Coup d'arrêt pour Denis Malgin et Colorado ! Après trois victoires de rang, l'Avalanche a été battu 4-2 par Minnesota sur sa glace de Denver.
A la faveur de ce succès, son sixième de rang, le Wild a consolidé sa place de leader dans la Central Division avec un avantage de 3 points sur Dallas et Colorado. Passeur mardi lors du succès 5-1 devant Anaheim, Denis Malgin n'a bénéficié que d'un temps de jeu de 6'34''. Le Soleurois a été crédité d'un bilan neutre.
Les demi-finales des play-off commencent jeudi avec le duel entre Bienne et Zurich, alors que Genève affronte Zoug dès vendredi.
Pour battre les deux finalistes de l'an dernier, Genevois et Seelandais devront être cliniques.
Va-t-on assister à une répétition de la finale de l'année dernière entre le champion en titre Zoug et les Zurich Lions? Genève-Servette et Bienne vont tout mettre en oeuvre pour éviter que cela se produise.
Mais la mission des deux premiers de la saison régulière ne s'annonce pas facile. Les Aigles ont ainsi le redoutable honneur de jouer contre Zoug, double champion en titre. Les Genevois ont éliminé Lugano en six parties, tandis que la troupe de Dan Tangnes a également écarté Rapperswil en six rencontres.
Pour Jan Cadieux et ses hommes, Zoug représente un Everest. Et si l'on entend s'attaquer à la plus haute montagne du monde, il vaut mieux être bien préparé. En quatre parties de saison régulière, les deux organisations en sont à deux victoires chacune. Mais les play-off sont un autre animal qu'il convient de respecter.
A Genève, on a beaucoup parlé de l'importance des étrangers et du power-play. Or, si les Grenat ont pu écarter Lugano, c'est en raison d'un très bon travail de Robert Mayer devant le filet et de l'apport des joueurs suisses comme Tanner Richard, Simon Le Coultre, Roger Karrer ou encore Marc-Antoine Pouliot.
Finaliste en 2008, 2010 et 2021, le GSHC aimerait bien à nouveau goûter aux délices d'un ultime duel pour le titre, mais Zoug se pose en gros écueil. Moyens jusqu'au début du mois de février, les Taureaux de Suisse centrale ont opéré un virage à 180 degrés.
Quelconque une bonne partie de la saison, Leonardo Genoni redevient le monstre qu'il est lorsque ça compte. Fort de ses sept titres de champion, Leo fait de nouveau peur. Et cette formation zougoise peut compter sur des joueurs de play-off comme Fabrice Herzog, Dario Simion ou le revenant Justin Abdelkader. Machine bien huilée avec un power-play tournant à 30,77% et un box-play à 90,91%, bien coachée, cet EVZ représente un sacré défi. A Genève, le jeu de puissance est passé de 28,14 à 14,29% depuis le début des play-off.
Entre Bienne et Zurich, on s'attend à une belle revanche de l'an dernier. Au stade des quarts de finale, les Zurichois avaient éliminé les Seelandais 4-3 alors que ces derniers avaient mené 3-2 dans la série.
Bienne donne l'impression d'avoir franchi un cap en dominant Berne en quarts, mais Zurich est un d'un tout autre calibre. Avec Marc Crawford à la bande, les Lions possèdent un coach qui sait comment cela se passe en play-off. Face à un très bon Davos, Zurich n'a pas fait traîner les choses pour l'emporter 4-1.
A Bienne, l'annonce d'une nouvelle tumeur cancéreuse détectée chez Antti Törmänen plonge tout le club dans la tristesse. Mais le coach finlandais continuera d'évoluer derrière le banc bernois. Le staff d'entraîneurs recevra en outre le soutien du directeur sportif Martin Steinegger.
Si les Biennois en sont là maintenant, c'est aussi parce qu'ils ont la chance de pouvoir compter sur Harri Säteri dans les buts. Le dernier rempart finlandais impressionne depuis son arrivée en Suisse l'été passé. En six rencontres de play-off, Säteri affiche un pourcentage d'arrêts de 94,2%.
