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Pogacar récidive ++ Shiffrin est the GOAT

epa10515355 Slovenian rider Tadej Pogacar of UAE Team Emirates celebrates while crossing the finish line to win the seventh stage of the Paris-Nice cycling race over 142,80km from Nice to Col de la Co ...
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Pogacar récidive ++ Shiffrin est the GOAT

Elles sont là, elles sont fraîches! Les infos sportives à ne pas rater.
02.03.2023, 16:3111.03.2023, 17:32
team watson / ats

Coupe Spengler: Fribourg bat Sparta Prague 5-1

Attilio Biasca vient d'ouvrir le score pour Fribourg
Attilio Biasca vient d'ouvrir le score pour FribourgImage: KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER

Tenant du trophée, Fribourg-Gottéron a parfaitement réussi son entrée dans la Coupe Spengler 2025 à Davos. Les Dragons ont battu Sparta Prague 5-2 dans le groupe Torriani.
Les Fribourgeois ont eu le bonheur d'ouvrir le score après 1'21 de jeu seulement, grâce à Biasca, qui transformait une passe de Bertschy. Ils ont ensuite creusé l'écart en profitant à deux reprises d'une supériorité numérique.
C'est encore Biasca qui a signé le 2-0 à la 39e sur un service de Sörensen, avant que ce dernier n'assiste Borgström pour le numéro trois après 19 secondes de jeu seulement dans l'ultime période. Sörensen s'est mué en buteur à la 49e après une belle séquence et une passe de Rathgeb. Le Sparta a sauvé l'honneur en fin de match par Kousal (51e) et Spacek (60e), mais Sörensen avait entretemps marqué dans la cage vide à 1'34 de la fin.
Cette victoire convaincante permettra aux Dragons de bénéficier d'une journée de repos samedi. Pour leur part, les Tchèques seront aux prises avec IFK Helsinki.

Décès de Jean-Louis Gasset

Jean-Louis Gasset est décédé
Jean-Louis Gasset est décédéImage: KEYSTONE/EPA

L'entraineur et figure emblématique du football français Jean-Louis Gasset est mort vendredi à l'âge de 72 ans, a indiqué le club de Montpellier, pour qu'il a été successivement joueur et coach.
L'ancien milieu de terrain a passé la quasi-totalité de sa carrière de joueur à Montpellier (1975-85), contribuant à l'essor de ce club de quartier co-fondé par son père Bernard avec Louis Nicollin, avant d'y être entraineur à plusieurs reprises, la dernière fois il y a moins d'un an.
"Enfant du club, il a marqué tous ceux qui l'ont croisé par son professionnalisme, sa gentillesse et sa soif de transmission", a réagi le MHSC, soulignant avoir "perdu l'une de ses figures emblématiques". "Notre tristesse est immense lorsque l'on se rappelle de son sourire, de sa voix inimitable et de son sens aiguisé de la formule", a ajouté le club héraultais.
Natif de Montpellier, Jean-Louis Gasset n'a eu de cesse de revenir dans son club de coeur. Mais il a aussi entrainé d'autres clubs français parmi lesquels Saint-Etienne, Bordeaux ou encore plus récemment l'Olympique de Marseille.
Longtemps adjoint indissociable de Laurent Blanc, à Bordeaux, avec les Bleus (de 2010 à 2012) puis avec le Paris St-Germain (de 2013 à 2016), il a en outre été sélectionneur de la Côte d'Ivoire, jusqu'à la dernière CAN 2023, démissionnant au beau milieu d'un tournoi que les Elephants avaient finalement remporté à domicile.

Jamiro Reber signe pour deux ans à Fribourg

L'international M20 Jamiro Reber (6) rejoindra Fribourg l'été prochain
L'international M20 Jamiro Reber (6) rejoindra Fribourg l'été prochainImage: KEYSTONE/EPA TT NEWS AGENCY

Fribourg-Gottéron s'est attaché les services d'un autre espoir helvétique. Les Dragons ont annoncé vendredi l'arrivée de Jamiro Reber (19 ans), qui débarquera durant l'été 2026.
L'attaquant bernois de 19 ans, qui représente la Suisse lors du Mondial M20, a signé un contrat de deux ans avec Fribourg. Il évolue actuellement au HV71, club de 1re division suédoise pour lequel il a inscrit 3 buts depuis le début de la saison.
L'arrivée de Jamiro Reber confirme le rajeunissement d'une équipe qui perdra au terme de la saison son emblématique capitaine Julien Sprunger. Il retrouvera d'autres grands espoirs du hockey suisse comme Ludvig Johnson, qui joue déjà à Gottéron, ou Jonas Taibel qui rejoindra aussi les bords de la Sarine l'été prochain.

