Pauline Ferrand-Prévot (Visma) a gagné le Tour de France dès sa première participation, parachevant son oeuvre en remportant la 9e et dernière étape à Châtel.
La Genevoise Elise Chabbey s'adjuge quant à elle le classement de la meilleure grimpeuse, après avoir pourtant très vite lâché prise dimanche.
Déjà victorieuse la veille au sommet du Col de la Madeleine avec 1'45 d'avance sur sa première poursuivante, Pauline Ferrand-Prévot a conservé sans difficulté le maillot jaune au cours d'une ultime étape montagneuse. La championne olympique 2024 de VTT a même attaqué à 6 km de l'arrivée pour triompher en solitaire.
"PFP", pour qui ce Tour constituait un défi plus qu'un objectif, s'est imposée au final avec 3'42 d'avance sur sa dauphine au général Demi Vollering (2e de l'étape à 20''). Deuxième du général samedi soir, l'Australienne Sarah Gigante a craqué et est même éjectée du podium final. C'est Katarzyna Niewiadoma qui a terminé 3e.
Sa dauphine, Maëva Squiban, est revenue à 8 points de la Genevoise en passant en 2e position au sommet de la côte d'Arâches-la-Frasse. Mais la Française, victorieuse de deux étapes, en est restée là. Demi Vollering a récolté de précieux points pour "protéger" Chabbey, remontant même au 2e rang final de ce classement annexe.
Le FC Sion a étrillé Lugano 4-0 pour son premier match de la saison de Super League à Tourbillon dimanche. Les Valaisans se retrouvent ainsi en tête du championnat.
Alors que la victoire face au FC Zurich s'était dessinée dans les derniers instants lors de la 1ere journée, les Sédunois n'ont pas fait dans la dentelle face au FC Lugano. L'équipe de Didier Tholot a rapidement ouvert le score, dès la 6e minute grâce à Lukembila, malgré un contrôle de l'épaule à la limite de la faute. Chouaref est venu doubler la mise juste avant la pause (42e).
Au retour des vestiaires, Lugano a pressé sans parvenir à tromper le portier sédunois Anthony Racioppi. En revanche, Kololi a profité d'une défense luganaise bien laxiste pour inscrire le 3-0 à la 60e. Nivokazi est venu conclure ce feu d'artifice offensif à la 80e.
Sion, qui occupait déjà la tête du classement au terme de la 2e journée il y a un an, se rendra au Wankdorf dimanche prochain (16h30) pour tenter de poursuivre face à Young Boys sa belle série victorieuse.
Opposés dans le même temps, le FC Lucerne et le FC Zurich se sont quittés sur un nul 1-1. Il a fallu attendre les vingt dernières minutes de jeu pour voir le premier tir cadré de la rencontre, et Lucerne a transformé le deuxième avec Grbic (72e). Emmanuel est cependant venu chercher rageusement l'égalisation à la 78e.
Lando Norris (McLaren) a remporté dimanche le Grand Prix de Hongrie de Formule 1.
Le Britannique a devancé de 0''698 son coéquipier australien Oscar Piastri, qui reste ainsi en tête du championnat du monde à l'heure de la pause estivale.
Ce doublé est le septième de la saison en quatorze Grands Prix dominicaux pour McLaren, le quatrième d'affilée après ceux réalisés en Autriche (Norris 1er), en Grande-Bretagne (Norris 1er) et en Belgique (Piastri 1er). Dimanche, les deux hommes ont devancé de plus de 20 secondes George Russell (Mercedes), 3e.
Lando Norris a ainsi offert à l'écurie McLaren son 200e succès dans la catégorie-reine du sport automobile, décrochant au passage sa 9e victoire personnelle. Au classement des pilotes, le Britannique revient à 9 points d'Oscar Piastri. Celui-ci a pris tous les risques dans l'avant-dernier tour pour dépasser son coéquipier, au grand dam de son équipe qui l'a rappelé à l'ordre à la radio.
Brillant 7e des qualifications samedi, le "rookie" de l'écurie Kick-Sauber Gabriel Bortoleto a confirmé ses excellentes dispositions en allant chercher la 6e place. Le Brésilien de 20 ans signe son meilleur résultat en F1, inscrivant pour la troisième fois des points après Spielberg (8e) et Spa-Francorchamps (9e). Son coéquipier allemand Nico Hülkenberg est resté en retrait (16e).