Malgré les absences de certains cadres comme Damien Brunner, qui pourrait revenir pendant la série, Bienne a toujours su faire face. Et là aussi, même si Toni Rajala a inscrit quatre buts, des joueurs comme Hofer ou Künzle peuvent se distinguer. Quant à la défense, des joueurs comme Beat Forster, Robin Grossmann et Noah Schneeberger possèdent une belle expérience des séries.
Mais attention parce que si Säteri en impose, que dire de Simon Hrubec? Le gardien tchèque des Lions en est à 95,9% d'arrêts. Auteur de parades déterminantes, Hrubec stabilise une défense qui fait déjà partie du haut du panier avec des routiniers comme Lehtonen, Kukan, Marti, Weber et Geering.
Et en attaque, on a le sentiment que Zurich en a sous le pied. Que les Andrighetto, Texier, Lammikko, Wallmark et autres Azevedo peuvent décider à tout moment du sort d'un match. Tout cela sans oublier les soldats Chris Baltisberger et Willy Riedi. Non, Zurich est décidément une belle machine de hockey...comme Zoug.
Meilleure spécialiste suisse de skeleton de ces dernières années, Marina Gilardoni met fin à sa carrière sportive.
La St-Galloise de 35 ans a pris cette décision alors qu'elle luttait depuis plus de deux ans pour retrouver son meilleur niveau après des chutes à répétition.
Marina Gilardoni n'est plus apparue en compétition depuis les Mondiaux 2020 à Altenberg, où elle s'était parée d'argent. Elle a été victime de commotions cérébrales lors de la phase de préparation des saisons 2020/21 et 2021/22, chutant notamment très lourdement en octobre 2021 sur la piste des JO de Pékin 2022.
"Avec le recul, je dois avouer que j'avais eu beaucoup de chance ce jour-là", a d'ailleurs souligné dans un communiqué la St-Galloise, qui avait alors heurté un mur la tête la première à une vitesse d'environ 100 km/h. Elle considère même avoir vécu une deuxième naissance en ce 10 octobre 2021.
Marina Gilardoni avait fait ses débuts en Coupe du monde en décembre 2011, décrochant quatre podiums (une 2e et trois 3es places) à ce niveau. Outre son titre de vice-championne du monde, elle affiche à son palmarès une médaille de bronze (2016) et une médaille d'argent (2020) dans des championnats d'Europe.
Leader invaincu de la Super League féminine, Servette Chênois disputera ce printemps la première finale de Coupe de Suisse de son histoire.
Les Servettiennes ont dominé leurs rivales du FC Zurich 3-0 mercredi en demi-finale à Meyrin. Elles affronteront St-Gall le samedi 29 avril en finale au Letzigrund.
Battu en demi-finale en 2018 - alors qu'il évoluait en LNB - et en 2022, stoppé par le Covid en 2020 alors qu'il devait déjà affronter Zurich pour une place en finale, le SFCCF n'a pas laissé passer sa chance. Des réussites de Cassandra Korhonen (13e) et de Natalia Padilla (16e) lui ont permis de faire rapidement la différence.
Les protégées du coach Eric Sévérac ont parfaitement géré cet avantage, Sandrine Mauron scellant le score à la 84e. En quête d'un deuxième trophée après le titre national conquis en 2021, les Servettiennes tenteront de devenir le troisième club romand à s'adjuger la Coupe de Suisse dames après Sion, lauréat des deux premières éditions (1976, 1977), et Yverdon (2010, 2011).
Le SFCCF partira favori en finale face à St-Gall (5e de Super League), que les Genevoises sont allées battre 3-2 à Wil samedi dernier en championnat. Les St-Galloises ont décroché leur ticket de finaliste en s'imposant 4-3 mercredi face à Lucerne, forçant leur destin grâce à un penalty transformé par Eva Bachmann au bout des arrêts de jeu (95e).
Aryna Sabalenka (WTA 2) a subi mercredi sa troisième défaite de l'année. La Bélarusse a été stoppée par Sorana Cirstea (WTA 74) en quart de finale du tournoi WTA 1000 de Miami.