Nouvelles arrestations dans le scandale des paris en Turquie

Le scandale des paris en Turquie prend de l'ampleur
Le scandale des paris en Turquie prend de l'ampleurImage: KEYSTONE/EPA/ERDEM SAHIN

Le scandale des paris dans le football turc ne cesse de prendre de l'ampleur. De nouvelles arrestations ont eu lieu, dont celle d'un ancien haut responsable de Galatasaray.
Selon des médias turcs concordants, des mandats d'arrêt ont été émis contre 29 personnes supplémentaires. Parmi elles figure l'ancien vice-président du Galatasaray Istanbul, Erden Timur (44 ans).
Lors d'une opération simultanée menée dans onze provinces, 24 personnes ont déjà été arrêtées, dont Timur ainsi que 14 footballeurs. Une personne est déjà en prison pour un autre délit et les recherches se poursuivent pour les autres suspects.
Selon les médias, le parquet général d'Istanbul a indiqué que l'examen des comptes bancaires de Timur avait permis de constater qu'il avait effectué des transactions financières suspectes et qu'il avait ainsi enfreint plusieurs lois. Les joueurs auraient quant à eux parié sur l'issue de matches.
Plus de 1500 personnes concernées Le scandale des paris secoue le football turc depuis plusieurs semaines. Fin octobre, la Fédération turque (TFF) avait rendu publiques des accusations selon lesquelles 152 arbitres au total auraient activement placé des paris.
Les clubs et les joueurs font également l'objet d'une enquête: 149 arbitres et plus de 1000 joueurs ont été suspendus jusqu'à présent pour la durée de l'enquête. 27 acteurs de la Süperlig, la 1re division turque, sont concernés, dont des joueurs des clubs de pointe Galatasaray, Fenerbahce et Besiktas ainsi que Trabzonspor. D'autres dirigeants de clubs figurent également parmi les suspects. Au total, plus de 570 arbitres actifs seraient désormais impliqués.

Wemby et les Spurs gâchent le Noël du champion

Wembanyama (à gauche) et les Spurs ont à nouveau battu le Thunder jeudi
Wembanyama (à gauche) et les Spurs ont à nouveau battu le Thunder jeudiImage: KEYSTONE/AP/Gerald Leong

Les Spurs ont battu pour la troisième fois en moins de deux semaines le Thunder, champion en titre. San Antonio a dominé Oklahoma City 117-102 lors de la traditionnelle journée NBA de Noël jeudi.
A Las Vegas le 13 décembre (111-109), à San Antonio mardi (130-110) puis en Oklahoma jeudi, les parquets changent mais le résultat reste le même en faveur des San Antonio Spurs, équipe en progrès devenue la bête noire du champion, pourtant intraitable avec les autres formations NBA.
Pour ce nouveau choc de la Conférence Ouest, les Texans, en noir, ont joué le rôle du Père Fouettard, ont pris 17 points d'avance dans le troisième quart. Victor Wembanyama, toujours en sortie de banc depuis son retour de blessure il y a deux semaines, a été sifflé par le public et ciblé par les défenseurs locaux, qui n'ont pas retenu leurs coups, avec plus ou moins de subtilité.
Sans faire une immense impression sur la feuille de statistiques, "Wemby" (19 points, 11 rebonds, 2 assists, 1 contre) a été déterminant notamment dans le quatrième quart-temps en enchaînant une bonne passe pour Stephon Castle, un tir à trois points et un lay-up malgré une glissade.
Le meneur All-Star De'Aaron Fox a été excellent pour les Texans (29 points). Le MVP canadien d'OKC Shai Gilgeous-Alexander a en revanche été contenu à 22 points, 6 rebonds et 4 passes décisives, lors d'un match où le Thunder s'est montré maladroit de loin (11/44 à 3 points).
Les Spurs, avec ce huitième succès d'affilée, ont ainsi consolidé leur 2e place à l'Ouest (23 victoires-7 défaites), derrière Oklahoma City qui compte 26 succès pour 5 revers, dont 3 contre le nouveau rival texan.
Les Rockets matent les Lakers Les Rockets de Clint Capela ont quant à eux conforté leur 6e place à l'Ouest en battant les Lakers 119-96 jeudi en fin d'après-midi à Los Angeles. Les Texans ont mis fin à une série de deux revers, infligeant une troisième défaite consécutive aux Lakers de Luka Doncic (25 points) et LeBron James (18 points).
La franchise californienne a été totalement dépassée en défense, notamment par Kevin Durant (25 points, 9 passes décisives) et Amen Thompson (26 points, 7 rebonds, 5 assists). L'intérieur genevois Clint Capela est entré en jeu à 2'40 de la fin du match, réussissant 6 points - dont les 2 derniers de cette partie - et 3 rebonds.

