Pia Sundhage et ses joueuses étaient déçues après la défaite contre la Norvège (2-1) en ouverture de l'Euro. Mais les regrets étaient déjà nuancés par tout ce que la Suisse a réussi à Bâle.
"Je suis très déçue, mais demain nous aurons l'occasion de revoir toutes les choses qui ont fonctionné", a déclaré la sélectionneuse suédoise en conférence de presse d'après-match. "Tout ce qu'on a bien fait va nous aider pour redonner confiance aux joueuses."
La technicienne a souligné l'élan offensif de son équipe lors d'une première mi-temps que Viola Calligaris a qualifiée de "parfaite". "Dans l'ensemble, nous avons joué un bon match", a dit Sundhage. "Nous avons particulièrement bien attaqué dans les 45 premières minutes pour briser la défense à quatre de la Norvège."
La sélectionneuse de l'équipe de Suisse a préféré se réjouir de la façon dont ses joueuses ont empoigné ce match attendu depuis des mois, devant un public jamais vu pour un match de football féminin en Suisse. "Elles ont complètement embrassé la pression. Je n'avais jamais vu un tel vestiaire avant le match. Ca a commencé déjà durant le trajet jusqu'au stade. J'ai vu des joueuses d'ordinaire silencieuses prendre la parole. Il faut qu'elles gardent cette voix et ce même +body language+ pour la suite de la compétition", a-t-elle appuyé.
Lia Wälti et ses coéquipières auront l'occasion de montrer la même envie dimanche à Berne face à l'Islande. Un adversaire "très différent" de la Norvège, et qui se retrouve lui aussi pratiquement dos au mur après sa défaite initiale face à la Finlande mercredi à Sion (1-0).
L'équipe de Suisse a perdu le match d'ouverture de "son" Euro mercredi à Bâle. Face à la Norvège, les joueuses de Pia Sundhage ont mené au score après une superbe entame mais se sont inclinées 2-1.
La fête aurait pu être totale sur les bords du Rhin. Une Suisse dominatrice, des joueuses enthousiasmantes poussées par un Parc Saint-Jacques quasi plein (plus de 34'000 spectateurs) et une ouverture du score méritée: le scénario était parfait. Jusqu'à ce que la Norvège ne renverse la table en l'espace de cinq minutes, en début de deuxième période.
Dès le coup de sifflet initial de l'arbitre roumaine Alina Pesu, les Suissesses ont pourtant fait tout juste, se montrant aussi précises dans leurs transmissions que généreuses dans leur engagement. Après moins d'une minute de jeu, Iman Beney faisait déjà entrer le ballon dans la surface scandinave, le premier frisson de cette chaude et festive soirée bâloise.
Riesen, systématiquement lancée dans le bon tempo par une Lia Wälti finalement titulaire - elle revient d'une blessure à un genou - et en pleine possession de ses moyens, a d'abord tenté de trouver ses coéquipières dans la surface. Mais ni par les airs, ni à ras de terre la joueuse de l'Eintracht Francfort n'est parvenue à faire l'ultime différence.
C'est donc naturellement qu'elle a décidé de prendre sa chance, sans doute galvanisée par la frappe puissante de Géraldine Reuteler qui venait de s'écraser sur la barre transversale de Cecilie Fiskerstrand, manquant ainsi de faire rugir le Parc Saint-Jacques (24e). Nadine Riesen, elle, a vu son tir franchir la ligne pour offrir à la Suisse une ouverture du score plus que méritée.
Les Suissesses ont eu le mérite de ne pas craquer, et l'introduction de Sydney Schertenleib à l'heure de jeu leur a redonné de l'allant, Reuteler forçant Fiskerstrand à une parade de grande classe (66e). Elles ont même cru obtenir une autre chance d'égaliser lorsque Mme Pesu a indiqué le point de penalty (72e), juste après l'échec d'Ada Hegerberg dans ce même exercice (70e). Mais un hors-jeu signalé par la VAR a ôté l'espoir d'un deuxième but helvétique.
Avec cette défaite initiale, la Suisse se retrouve déjà en difficulté dans le groupe A. Il lui reste deux matches, contre deux adversaires a priori plus abordables, pour inverser la tendance et obtenir son billet pour les quarts de finale. Le premier se déroulera dimanche à Berne face à l'Islande.