Injouable en janvier, Aryna Sabalenka s'est inclinée 6-4 6-4 devant la Roumaine. La lauréate du dernier Open d'Australie restait sur une finale à Indian Wells, où Elena Rybakina avait pris sa revanche sur la défaite subie en finale à Melbourne.
Aryna Sabalenka avait remporté ses 13 premiers matches de la saison, cueillant le titre à Adelaide 1 et à Melbourne avant de subir la loi de Barbora Krejcikova en quart de finale à Dubai fin février. Son bilan 2023 est désormais de 20 succès pour trois défaites.
La victoire de Sorana Cirstea (ex-no 21 mondial) ne constitue toutefois qu'une demi-surprise. La Roumaine avait ainsi atteint les quarts de finale à Indian Wells en battant notamment Caroline Garcia (WTA 4), qu'elle a également éliminée à Miami au 2e tour.
Vainqueur de Gand-Wevelgem dimanche, Christophe Laporte s'est également adjugé la classique A travers la Flandre.
Le Français s'est imposé en solitaire mercredi à Waregem. Stefan Küng (23e sur la ligne d'arrivée) et les autres attaquants n'ont rien pu faire.
Christophe Laporte s'est imposé avec quinze secondes d'avance sur l'Espagnol Oier Lazkano et l'Américain Neilson Powless. Le coureur de la formation Jumbo-Visma s'est échappé d'un groupe d'attaquants à quatre kilomètres de la ligne d'arrivée.
Si Laporte s'était imposé à Wevelgem grâce à une offrande de son leader, le Belge Wout Van Aert, il ne doit cette fois son succès à personne. Sur des routes empruntant certaines des difficultés du Tour des Flandres programmé dimanche, il s'est montré le plus fort et le plus intelligent.
La course de 183 km, épicée par dix-neuf difficultés (11 côtes et 8 secteurs pavés), a été débridée en l'absence des trois grands favoris du Ronde (Wout Van Aert, Tadej Pogacar et Mathieu van der Poel). Les derniers éléments d'une échappée de cinq coureurs ont été repris à moins de dix kilomètres de l'arrivée par un groupe de huit.
Stefan Küng, qui rêve de briller dimanche lors du Tour des Flandres, s'est également mêlé à la lutte pour la victoire. Le Thurgovien a tenté de combler l'écart lorsque Laporte a attaqué, sans succès. "Je n'avais plus les jambes pour le suivre", a déclaré le vice-champion du monde du contre-la-montre sur Eurosport.
La tâche de l'équipe de Suisse s'annonce pour le moins délicate dans la phase de groupes de la finale de la Coupe Davis.
La sélection du capitaine Severin Lüthi affrontera l'Australie, la Grande-Bretagne et la France du 12 au 17 septembre à Manchester.
Ce groupe B est peut-être le plus relevé des quatre. L'équipe de Suisse, qui figurait dans le quatrième chapeau lors du tirage au sort effectué mercredi à Malaga, aurait par exemple parfaitement pu se frotter à la Croatie, aux Pays-Bas et à la Suède.
Mais Marc-Andrea Hüsler, Stan Wawrinka et leurs coéquipiers n'ont pas été gâtés. Ils en découdront avec trois des quatre nations les plus titrées de l'histoire dans cette compétition: l'Australie a triomphé 28 fois, la Grande-Bretagne et la France 10. Seuls les Etats-Unis (32) ont fait mieux.
Le groupe A mettra aux prises le Canada, tenant du titre, la Suède, le Chili et l'Italie à Bologne. L'Espagne, la Serbie, la Tchéquie et la Corée du Sud en découdront à Valence (groupe C), alors que la poule D réunira la Croatie, les Pays-Bas, les Etats-Unis et la Finlande dans une ville croate qui reste à confirmer.
Les rencontres de cette phase de groupes, à laquelle la Suisse participe pour la première fois depuis la réforme de la compétition, se disputeront sur une journée avec à chaque fois deux simples et un double. Les deux premiers de chaque poule se qualifieront pour le tour final, prévu du 21 au 26 novembre à Malaga.