John Robertson est décédé à 72 ans

John Robertson (à gauche) est décédé à 72 ans
John Robertson (à gauche) est décédé à 72 ansImage: KEYSTONE/AP

John Robertson est décédé à 72 ans, a annoncé jeudi son ancien club de Nottingham Forest avec qui il avait remporté deux Coupes d'Europe.
L'ancien ailier écossais avait été à la fois surnommé "le Picasso de notre jeu" et "notre petit gros" par le manager Brian Clough.
"Nous avons le coeur brisé d'annoncer le décès de John Robertson, légende de Nottingham Forest et un ami très cher", a indiqué le club dans un communiqué. "Véritable figure de notre club et double vainqueur de la Coupe d'Europe des clubs champions, John restera à jamais dans nos mémoires pour son talent inégalé, son humilité et son dévouement sans faille à Nottingham Forest."
Né le 20 janvier 1953 à Lanarkshire en Ecosse, Robertson a rejoint Nottingham Forest à l'âge de 17 ans. Il a fait quelques apparitions au milieu de terrain jusqu'à l'arrivée de Clough au début de l'année 1975.
"Il était difficile d'imaginer un athlète professionnel plus improbable", a par la suite écrit Clough dans son autobiographie, à propos de sa première impression sur Robertson. "Un bon à rien débraillé, en mauvaise forme physique et désintéressé". Mais, écrit encore Brian Clough, "quelque chose me disait qu'il fallait essayer de persévérer avec lui".
Coup de génie, Clough place Robertson sur l'aile gauche, où il s'épanouit alors que le club accède à la première division anglaise, en 1977. Il remporte immédiatement le championnat, puis deux Coupes d'Europe.
Robertson, selon Clough, est devenu "l'un des meilleurs passeurs que j'aie jamais vus, aussi doué que les Brésiliens ou les Italiens". "Donnez-lui un ballon et un mètre de pelouse, et c'était un artiste, le Picasso de notre sport".
Un rôle-clé Forest a remporté ses deux finales de Coupe des champions sur le score de 1-0, Robertson jouant un rôle-clé à chaque fois. Il a d'abord été passeur décisif pour Trevor Francis contre Malmö, à Munich en 1979. Et l'année suivante, lors de la finale à Madrid, Robertson était opposé à Manny Kaltz, intraitable arrière droit international allemand de Hambourg. "Nous avons un petit gros qui va le retourner dans tous les sens", avait pourtant annoncé Clough avant le match. Robertson a marqué le seul but de la rencontre...
John Robertson a été international à 28 reprises avec l'Ecosse (8 buts), disputant notamment les Coupes du monde 1978 et 1982. Il a ensuite rejoint Derby County en 1983, avant de revenir à Nottingham Forest. Il est ensuite devenu entraîneur, travaillant sous les ordres de son ancien coéquipier de Forest, Martin O'Neill, à Wycombe, Norwich, Leicester, Celtic et Aston Villa.