L'équipe de Suisse M19 a signé l'exploit en 8e de finale de "sa" Coupe du monde. Les protégés du coach Ivan Rudez ont battu la France 86-79 après prolongation mercredi soir à Lausanne.
Les jeunes Helvètes ont témoigné d'une immense force de caractère face aux Tricolores, sous les yeux des vice-champions du monde de 3x3 (Jonathan Dubas, Jonathan Kazadi et les frères Natan et Thomas Jurkovitz). Ils semblaient pourtant au bord de la rupture à la 33e, se retrouvant menés 64-49 après avoir encaissé 15 points d'affilée.
Les espoirs suisses, qui avaient déjà effacé un handicap de 12 points (38-26 à la mi-temps) pour revenir à 49-49 à la 29e, ont arraché la prolongation en concluant le quatrième quart sur un partiel de 17-2. Et ils ont poursuivi sur leur lancée, inscrivant les 6 premiers points en "overtime" pour mener 72-66.
Fer de lance de cette équipe, Dayan Nessah (22 points, 15 rebonds et 5 assists mercredi) a assommé les Français en rentrant un tir à 3 points à 1'48 de la fin de la période supplémentaire (75-68). L'ailier-fort de la George Washington University et ses partenaires ont parfaitement géré cet avantage.
La Suisse, qui a aussi pu compter sur l'adresse d'Olivier Sassella (25 points, à 5/9 à 3 points), peut donc continuer à rêver d'une impensable médaille. Elle défiera vendredi en quart de finale la Nouvelle-Zélande. En cas de nouvel exploit, elle pourrait se frotter aux grands favoris, les Etats-Unis, en demi-finale.
Les têtes continuent de tomber à Wimbledon. Finaliste malheureuse l'an dernier sur le gazon londonien, Jasmine Paolini (no 4) a été sortie dès le 2e tour mercredi.
L'Italienne s'est inclinée 4-6 6-4 6-4 devant la Russe Kamilla Rakhimova (WTA 80) sur le court no 3. Cette défaite prématurée la fera reculer au mieux de la 5e à la 8e place du classement WTA à l'issue de cette quinzaine.
Cinquième membre du top 10 à connaître l'élimination, Jasmine Paolini n'a pas trouvé la solution à la relance après le gain du premier set. Elle n'a pas réussi le moindre break dans les deux dernières manches d'une partie qui aurait certainement pu épouser un autre scénario si l'Italienne avait converti l'une des quatre balles de break qu'elle s'est offertes à 6-4 1-0.
Le match d'ouverture de l'Euro dames a souri à la Finlande. Les Finlandaises se sont imposées 1-0 face à l'Islande mardi à Thoune dans le cadre du groupe A, celui de la Suisse.
Il a fallu attendre la 70e minute pour voir la Finlande débloquer la situation. L'expulsion onze minutes plus tôt de l'Islandaise Hildur Antonsdottir pour un deuxième avertissement aura finalement changé la physionomie du match.
C'est la remuante Katariina Kosola, très en vue dans le premier quart d'heure avec deux occasions franches, qui a inscrit le premier but de cet Euro. Après un crochet, la milieu de Malmö FF a trompé la gardienne islandaise Cecilia Runarsdottir d'une jolie frappe du pied droit armée dans les seize mètres.
L'Islande, qui avait perdu sa capitaine Glodis Viggosdottir (blessée) à la mi-temps, a su réagir. Mais ses occasions furent rares. Sur la plus nette, Sveindis Jonsdottir, idéalement placée à l'orée des seize mètres, a manqué son affaire. Agla Albertsdottir a quant à elle trouvé le cadre à la 85e, mais son tir lointain n'avait pas de quoi inquiéter la gardienne finlandaise Anna Koivunen.
Incertaine, Lia Wälti est bien titulaire pour le match d'ouverture de l'Euro 2025 entre la Suisse et la Norvège. Sydney Schertenleib commencera en revanche sur le banc dès 21h00 au Parc Saint-Jacques.
La sélectionneuse de l'équipe de Suisse Pia Sundhage a donc choisi de lancer sa capitaine dès ce premier match capital. La milieu de terrain d'Arsenal évoluera dans l'entrejeu aux côtés de Smilla Vallotto et Noemi Ivelj. La Vaudoise Sandrine Mauron fait les frais du retour de Wälti dans le onze de départ.