Victorieux lors de la 1re journée de Super League puis face au Vardar Skopje jeudi en Conference League, Lausanne-Sport est retombé sur terre en championnat. Les Vaudois se sont inclinés 2-1 à Thoune.
Alors qu'ils restaient sur une victoire fleuve (5-0) jeudi, les Lausannois se sont fait surprendre dès l'entame du match dimanche. Le promu Thoune a imprimé le rythme de la rencontre en marquant dès la 10e minute avec Christopher Ibayi, puis au retour des vestiaires avec Genis Montolio (47e) sur ses deux premiers tirs cadrés.
Malgré une nervosité palpable, Lausanne a réussi à réduire le score à la 71e minute grâce à Kaly Sène. Dès lors, le LS a tout tenté mais n'est pas parvenu à renverser la vapeur malgré sept tirs cadrés sur la rencontre. Les hommes de Peter Zeidler devront retrouver leur sang-froid avant d'affronter Astana jeudi à La Tuilière à l'occasion du match aller du 3e tour qualificatif de Conference League.
Summer McIntosh a conclu en beauté ses Championnats du monde à Singapour.
La "teenager" canadienne de 18 ans a survolé les débats sur 400 m 4 nages, s'imposant en 4'25'78 (3e chrono de l'histoire) pour décrocher son quatrième titre dans ces joutes. Elle s'était déjà imposée dans le 200 m 4 nages, mais aussi sur 400 m libre et le 200 m papillon.
McIntosh a écrasé la concurrence en s'imposant avec une marge de plus de sept secondes sur les deux médaillées d'argent Jenna Forrester et Mio Narita. Elle a donc parfaitement digéré son échec de samedi, lorsqu'elle avait dû se contenter du bronze sur 800 m libre alors qu'elle rêvait de faire tomber la reine Katie Ledecky. A noter que la prodige chinoise Yu Zidi (12 ans) a terminé 4e à seulement 0''5 du podium.
Léon Marchand a cueilli l'or sur 400 m 4 nages dimanche aux Mondiaux de Singapour.
Le Français, qui a réalisé 4'04''73 en finale, signe ainsi son troisième doublé en 4 nages (200/400) dans des championnats du monde en grand bassin.
A la peine le matin en séries (7e en 4'13''19), le héros des JO de Paris 2024 a survolé les débats en finale dans cette dernière journée de compétition. Il a signé le 5e chrono de l'histoire dans la discipline, restant certes à plus de deux secondes de son record du monde établi lors des Mondiaux 2023 à Fukuoka.
Auteur du même doublé 200/400 m 4 nages l'été dernier à Paris, Léon Marchand (23 ans) a devancé de plus de trois secondes son dauphin japonais Tomoyuki Matsushita. Il a ainsi décroché son septième or mondial en grand bassin, lui qui avait également triomphé sur 200 m papillon à Fukuoka.
Zoé Claessens a manqué le coche dimanche à Copenhague, théâtre des Mondiaux de BMX Racing.
La Vaudoise de 24 ans a terminé à la pire des places, la 4e, dans une course remportée par la Britannique Bethany Schriever devant la championne olympique australienne Saya Sakakibara.
En quête d'un troisième podium aux Mondiaux après s'être parée d'argent en 2022 et 2024, Zoé Claessens s'est retrouvée enfermée à l'intérieur juste après le départ. La médaillée de bronze des JO 2024 est parvenue à revenir sur le trio de tête mais manquait de vitesse à l'entame de la ligne droite pour aller chercher le top 3.
Zoé Claessens a échoué au final à plus de six dixièmes de seconde de la médaillée de bronze, la Néerlandaise Judy Baauw. Elle avait déjà manqué son affaire à la mi-juillet lors des Européens de Valmiera en Lettonie, se classant 5e alors qu'elle visait un quatrième sacre continental.
Les quatre autres Suisses en lice dimanche n'ont pas non plus signé d'exploit. Nadine Aeberhard, Cedric Butti et Simon Marquart ont connu l'élimination au stade des demi-finales, alors que le Genevois Renaud Blanc s'est arrêté en quarts de finale.
Reine du 400 m haies, Sydney McLaughlin-Levrone a décroché sans problème son ticket pour les Mondiaux de Tokyo sur le 400 m plat.