Mondial M20: La Suisse doit se mettre dans la peau des gagnants

Une présidente qui s'investit beaucoup
Une présidente qui s'investit beaucoupImage: KEYSTONE/CYRIL ZINGARO

L'entraîneur de l'équipe nationale suisse des moins de 20 ans, Jan Cadieux, souhaite que ses joueurs pensent comme des gagnants pour créer l'exploit lors du Mondial M20 qui débute le 26 décembre.
Jusqu'ici, les Suisses ont réussi à se hisser quatre fois dans le top 4 lors des précédentes éditions, pour la dernière fois en 2019. Leur seule médaille a été le bronze remporté en 1998, avec entre autres l'actuel sélectionneur de l'équipe de Suisse élite Patrick Fischer en attaque. Le Zougois sera par ailleurs sur place, mais c'est Jan Cadieux, qui a succédé à Marcel Jenni et qui prendra la relève de Fischer à partir de la saison prochaine, qui est responsable pour la première fois des M20.
Six joueurs de National League en défense Cadieux apprécie beaucoup la présence de Fischer : "C'est un bon signal pour les jeunes, cela leur montre qu'ils sont déjà observés et qu'ils sont importants". Et certains profils ne manqueront pas d'éveiller la curiosité du technicien.
Sur les dix défenseurs convoqués, six ont déjà joué en National League cette saison. Ludvig Johnson a un temps de glace moyen de près de 14 minutes à Fribourg-Gottéron et est un atout en jeu de puissance. Niklas Blessing (Bienne) et Basile Sansonnens (Lausanne) sont également des joueurs réguliers et ont un temps de glace moyen d'environ douze minutes. Nik Lehmann joue également régulièrement avec Langnau. A cela s'ajoute Leon Muggli, qui a été drafté en 2024 par les Washington Capitals en 52e position. Il n'a toutefois pu jouer que deux matchs en AHL avec les Hershey Bears en raison d'une blessure à l'épaule. Mais il est maintenant à nouveau en forme.
Un collectif équilibré En attaque, Jamiro Reber, qui joue en Suède au HV71 Jönköping, fait partie des leaders. Le joueur offensif suisse le plus prometteur est toutefois Jonah Neuenschwander, âgé de 16 ans seulement, qui a joué 18 fois pour Bienne en National League et obtenu en moyenne plus de 13 minutes de temps de glace. Il a marqué trois buts et donné 3 assists. Neuenschwander était déjà présent au Mondial M20 l'année dernière, tout comme neuf autres joueurs de l'équipe actuelle, dont les deux gardiens Christian Kirsch et Elijah Neuenschwander.
Cadieux voit dans l'équipe un "très bon équilibre, ce qui devrait être notre force", avec la défense comme atout. Devant, il manque peut-être un ou deux joueurs pour faire la différence par rapport aux meilleures nations. "Mais nous avons beaucoup de bons joueurs. Il s'agit maintenant de faire fonctionner le système de jeu et de travailler plus dur que les autres équipes."
"Une chance contre chaque équipe" Les Suisses, qui se sont envolés pour l'Amérique du Nord dès le 13 décembre pour peaufiner leur préparation à Rochester, effectueront leurs premiers matches à St-Paul, dans la patinoire du Minnesota Wild. Lors de la phase de groupes, les adversaires seront, dans l'ordre, les États-Unis, tenants du titre, la Suède, l'Allemagne et la Slovaquie. Les quatre premiers se qualifieront pour les quarts de finale, ce qui est l'objectif minimal des Suisses.
Sur le papier, l'Allemagne est l'adversaire le plus faible, mais pour Cadieux, chaque match a son importance : "Notre attitude doit être de vouloir battre chaque équipe. Est-ce faisable ? Ce sera difficile, mais tout est possible. Il y a un an, la Lettonie a gagné contre le Canada aux tirs au but. Nous devons avoir encore plus confiance en nous et croire davantage en notre chance contre chaque équipe. Il faut penser comme des gagnants. Pour en être un, il faut apprendre à s'imposer, et on le fait en travaillant au quotidien."

Coupe Spengler: Une nouvelle victoire pour une équipe suisse?