Aucun autre changement n'est à signaler par rapport à l'équipe qui a battu la République tchèque jeudi dernier à Winterthour (4-1) lors du dernier match de préparation de la Suisse. Livia Peng est titulaire dans les buts derrière une charnière de trois défenseuses: Calligaris, Stierli, Maritz. Iman Beney et Nadine Riesen occuperont les rôles de piston.
En attaque, Sundhage fait à nouveau confiance au duo Riola Xhemaili et Géraldine Reuteler. Les deux joueuses avaient marqué les deux premiers buts suisses contre la Tchéquie.
La composition suisse: Peng; Beney, Calligari, Stierli, Maritz, Riesen; Ivelj, Wälti, Vallotto; Reuteler, Xhemaili.
Carlos Alcaraz (no 2) a décroché mercredi son 20e succès consécutif sur le circuit. L'Espagnol a dominé Oliver Tarvet, tombeur du Zurichois Leandro Riedi lundi, en trois sets au 2e tour de Wimbledon.
Double tenant du titre sur le gazon londonien, Carlos Alcaraz s'est imposé 6-1 6-4 6-4 en 2h16' devant le qualifié britannique, 733e du classement ATP. Il n'a donc pas connu les mêmes tourments que dans son 1er tour, conclu en cinq sets et quelque 4h30 face au vétéran italien Fabio Fognini lundi.
Joueur universitaire aux Etats-Unis (San Diego), Oliver Tarvet a montré de belles choses sur le Centre Court de Church Road. Notamment à l'entame des deux premiers sets: il s'est ainsi procuré trois balles de break dès le premier jeu du match - en vain -, et s'est emparé du service adverse d'entrée dans la deuxième manche.
Mais Carlos Alcaraz - qui vise un deuxième doublé Roland-Garros/Wimbledon consécutif - a su élever son niveau de jeu dès qu'il le fallait afin d'éviter la peau de banane. Il affrontera en 16e de finale le Canadien Félix Auger-Aliassime (no 25) ou l'Allemand Jan-Lennard Struff (ATP 125).
Aitana Bonmati "évolue positivement" après sa méningite virale.
Mais la double Ballon d'or en titre n'est pas sûre d'affronter le Portugal mercredi pour débuter l'Euro en Suisse, a indiqué mardi la sélectionneuse espagnole Montserrat Tome.
"Elle a envie de jouer, mais il faut la freiner", a résumé Tome face à la presse, cinq jours après le diagnostic de sa joueuse vedette, fiévreuse la semaine dernière, brièvement hospitalisée et qui a rejoint ses coéquipières lundi soir à Lausanne.
Mardi, Aitana Bonmati a entamé l'entraînement sur un vélo statique, avant de rejoindre les championnes du monde pour la fin de la session, mais en travaillant "complètement à part", selon la sélectionneuse.
"D'après ce que les services médicaux me transmettent, son évolution est positive. Ce qui prime, c'est la santé", a poursuivi Montserrat Tome, précisant que la gardienne Cata Coll se rétablissait elle aussi après une amygdalite.
Interrogée sur le statut de favorite des Espagnoles, victorieuses coup sur coup du Mondial 2023 puis de la Ligue des Nations 2024, la sélectionneuse a assuré que ce n'était "pas quelque chose que nous discutons en interne".
"Il y a l'Angleterre, la championne en titre, l'Allemagne qui a gagné huit fois... C'est vrai que l'Espagne a un grand potentiel et que nous avons une haute exigence", a-t-elle commenté.
Pajtim Kasami quitte le FC Sion. L'ancien international suisse (12 sélections) et le club valaisan ont décidé d'un commun accord de mettre fin à leur contrat, a annoncé la formation sédunoise.
Le milieu de 33 ans était revenu au FC Sion en février dernier, après un premier passage de 2017 à 2020, avec un contrat portant jusqu'en juin 2026. ll n'a été aligné qu'à neuf reprises en Super League durant la deuxième moitié de l'exercice 2024/25.
"Cette décision a été prise dans le respect mutuel, afin de permettre aux deux parties de poursuivre leur chemin respectif dans les meilleures conditions", écrit le FC Sion dans son communiqué.
Aryna Sabalenka (no 1) a maîtrisé son sujet dans son 2e tour à Wimbledon.
