un feu d'artifice c'est certain. Lorsqu'on affronte de grands athlètes, de grandes choses arrivent c'est aussi simple que cela".
Les deux sprinters devraient se retrouver au plus tard lors des Mondiaux de Tokyo (13-21 septembre). Lyles n'a pas encore disputé de 100 m ou de 200 m cette saison.
Thompson a lui affolé le chrono la semaine dernière en 9''75 lors des sélections jamaïcaines à Kingston, de loin le meilleur temps de la saison, le plus rapide dans le monde depuis dix ans.
"Je suis heureux de cette course. Jusqu'ici nous avons travaillé sur mon exécution, petit à petit, à essayer de tout assembler. C'est encore le début de saison, j'essaie de trouver ce bon état de forme, avoir les sensations du très haut niveau tout en me faisant plaisir", a ajouté le sprinter sorti de l'ombre en 2024, qui se sent "plus expérimenté" qu'à la même période l'an passé.
"Je ne dirais pas que je m'intéresse aux statistiques, j'en connais un peu, si on m'apporte l'information, j'écoute avec attention. Je pense que je sais ces choses inconsciemment, mais je ne veux pas laisser cela éclipser ce sur quoi je dois me concentrer", a-t-il encore expliqué.
L'équipe de Suisse dames n'est pas passée loin de vivre l'une des plus belles soirées de son histoire mercredi à Bâle, en ouverture de l'Euro 2025.
Quelques minutes d'inattention ont permis à la Norvège de renverser la troupe de Pia Sundhage, qui avait fait tout juste en première mi-temps (2-1).
Une trajectoire de corner mal appréciée par la gardienne suisse Livia Peng, une déviation malheureuse de Julia Stierli dans son propre filet: tout est allé de travers entre la 54e et la 58e minute de jeu au Parc Saint-Jacques. La Suisse a trébuché, égarant cette assurance remarquable dont elle avait jusqu'alors fait preuve pour mener 1-0 face aux favorites du groupe A.
La défenseuse de la Juventus regrettait surtout de ne pas avoir pu, avec ses coéquipières, jouer au même rythme qu'en première mi-temps. "C'est un peu notre problème. On doit vraiment travailler pour tenir 90 minutes à haute intensité", a-t-elle estimé. "Ce sont vraiment les détails qui comptent à ce niveau. Dès que tu n'es pas concentrée, dès que tu fais une petite erreur, l'adversaire en profite pour marquer."
Mais petit à petit, en déroulant le fil du match, Viola Calligaris a réalisé tout ce que la Suisse avait réussi face à un adversaire qui dispose en ses rangs de deux attaquantes de classe mondiale: Ada Hegerberg et Caroline Graham Hansen. "Notre première période était presque parfaite. On a vraiment très bien joué ensemble et je suis fière de toute l'équipe", a-t-elle apprécié.
"On avait un super plan. Pia et le staff ont fait du très bon travail. C'est rageant, car on méritait mieux", a jugé la milieu de terrain Smilla Vallotto, qui évoluait au côté d'une Lia Wälti longtemps incertaine mais finalement titulaire.
Il faut espérer que la capitaine de l'équipe de Suisse (128 sélections), qui a disputé l'entièreté de ce match d'ouverture, puisse encore tenir son rang lors des deux autres rencontres de la phase de groupes, tant elle a montré à Bâle qu'elle demeurait indispensable au onze helvétique.
En première période, il semblait que tous les ballons transitaient par la milieu d'Arsenal, laquelle a souvent lancé Nadine Riesen dans le bon tempo sur le côté gauche du 3-5-2 de Pia Sundhage. Elle était ainsi à l'origine de l'ouverture du score de Riesen à la 28e minute, et même si elle a légèrement baissé le pied après le thé, sa capacité à réguler le jeu helvétique a continué de sauter aux yeux.
Comme toutes ses coéquipières et sa sélectionneuse, la Nidwaldienne a surtout retenu le positif après cette défaite qui place la Suisse dans une position compliquée mais loin d'être insurmontable en vue d'une qualification pour les quarts de finale. "Ce n'est que le premier match. Tout est encore possible", a-t-elle insisté.
Pour la suite de la compétition, les Suissesses espèrent pouvoir compter sur la même ferveur que mercredi à Bâle, où certaines joueuses ont eu de la peine à retenir leurs émotions au moment des hymnes. "C'était magnifique... Tout le monde était en rouge, tout le monde était pour nous. On a senti vraiment cette énergie positive, ça nous a donné beaucoup de force", a assuré Viola Calligaris. "Je ne le prends pas comme quelque chose de normal. Et après tout ce qui s'est passé ces derniers temps, ça nous a permis de donner une réponse."