Alors que le CIO a poussé les fédérations sportives à réadmettre les athlètes russes et bélarusses, Swiss Olympic a confirmé sa position: les sportifs russes et bélarusses doivent toujours être exclus
De surcroît, l'association faîtière du sport suisse continue à demander que les fonctionnaires de Russie et du Bélarus n'exercent aucune fonction au sein d'organes internationaux, souligne Swiss Olympic dans un communiqué.
La Commission des athlètes de Swiss Olympic soutient cette position.
De son point de vue, les fédérations sportives suisses et leurs athlètes sont libres de décider eux-mêmes de leur participation à des compétitions internationales auxquelles des Russes (ou des Bélarusses) prennent part.
L'attaquant de Monaco et de l'équipe de Suisse Breel Embolo est blessé au genou. Selon Nice-Matin, le Bâlois devrait être absent plusieurs semaines.
Embolo (26 ans) avait dû déclarer forfait pour les deux matches de la Suisse contre le Bélarus (5-0) et Israël (2-0) mardi. Le puissant attaquant aurait reçu un coup lors de la victoire à Ajaccio le 19 mars (2-0) et souffrirait d'une entorse.
Alors que l'AS Monaco, quatrième, lutte pour une place sur le podium en Ligue 1, elle devra se passer de son attaquant suisse. En trente-huit matches, toutes compétitions comprises, il a inscrit 14 buts et réalisé quatre passes décisives.
La soirée de mardi fut douce pour Pius Suter et les Red Wings. L'attaquant zurichois a réussi deux assists au cours d'un match remporté 7-4 par Detroit face aux Pittsburgh Penguins.
Pius Suter a été crédité d'une mention d'assistance sur le 2-0, marqué par Andrew Copp à la 12e minute, et sur le 7-4, inscrit dans une cage vide par Dylan Larkin à 37 secondes de la fin du match. Il affiche désormais 23 points, dont 10 assists, à son compteur 2022/23.
L'homme du match fut David Perron, qui a signé un triplé. Cette victoire permet aux Red Wings de rester mathématiquement dans la course pour une place en play-off. Ils sont revenus à 9 points de Pittsburgh, qui s'accroche à la seconde wild card disponible à l'Est après avoir perdu six de ses huit derniers matches.
L'Argentine a largement battu la modeste équipe de Curaçao 7-0 mardi.
Ce match amical a tourné au gala pour les nouveaux champions du monde, grâce notamment à un triplé de Lionel Messi qui a passé le cap symbolique des 100 buts inscrits en sélection.
Dans une partie complètement déséquilibrée, l'Argentine menait déjà 5-0 peu après la demi-heure de jeu après trois buts de Messi (19e, 32e, 36e), Nicolas Gonzalez (22e) et Enzo Fernandez (34e). Angel di Maria sur penalty (78e) et Gonzalo Montiel (86e) ont corsé une addition qui aurait pu être beaucoup plus lourde tant le déséquilibre était grand entre les deux formations.
Messi, iconique capitaine de l'Albiceleste couronnée en décembre au Qatar, comptabilise désormais 102 buts sous le maillot rayé bleu ciel et blanc. Il est troisième du classement mondial des meilleurs buteurs en sélection nationale derrière le Portugais Cristiano Ronaldo (122 réalisations) et l'Iranien Ali Daei (109).
Atlanta s'accroche à la 8e place dans la Conférence Est de NBA. Les Hawks de Clint Capela ont battu Cleveland 120-118 mardi pour cueillir un 38e succès en 76 matches.
Les Hawks restent à égalité avec Toronto, qui a pour sa part dominé Miami dans le même temps, alors qu'il reste six matches à disputer en saison régulière. Leur place dans les barrages d'accession aux play-off n'est pas encore assurée, Washington (11e/34 victoires-42 défaites) et Indiana (12e/33-43) ayant encore leur chance.