L'Américaine a survolé les débats samedi lors des US Trials de Eugene, comme Masai Russell sur 100 m haies.
Sydney McLaughlin-Levrone, qui n'a plus rien à prouver sur 400 m haies, a étonné les observateurs en choisissant de relever le défi du 400 m plat. Elle a confirmé qu'elle pourrait prétendre à une médaille à Tokyo grâce à une victoire éclatante en 48''90 samedi.
"J'ai senti que c'était l'année où je voulais sortir des sentiers battus et me dépasser d'une manière différente. Evidemment c'est difficile, mais je tenais à le faire. (...) Et j'ai hâte de voir jusqu'où je peux me dépasser", a-t-elle expliqué.
McLaughlin-Levrone a confirmé qu'elle n'avait pas l'intention de tenter de se qualifier pour le 400 m haies à Tokyo via les finales de la Ligue de diamant à Zurich. "Non, nous allons nous concentrer uniquement sur le 400 m", a-t-elle assuré.
Russell avait démarré la saison en grande pompe, établissant un record américain de 12''17 en mai avant qu'une blessure à la cheville ne menace de compromettre sa saison. Mais elle semble avoir retrouvé son meilleur niveau.
"J'aurais pu mettre fin à ma saison il y a deux mois, quand je ne pouvais plus marcher. Mais je me suis dit: +C'est mon objectif+", a-t-elle souligné. "Gagner les Jeux m'a mis un peu plus de pression. Parce que je sens que j'ai un niveau à maintenir. Les gens attendent quelque chose de la championne olympique en titre."
Tête de série no 1 du tableau, Coco Gauff a été éliminée dès les 8es de finale du WTA 1000 de Montréal. L'Américaine s'est inclinée 6-1 6-4 devant la jeune Canadienne Victoria Mboko (WTA 85) samedi.
Victoria Mboko (18 ans) n'a mis que 62 minutes pour vaincre la 2e joueuse mondiale. Elle a sauvé les cinq balles de break auxquelles elle a été confrontée, et s'est emparée à quatre reprises du service adverse pour remporter une victoire écrasante.
Coco Gauff, qui n'a commis que 6 doubles fautes après en avoir accumulé 37 sur ses deux premiers matches livrés dans ce tournoi, n'a rien pu faire face à l'adolescente canadienne. Le deuxième set fut toutefois accroché, Victoria Mboko forçant la décision grâce à un break réalisé dans l'ultime jeu.
"Elle a vraiment joué un très bon match. (...) J'ai commis quelques fautes directes, mais je savais que ce serait un match difficile aujourd'hui", a réagi devant les journalistes Coco Gauff, qui peine depuis son sacre à Roland-Garros début juin, elle qui a été sortie dès son entrée en lice à Wimbledon.
Victoria Mboko a désormais un sacré coup à jouer devant son public. Pour son premier quart de finale en WTA 1000, elle affrontera l'Espagnole Jessica Bouzas Maneiro (WTA 51), une adversaire largement à sa portée.
Marius Toscan a signé un nouveau record personnel dans les séries du 400 m 4 nages dimanche dans les Mondiaux de Singapour. Ses 4'17''01 n'ont toutefois pas suffi pour passer en finale.
Dernier Suisse à nager dans le grand bassin asiatique, le St-Gallois a amélioré d'une demi-seconde son meilleur chrono pour prendre la 17e place des séries. Il est toutefois resté à plus de trois secondes du top 8.
Grand favori de cette épreuve, Léon Marchand s'en est quant à lui sorti de justesse après une course compliquée pour lui. Le Français, sacré sur 200 m 4 nages dans ces joutes après s'être approprié le record du monde en demi-finales, a réussi le 7e temps en 4'13''19.
Non, Noè Ponti n'est pas "simplement" un spécialiste du petit bassin.
Le Tessinois a enfin confirmé son inattendue médaille de bronze décrochée lors des JO de Tokyo 2021 en décrochant deux médailles d'argent dans les Mondiaux en grand bassin de Singapour.
La frustration qui était la sienne lundi après la finale du 50 m papillon, dans laquelle il avait été battu à la touche pour 0''03 par Maxime Grousset malgré un nouveau record national (22''51), en disait long sur son envie de très bien faire. Samedi sur 100 m papillon, Noè Ponti a frappé encore plus fort en passant pour la première fois sous les 50 secondes (49''83).