La Bélarusse s'est imposée en deux sets face à l'une des joueuses les plus dangereuses ne figurant pas parmi les têtes de série, Marie Bouzkova.
Sabalenka a dominé la Tchèque, 48e mondiale, 7-6 (7/4) 6-4 en 1h35' sur le Centre Court. Forfait sur blessure l'an dernier, privée de tournoi en 2022 comme tous les joueurs russes et bélarusses à la suite de l'invasion de l'Ukraine, elle n'avait jusqu'ici dépassé qu'à deux reprises le 2e tour sur le gazon londonien.
Aryna Sabalenka a dû s'employer face à Marie Bouzkova, qui s'est ainsi retrouvée à deux points du gain du premier set à 6-5 sur son service. La Bélarusse a simplement mieux négocié les moments décisifs de cette première manche. Un seul break - réalisé à 2-2 - lui a suffi pour faire la différence au deuxième set.
Demi-finaliste de cette deuxième levée du Grand Chelem en 2021 et en 2023, Aryna Sabalenka subira un nouveau test au tour suivant. Elle retrouvera en 16e de finale soit la chouchou du public, la Britannique Emma Raducanu (WTA 40), soit la lauréate de l'édition 2023 de Wimbledon Marketa Vondrousova (WTA 73).
Encore favori cette année, Tadej Pogacar cultive une relation contrariée avec le Tour de France. L'épreuve a grandement participé à sa gloire, mais ce n'est pas toujours la course qui l'amuse le plus.
C'est au détour d'une conversation avec les médias avant le Critérium du Dauphiné début juin que le Slovène a lâché une petite bombe. Il a suggéré que la plus grande course du monde relevait à ses yeux plus d'une obligation professionnelle que d'un véritable choix du coeur.
"J'ai envie d'expérimenter des choses nouvelles pour ne pas tomber dans la routine et m'ennuyer. Sinon je me lasserais vite et c'est la raison principale pourquoi j'aime changer mon programme année après année. Malheureusement, je suis coincé tous les ans avec le Tour", a-t-il lancé avec flegme alors qu'on évoquait avec lui son calendrier de courses.
Gagner ne serait-ce qu'une étape suffit à sauver le bilan annuel de beaucoup d'équipes. Difficile d'imaginer dès lors Pogacar manquer le grand rendez-vous de juillet, même s'il disait en décembre déjà qu'il tenterait bien une année le doublé Giro-Vuelta, soit les deux autres grands Tours.
En cinq participations, il a gagné le Tour trois fois et fini deux fois deuxième. En chemin, il a remporté 17 étapes alors que son grand rival Jonas Vingegaard est scotché à 4. A ce rythme, il pourrait battre le record de Mark Cavendish qui en a gagné 35 en quinze participations.
Il bat les meilleurs grimpeurs en montagne, les plus grands rouleurs sur le contre-la-montre et ferraille avec les Van der Poel et Van Aert sur les étapes de puncheurs. Parfois, il se mêle aux sprints massifs, juste "pour le fun".
Cette année, il a couru sept courses d'un jour, pour quatre victoires (Strade Bianche, Tour des Flandres, Flèche wallonne, Liège-Bastogne-Liège) et trois podiums (Milan-San Remo, Paris-Roubaix, Amstel Gold Race) lors d'un printemps terriblement divertissant où il a dit s'être amusé comme un petit fou.
"J'aime les classiques, c'est de l'adrénaline pure", explique-t-il, alors qu'un grand Tour représente "de la souffrance sur trois semaines", où il faut aussi savoir doser ses efforts, ce qui n'est pas exactement son point fort. Le protocole (podium, interviews, contrôle antidopage,...) peut aussi lui peser.
Bayer Leverkusen a engagé le défenseur central anglais Jarell Quansah (22 ans), qui appartenait à Liverpool. Il a signé un contrat valable jusqu'en été 2030 avec le club allemand.
Récent champion d'Europe M21 avec l'Angleterre, Quansah doit devenir le patron de la défense du Bayer à la place de Jonathan Tah, parti au Bayern Munich. Leverkusen a déboursé une somme estimée entre 30 et 40 millions d'euros pour finaliser le transfert.
Jarell Quansah, dont le contrat avec les Reds courait jusqu'en 2029, effectue ainsi le chemin inverse de Florian Wirtz et Jeremie Frimpong. Tous deux se sont récemment engagés avec Liverpool en provenance du Bayer Leverkusen.