Emmené par Dejounte Murray (29 points), Atlanta a forcé la décision en réussissant deux paniers consécutifs alors que les Cavaliers de Donovan Mitchell (44 points) étaient revenus à 115-115 à 2'00'' du "buzzer", dont un "alley oop" signé Clint Capela avec 1'46'' à jouer. Le Genevois a également capté 2 rebonds défensifs précieux dans les deux dernières minutes de jeu.
La soirée fut toutefois loin d'être idéale pour le pivot meyrinois, malgré ses 12 points et 10 rebonds réussis en 27' de jeu. Il a, ainsi, terminé cette partie avec un différentiel de -14. A l'inverse, son remplaçant Onyeka Okongwu a sorti le grand jeu, cumulant 21 points, 9 rebonds et 3 contres en 20' passées sur le parquet, pour un différentiel de +15.
"Je tiens en premier lieu à féliciter mes joueurs. Les dix jours passés ensemble furent une vraie réussite !" Il n'était sans doute pas aisé de trouver un sélectionneur plus heureux que Murat Yakin.
"Nous avons battu Israël 3-0 d'une manière souveraine. Nous avons témoigné d'une concentration extrême. Nous avons très bien joué sur le plan offensif. En défense, nous n'avons rien laissé passer, poursuit le Bâlois qui assure avoir trouvé le "bon" système avec son 4-3-3 résolument porté vers l'avant. "Zakaria a su s'imposer comme no 6. Quant à Xhaka et à Freuler, ils peuvent désormais s'exprimer beaucoup mieux sur le plan offensif."
Murat Yakin est, bien sûr, revenu sur la première titularisation de Zeki Amdouni. "Trois matches avec nous, deux buts déjà: son intégration se passe très bien, sourit le sélectionneur. On voit qu'il est en forme. Qu'il traverse une très belle période. On voit aussi qu'il joue à l'instinct. Comme un footballeur venu de la rue. Sa grande force est peut-être qu'il peut jouer sur tout le front de l'attaque."
"Ce fut une performance de choix, se félicite pour sa part Granit Xhaka. Nous voulions classer l'affaire au plus vite. Nous l'avons fait juste après la pause. Avec deux victoires en deux matches, aucun but encaissé, huit marqués et des occasions à foison: je ne crois pas que l'on puisse faire beaucoup mieux..."
"La patience a été la clé du succès, souligne enfin Ruben Vargas, l'homme du 1-0. Sur un plan personnel, je suis heureux d'être à nouveau en pleine possession de mes moyens. J'espère pouvoir maintenant enchaîner avec Augsbourg."
Grâce à un doublé de son milieu Scott McTominay, l'Ecosse a pris un départ idéal dans le groupe A des éliminatoires pour l'Euro 2024 en battant l'Espagne (2-0).
Après la victoire samedi contre Chypre (3-0), avec déjà un doublé du milieu de Manchester United, l'Ecosse a six points en deux matches contre trois pour l'Espagne qui avait battu la Norvège sur le même score.
Les coéquipiers de Erling Haaland, blessé, ne comptent qu'une unité après deux matches, n'ayant pu faire mieux que 1-1 en Géorgie un peu plus tôt.
Dans un Hampden Park en fusion, les hommes de Steve Clarke ont démarré les deux périodes en trombe avant de faire le dos rond face à des Espagnols qui ont eu le ballon les trois-quarts du temps.
Dès la 7e minute de jeu, le latéral de Liverpool Andy Robertson a profité d'une glissade de celui de Tottenham, Pedro Porro, pour centrer en retrait et la reprise de McTominay a trompé le gardien de Chelsea, Kepa, pour un but 100% Premier League (1-0, 7e).
Le scénario s'est presque répété à la 6e minute de la seconde période quand Kieran Tierney, parti de son poste de défenseur axial gauche, s'est lancé dans un long rush le long de la ligne de touche pour voir son centre, mal repoussé par Eric Garcia, être repris de volée par McTominay pour doubler la mise (2-0, 51e).
Plus encourageant encore pour les Ecossais, dans la perspective d'une qualification pour l'Allemagne, l'Espagne a eu très peu d'actions vraiment dangereuses, surtout en seconde période.