"Deux médailles d'argent, deux records de Suisse et un premier chrono sous les 50 secondes: c'est vraiment génial", a-t-il lâché. "Je savais que c'était possible (réd: de nager le 100 m papillon en moins de 50''). Mais j'ai préféré ne pas en parler avant à l'interview. J'y suis maintenant parvenu, et c'est un super sentiment", a-t-il poursuivi.
Bien sûr, les esprits chagrins ne manqueront pas de rappeler que le talentueux Tessinois doit se contenter de deux médailles d'argent alors qu'il avait survolé les débats dans les Mondiaux en petit bassin en décembre dernier (trois titres, avec deux records du monde à la clé). Et que les superstars du papillon Caeleb Dressel et Kristof Milak n'étaient pas de la partie à Singapour.
N'empêche que Noè Ponti a fait son entrée dans la cour des très grands samedi à Singapour. Son précédent record de Suisse sur 100 m papillon (50''16, en avril 2024) n'était "que" le 22e temps de l'histoire. Les 49''83 réussis samedi constituent le 8e meilleur chrono de tous les temps et font de lui le 5e nageur le plus rapide dans cette épreuve.
Seuls le recordman du monde Caeleb Dressel (49''45 aux JO 2021), le nouveau recordman d'Europe Maxime Grousset (49''63 en finale à Singapour samedi), le champion olympique 2024 Kristof Milak (49''68) et la légende Michael Phelps (49''82 pour se parer d'or aux Mondiaux 2009, à l'époque des combinaisons en polyuréthane) ont déjà nagé plus vite que Noè Ponti.
Le natif de Locarno avait spontanément "accusé" le 200 m papillon - dont il avait pris la 5e place aux JO 2024 quatre jours avant la finale du 100 m - pour expliquer ce 4e rang. S'il avait refusé de parler d'échec devant la presse à Paris, il a depuis tout entrepris sous la férule de son coach Massimo Meloni pour ne pas revivre une telle désillusion.
Et en renonçant au 200 m papillon durant cette année post-olympique, Noè Ponti a sans doute pris la plus sage des décisions. Tout en se mettant encore plus sous pression: il n'avait dès lors plus vraiment le "droit" de se rater sur 100 pap', sa discipline de prédilection qui lui a également valu une médaille d'argent européenne en grand bassin en 2022.
Ses performances de Singapour - où il est aussi devenu le no 5 de l'histoire sur 50 m papillon - ont balayé tous les doutes. Les Européens de Paris 2026 et les Mondiaux 2027 de Budapest lui permettront d'étoffer encore son palmarès. Mais ils constitueront surtout des étapes avant les JO de Los Angeles 2028, où le 50 m papillon figurera pour la première fois au programme olympique.
La 2e journée du championnat de Super League se poursuit dimanche. Lausanne-Sport se déplace à Thoune (coup d'envoi à 14h), alors que Sion accueille Lugano (16h30).
Vainqueur de Winterthour en ouverture du championnat et tombeur du Vardar Skopje au 2e tour préliminaire de la Conference League grâce au large succès (5-0) obtenu jeudi, Lausanne a le vent en poupe. Mais le LS n'est statistiquement guère à l'aise à l'extérieur, avec seulement 18% de victoires en Super League (29/162).
Thoune a pour sa part fêté son retour dans l'élite en cueillant les trois points à Lugano (2-1) grâce à un doublé de Leonardo Bertone. Les Bernois voudront tout faire pour prolonger leur belle série à domicile en Super League: ils n'y avaient perdu aucun de leurs neuf derniers matches livrés avant leur relégation en 2020.
Le FC Sion a également entamé de manière idéale sa saison en renversant le FC Zurich (3-2), qui menait pourtant encore 2-0 à la 80e minute. Les hommes de Didier Tholot se méfieront d'un Lugano revanchard: battus par Thoune dimanche dernier, les Tessinois ont été éliminés au 2e tour préliminaire de l'Europa League jeudi.
Le dernier match de cette 2e journée verra Lucerne accueillir Zurich (coup d'envoi 16h30). Tombeurs de GC en terre zurichoise lors de la 1re journée, les Lucernois n'ont pas vraiment brillé face au FCZ dans un passé récent: ils n'ont gagné que deux des dix duels livrés lors des trois précédentes saisons de Super League.