Une réponse imparfaite, mais pleine de promesses. Oui, la Suisse a chuté, mais elle a montré qu'elle pouvait vraiment briller dans "son" Euro. Dimanche contre l'Islande (21h00 à Berne), elle aura déjà l'occasion de rattraper son retard pour se joindre à la fête.
L'Allemagne et la Suède font figure d'épouvantail dans ce groupe C. Mais le Danemark et la Pologne ne sont pas en reste et nourrissent de belles ambitions.
Les festivités continuent à l'Euro 2025 vendredi, avec l'entrée en lice de l'Allemagne et la Suède. Il s'agit historiquement de nations importantes à l'Euro, avec respectivement 10 et 9 demi-finales au compteur.
Les Allemandes, finalistes du dernier Euro, pourront compter sur leur buteuse Lea Schüller, qui a déjà marqué 52 buts en 75 sélections. Dès 21h face à une équipe polonaise qui découvre la compétition, il s'agira d'éviter le faux pas d'entrée de jeu.
De son côté, la Pologne tentera de rééditer son exploit des barrages, lorsqu'elle avait fait mordre la poussière à l'Autriche, quart de finaliste du dernier Euro.
Au Stade de Genève (à 18h), les Suédoises croiseront le fer avec les Danoises. Les deux équipes se sont affrontées lors de la dernière Ligue des Nations, avec une dernière rencontre qui s'est soldée par une victoire sans appel de la sélection suédoise (6-1).
Portée par une Stina Blackstenius en pleine confiance après son but décisif pour Arsenal lors de la finale de la dernière Ligue des Champions, la Suède devra maîtriser une équipe danoise capable de coups d'éclat. Cette dernière a notamment su se qualifier à l'Euro dans le groupe de l'Espagne, devant la Belgique et au détriment de la République tchèque.
L'équipe de Suisse des moins de 19 ans dispute vendredi les quarts de finale de "sa" Coupe du monde
Les protégés du coach Ivan Rudez se frotteront à la Nouvelle-Zélande dès 20h à Lausanne pour une place dans le dernier carré.
Les espoirs helvétiques - qui pourraient devoir affronter les Etats-Unis en demi-finale - espèrent bien confirmer l'exploit signé mercredi soir en 8e de finale. Ils ont sorti la France 86-79, signant un partiel de 23-2 entre la fin du quatrième quart-temps et le début de la prolongation pour renverser les Tricolores.
Le Genevois Dayan Nessah (17,3 points, 9,3 rebonds et 4,8 assists en moyenne dans ce tournoi) et ses équipiers rêvent d'offrir une nouvelle médaille au basket helvétique, moins d'une semaine après l'argent gagné par l'équipe masculine élite de 3x3 en Coupe du monde. Rien ne leur semble impossible.
Mais la Nouvelle-Zélande, qui a dominé la Chine 99-86 en 8e de finale, a des arguments à faire valoir. Les Néo-Zélandais s'appuient sur une attaque très homogène, avec quatre jours à 10 points ou plus en moyenne. L'arrière Tama Isaac sort du lot, avec ses 14,8 points, 6,8 assists et 6,5 rebonds par match.
L’Espagne a annoncé la couleur. Championne du monde en titre, la Roja a frappé fort lors de son entrée en lice à l’Euro dont elle est la grande favorite.
A Berne sur la pelouse désormais naturelle du Wankdorf, l’Espagne s’est imposée 5-0 devant le Pòrtugal. Malgré les absences de sa capitaine Irene Paredes, de sa gardienne Cata Coll et de son Ballon d’Or Aita Bonmati, la Roja a déroulé. Esther Gonzalez a ouvert le score après seulement... 87 secondes de jeu avant de signer le 4-0 juste avant la pause. Entretemps, Vicky Lopez et Alexia Putellas, elles aussi, avaient battu l’ancienne gardienne du Servette-Chênois Ines Pereira. Dans le temps additionnel, l'attaquante de... Benfica Cristina Martin Prieto scellait le score.
Après une telle entame, on voit mal comment la première place de ce groupe B pourrait échapper à l’Espagne. La Belgique et l’Italie, ses deux prochaines adversaires, sont prévenues. Elles n’auront strictement rien à espérer face à une équipe aussi sûre de sa force, aussi clinique aussi.