Joselu, qui avait fêté sa première sélection à 32 ans par un doublé contre les Norvégiens - il a depuis fêté ses 33 ans lundi- a été moins en réussite avec une tête sur le gardien (20e) avant de trouver la barre quatre minutes plus tard.
A la 28e minute, une tête puissante de Rodri, de peu au-dessus, a aussi fait pousser un énorme soupir de soulagement au public écossais.
Mais en finissant avec un tir en moins (8 contre 9) et autant de tirs cadrés (3) que leurs adversaires, les Espagnols ont montré des limites offensives inquiétantes pour le deuxième match en poste de Luis de la Fuente.
Ce n'est pas la performance du siècle. Elle est toutefois la bienvenue après le funeste huitième de finale de la Coupe du monde. En trois jours seulement, la Suisse a pris le bon cap vers l'Euro 2024.
Victorieuse 5-0 du Bélarus samedi à Novi Sad, la Suisse n'a pas manqué ses retrouvailles avec son public. A Genève, elle a battu Israël 3-0 pour partager la tête du groupe I du tour préliminaire de l'Euro 2024 avec la Roumanie. Sans faire injure au Kosovo d'Alain Giresse, ces deux formations devraient garder aisément la main jusqu'à la fin de cette campagne pour une qualification sans histoire et sans frayeur.
Après quatre rencontres sans la moindre victoire entre 2004 et 2009, ce premier succès face à Israël dans un match officiel souligne combien la Suisse a grandi depuis quatorze ans. Murat Yakin recueille les fruits du travail de ses deux prédécesseurs pour qu'un tel match ne soit plus depuis longtemps un match piège.
Même sans Xherdan Shaqiri et sans Breel Embolo, l'équipe peut faire parler ses individualités pour forcer la décision. Ainsi, un Remo Freuler aura su faire le bon geste pour amener les deux premiers buts. Celui qui a inscrit le goal de la victoire en décembre dernier contre la Serbie fut l'homme du match.
Signer un hat-trick parfait trois jours plus tôt ne vous assure pas une place de titulaire: Renato Steffen, le héros de Novi Sad, a connu cette infortune pour céder sa place à Zeki Amdouni dans un onze à nouveau articulé en 4-3-3. Face à un adversaire plus coriace que le Bélarus mais tout aussi timoré avec aucune véritable occasion à son crédit Amdouni et ses coéquipiers ont pris leur temps avant de donner leur pleine mesure.
Après un penalty provoqué à la 29e minute par Cedric Itten mais finalement refusé par la VAR, la Suisse est sortie de sa somnolence grâce à une action d'école pour l'ouverture du score de la 39e. Trouvé par Denis Zakaria, Amdouni adressait un centre que Remo Freuler prolongeait de la tête vers Ruben Vargas. Le Lucernois battait à bout pourtant le gardien Omri Glazer pour sa cinquième réussite en sélection.
Déjà très à son avantage à Novi Sad, Vargas était, trois minutes après son but, à l'origine d'une rupture qui aurait pu permettre à Amdouni de doubler la mise. Mais le Genevois butait sur Glazer. Sur ces deux actions, les deux hommes ont su justifier la confiance du sélectionneur. Même si tout ne fut pas parfait, notamment chez Amdouni, la vie qu'ils amènent sur les ailes procure un souffle nouveau à l'équipe.
Ils le démontraient dès la reprise avec le 2-0 qui était aussi beau que le 1-0. Itten déviait pour Vargas dont le centre était à nouveau pour Freuler. Le demi de Nottingham voyait sa frappe repoussée par Glazer, mais comme l'histoire de ce match devait être belle, Amdouni avait bien suivi pour inscrire son douzième but de l'année, sans doute le plus facile. Cinq minutes plus tard, Silvan Widmer enfonçait le clou avec une tête imparable sur un service de Zakaria. Le match a très vite tourné à la démonstration pour le plus grand plaisir des 14'819 spectateurs présents dont un certain Roger Federer.