Les trois derniers vainqueurs de la Coupe Spengler sont des équipes suisses. La série se poursuivra-elle? Etat des lieux des six équipes en lice pour l'édition 2025.
Fribourg-Gottéron (4e participation, vainqueur en 2024) Le triomphe lors de la dernière Coupe Spengler était le premier titre pour le club le plus établi en National League. En finale, Fribourg avait battu les Allemands des Straubing Tigers 7-2. L'architecte de ce succès, Lars Leuenberger, a été depuis remplacé au poste d'entraîneur principal par Roger Rönnberg. Le coach suédois, quadruple vainqueur de la Ligue des champions de hockey et double champion de Suède avec Frölunda Göteborg, doit mener Gottéron à conserver son titre de champion. Pour le traditionnel tournoi disputé à Davos, deux défenseurs étrangers viennent renforcer l'équipe: Michal Cajkovsky (en provenance d'Ambri-Piotta) et Niklas Friman (Ajoie). les Dragons abordent donc sereinement son dernier défi de 2025..
Davos (88e participation, 16 victoires) Seul Davos fait mieux que Fribourg en National League cette saison. Les Grisons sont largement en tête du classement, ayant remporté seize de leurs 18 matches de la saison devant leur public. Les performances en National League nourrissent l'espoir des fans de voir l'équipe de l'entraîneur Josh Holden devenir le seul détenteur du record de titre à la Coupe Spengler. Jusqu'à présent, Davos partage le record avec le Team Canada, les deux équipes ayant remporté le trophée à 16 reprises. Il y a deux ans, le HCD avait triomphé pour la première fois depuis 2011. Les Finlandais Leo Komarov et Niko Huuhtanen ont été recrutés pour renforcer l'équipe en vue du tournoi.
Team Canada (40e participation, 16 victoires) Le Team Canada a soulevé le trophée pour la dernière fois en 2019. Ces deux dernières années, les Nord-Américains ont échoué en demi-finale, après avoir été éliminés au premier tour en 2022. Les Canadiens sont entraînés par Michel Therrien, qui dispose d'une longue expérience en tant qu'entraîneur de NHL, notamment avec les Penguins de Pittsburgh et les Canadiens de Montréal.
Sparta Prague (11e participation, 2 fois vainqueur) Leur dernière victoire à la Coupe Spengler remonte à 1963. Le Sparta Prague a disputé sa dernière finale il y a trois ans, et avait échoué aux tirs au but contre Ambri-Piotta. Dans le championnat tchèque, le club attend depuis 2007 son neuvième titre de champion. Actuellement, l'équipe est à nouveau aux avant-postes après un début de saison médiocre et un changement d'entraîneur, licenciant Pavel Gross au profit de Jaroslav Nedved.
IFK Helsinki (5e participation) L'IFK Helsinki est certes un club prestigieux, mais lors de ses quatre premières participations à la Coupe Spengler, l'équipe n'a remporté que deux matchs sur 15. Et le septième et dernier titre de champion de Finlande de l'IFK Helsinki date de 2011. Actuellement, les Finlandais, qui comptent de nombreux talents prometteurs dans leurs rangs, n'occupent que la 13e place sur 16 du championnat national. Une piètre performance, qui peut s'expliquer par plusieurs blessures. A Davos, Helsinki devra notamment se passer de son capitaine Tony Sund.
U.S. Collegiate Selects (1ère participation) L'équipe est une sélection des meilleurs joueurs du championnat universitaire des Etats-Unis (NCAA) et se compose de 17 Américains, de six Canadiens, d'un Slovaque et d'un Letton. Quatorze joueurs ont déjà été repêchés à la draft, mais aucun au premier tour et seulement trois au deuxième. Difficile de dire si la sélection sera compétitive, mais elle devrait assurer le spectacle.
Les matchs se dérouleront en deux groupes de trois, le vainqueur accédant directement aux demi-finales, les deuxièmes et troisièmes disputant deux quarts de finale. Le coup d'envoi sera donné le 26 décembre par Fribourg-Gottéron contre Sparta Prague (15h10) et Team Canada contre U.S. Collegiate Selects (20h15). La finale aura lieu le jour de la Saint-Sylvestre à midi.