Ludovic Magnin tient sa première victoire à la tête du FC Bâle. Une semaine après leur défaite à Saint-Gall, les Rhénans se sont remis dans le bon sens de la marche.
Dans son antre du Parc St-Jacques, le champion en titre s’est imposé 2-1 devant les Grasshoppers. Ludovic Magnin peut remercier Philip Otele. Auteur d’un doublé, le Nigérian a offert à son entraîneur une victoire aussi prévisible qu’indispensable. Surpris par l’égalisation de l’Estonien Maksim Paskotsi à la 69e, les Rhénans ont repris l’avantage à la 75e avec une tête imparable d’Otele sur un coup franc parfait délivré par Xherdan Shaqiri.
Le FC Bâle doit toutefois très vite élever le curseur dans l’optique de la venue mercredi des Young Boys. Ce choc au sommet dira si le FC Bâle avec son nouvel entraîneur est aussi fort que ce printemps.
L'équipe de Suisse a manqué son affaire pour son entrée en lice dans le 2e tour pré-qualificatif du Mondial 2027. Les hommes d'Ilias Papatheodorou se sont inclinés 73-60 en Slovaquie.
Cette défaite n'est pas rédhibitoire. Mais, dans un groupe où chacune des trois équipes ne disputera que quatre matches, elle n'augure rien de bon, même si l'écart s'est réduit dans le dernier quart. Les Helvètes devront réagir mercredi face à l'Ukraine, qu'ils accueilleront à Fribourg dès 19h.
La Suisse avait pourtant entamé de manière idéale cette partie disputée à Bratislava. Sous l'impulsion de Toni Rocak et Dykan Ducommun, elle a logiquement pu prendre six longueurs d'avance (13-6, puis 15-9) dans un premier quart conclu sur le score de 17-13 en sa faveur.
Mais les Slovaques se sont réveillés dans le deuxième quart-temps. Et notamment leurs "shooteurs" Timotej Malovec (21 points au final, agrémentés de 9 rebonds), Lukas Bolek (3/4 à 3 points) et Dalibor Hlivak (3/4 derrière l'arc), qui ont uni leurs efforts pour faire céder la défense helvétique.
Auteure notamment d'un partiel de 8-0 en l'espace de 1'30, la Slovaquie a pris les commandes avant la mi-temps (41-33 à la pause). Et la Suisse a sombré dans le troisième quart, n'inscrivant que 5 points (tous sur des lancers francs !) dans les neuf premières minutes de jeu. A 60-40 après trois "quarters", la messe était dite.
Le Servette FC n’est pas loin de basculer dans une crise qui emportera très certainement Thomas Häberli. Battus 4-1 par Saint-Gall au Stade de Genève, les Grenat ont perdu leur football.
Une semaine après leur revers 3-1 à Berne face au Young Boys et quatre jours après leur élimination au 2e tour préliminaire de la Ligue des Champions devant Plzen, les protégés de Thomas Häberli ont été encore une fois punis par leurs errances défensives. Jérémy Frick commettait ainsi l’irréparable à la relance pour l’ouverture du score de Willem Geubbels à la 11e. Le capitaine ne fut toujours pas à son avantage sur le 2-0 de Geubbels (18e) et sur le 3-1 d’Alessandro Vogt (30e). Comme Joël Mall mercredi, il est passé au travers de son match. La règle de l’alternance instaurée pour les deux gardiens grenat tourne bien au fiasco.
La bourde initiale de Jérémy Frick ne doit pas masquer tous les manques d’une équipe bien pénalisée par les choix de son entraîneur. Le recours à une défense à trois et la titularisation de Giotto Morandi pour Alexis Antunes ne furent, ainsi, pas vraiment payants. Tout indique que Thomas Häberli jouera sa tête lors de la double confrontation contre Utrecht pour le compte du troisième tour préliminaire de l’Europa League. Il a épuisé tous ses jokers.
A la faveur de ce succès, le FC Saint-Gall occupe seul la tête du classement avant les rencontres de dimanche. Les Young Boys se sont, en effet, pris les pieds dans le tapis à Winterthour. Malgré l’ouverture du score d’Edimilson Fernandes, les Bernois ont concédé le nul (1-1). L’égalisation de la tête de Remo Arnold à la 64e ne fut toutefois qu’un juste salaire pour des Zurichois valeureux mais aussi malchanceux avec cette frappe magnifique de Théo Golliard sur le poteau à la 75e.