Le Borussia Dortmund du gardien suisse Gregor Kobel s'est qualifié pour les quarts de finale du Mondial des clubs. A Atlanta, les Allemands ont battu Monterrey 2-1 grâce à un doublé de Guirassy.
Le BVB sera opposé au prochain tour au Real Madrid pour ce qui constituera un remake de la finale de la Ligue des champions 2024. Le Borussia est la cinquième équipe européenne à atteindre les quarts après le Real, le Paris Saint-Germain, le Bayern Munich et Chelsea. Palmeiras et Fluminense seront les deux clubs sud-américains en lice alors que les Saoudiens d'Al-Hilal constituent la surprise du plateau.
Le BVB le doit à son avant-centre Serhou Guirassy, sur sa lancée d'une saison remarquable. Il a marqué deux fois (14e/24e), à chaque fois après une collaboration avec l'ailier Karim Adeyemi. Guirassy a ensuite manqué deux occasions d'enfoncer le clou (31e/34e).
L'équipe mexicaine a commencé à solliciter Kobel, qui a mis son veto à plusieurs reprises. Au retour des vestiaires, l'attaquant German Berterame a redonné espoir aux siens en marquant d'une tête dans le petit filet après un corner (48e).
Si habitué à faire basculer les matches à fort enjeu tout au long de sa carrière, avec le Real Madrid et la sélection espagnole, le vétéran de 39 ans ne réalisera pas son rêve de croiser la route des Merengues. Le Borussia, trop intermittent, devra quant à lui en faire un peu plus pour rallier les demi-finales samedi.
"Nous sommes prêtes!" A la veille du match d'ouverture de "son" Euro face à la Norvège, la sélectionneuse de l'équipe de Suisse Pia Sundhage a tenu une conférence de presse résolument optimiste.
"Jouer un match d'ouverture de l'Euro à domicile, c'est bien plus qu'un simple match de football", a déclaré la Suédoise, qui a répondu aux questions des médias suisses et étrangers à Bâle. "Je suis fière du travail accompli par les joueuses et le staff. Nous sommes prêtes!"
Pia Sundhage a notamment été interrogée sur la pression à laquelle vont faire face ses joueuses durant la compétition. "Je dis toujours aux joueuses d'épouser la pression. C'est un privilège de jouer sous pression. Nous avons essayé de marteler cela et je crois que toutes les joueuses l'ont bien compris", a répondu la Suédoise, qui s'exprimait au côté de sa capitaine Lia Wälti.
La technicienne de 65 ans a tenu le même discours concernant Sydney Schertenleib, qui elle est entrée en jeu lors de la répétition générale victorieuse contre la Tchéquie jeudi (4-1). "Tout le monde sait que Sydney est un talent phénoménal lorsqu'elle est au top de sa forme. Elle jouera durant le tournoi, mais on verra si ce sera déjà le cas mercredi", a indiqué Sundhage.
Si elle n'a pas donné plus d'indices concernant sa composition d'équipe, la Suédoise a livré quelques pistes sur la façon dont allait se comporter son équipe pour ce match d'ouverture. "La clé, c'est d'être compact au milieu du terrain. Mais nous devons aussi marquer des buts! Avec notre façon d'attaquer, je pense que nous avons les moyens de briser la défense à quatre de la Norvège, que ce soit dans l'axe ou sur les côtés du terrain", a-t-elle estimé.
Islande et Finlande ouvriront les feux mardi dans l'Euro dames 2025, dès 18h à Thoune, trois heures avant le Suisse-Norvège programmé à Bâle dans ce groupe A.
La victoire est impérative pour les deux équipes dans l'optique d'une place en quarts de finale.
Les Islandaises abordent ce premier choc nordique avec les faveurs de la cote. Elles disputent ainsi leur cinquième phase finale consécutive dans un championnat d'Europe. Mais elles n'ont atteint qu'une seule fois les quarts de finale, et n'ont gagné qu'un seul des 13 matches qu'elles ont joués dans un tournoi final.
La sélection féminine finlandaise a pour sa part déjà atteint le dernier carré d'un Euro. Mais cette performance de choix remonte à 20 ans exactement. Les Finlandaises préfèrent certainement se remémorer d'autres souvenirs: elles ont remporté les trois duels livrés face à la Norvège, le plus récent en 2023.