NBA: Les Knicks matent les Cavaliers pour Noël

Jalen Brunson (à droite) a été à nouveau le grand artisan de la victoire des New York Knicks face à Cleveland jeudi. (Archives)
Jalen Brunson (à droite) a été à nouveau le grand artisan de la victoire des New York Knicks face à Cleveland jeudi. (Archives)Image: KEYSTONE/AP/John Munson

Après avoir connu 2 défaites lors de leurs 3 dernières rencontres de NBA, les New York Knicks ont pris le dessus sur les Cleveland Cavaliers 126-124. Jalen Brunson, auteur de 34 points, a été décisif.
Au terme d'une rencontre très serrée, les New-Yorkais sont parvenus à remonter un écart qui est monté jusqu'à 16 point en faveur de Cleveland en début de dernière période. Le meneur des Knicks Jalen Brunson a une nouvelle fois été très prolifique avec 34 points inscrits, le même total que Donovan Mitchell côté Cavaliers.
Solidement arrimés à la 2e place du classement de Conférence Est grâce à leurs 21 victoires en 30 matches, les New-Yorkais sont néanmoins toujours surclassés par les Detroit Pistons, qui comptent eux 24 succès. A la mi-décembre, les Knicks ont remporté la Coupe NBA face aux San Antonio Spurs, également 2e du classement de Conférence Ouest.

La CAN tous les 4 ans divise le football africain

Patrice Motsepe, président de la CAF, a annoncé le 20 décembre dernier que la CAN aurait lieu tous les 4 ans dès 2028, alors qu'elle était organisée tous les 2 ans jusqu'alors.
Patrice Motsepe, président de la CAF, a annoncé le 20 décembre dernier que la CAN aurait lieu tous les 4 ans dès 2028, alors qu'elle était organisée tous les 2 ans jusqu'alors.Image: KEYSTONE/EPA/JALAL MORCHIDI

La décision de la Confédération africaine de football (CAF) d'organiser la CAN tous les 4 ans suscite la controverse. Les opposants y voient une concession à la FIFA et aux puissants clubs européens.
C'est un pavé dans la mare qu'a lancé le Sud-Africain Patrice Motsepe, le président de la CAF samedi à la veille du lancement de l'édition 2025 au Maroc: la Coupe d'Afrique des Nations se disputera tous les quatre ans et non plus tous les deux ans à partir de 2028, un changement visant à harmoniser le calendrier mondial du football.
Un changement de calendrier compensé par la création d'une nouvelle compétition annuelle inspirée de la Ligue des nations de l'UEFA, adaptée au continent africain, qui débutera en 2029. Parmi les acteurs du football africain présents pour la CAN marocaine et tous surpris par l'annonce, c'est le sélectionneur belge du Mali, Tom Saintfiet, qui a allumé la première mèche en s'en prenant à la CAF et à la FIFA qu'il soupçonne d'être derrière cette décision.
"Il faut respecter l'Afrique" "Depuis 1957, l'Afrique organise la CAN tous les deux ans. Mais ils disent maintenant qu'elle aura lieu tous les quatre ans. Ce n'est pas normal. Il faut respecter l'Afrique", a-t-il tonné avant le premier match de ses Aigles.
Son compatriote, Paul Put, sélectionneur de l'Ouganda, a directement posé la question: "Le problème vient peut-être de la Coupe du monde et de la Coupe du monde des clubs ?", a-t-il feint de s'interroger, se faisant porte-parole de nombreux détracteurs de Gianni Infantino qui accusent le président de la fédération internationale de football de privilégier ses compétitions aux dépens de la CAN.
La FIFA au centre des critiques La FIFA était déjà dans le collimateur des sélectionneurs africains depuis sa décision de retarder d'une semaine la date fixée aux clubs pour qu'ils mettent leurs internationaux à disposition de leur sélection pour la CAN-2025. "La FIFA a décidé que les joueurs doivent jouer leur dernier match en club six ou sept jours avant un grand tournoi. Deux de mes joueurs se sont blessés lors de leurs derniers matches (Sikou Niakaté et Hamari Traoré, NDLR)", a tempêté Saintfiet.
"Bien sûr notre premier devoir va au football africain, mais nous avons aussi un devoir envers les joueurs africains jouant dans les meilleurs clubs en Europe", avait souligné Motsepe samedi. "Nous voulons faire en sorte qu'il y ait plus de synchronisation et que le calendrier mondial permette aux meilleurs joueurs africains d'être chaque année en Afrique", avait-il ajouté.
Le comité de la CAF "pas consulté" Même au sein de la CAF pourtant, on reproche à Motsepe, en modifiant la fréquence de la CAN, de permettre aux puissants clubs européens - où évoluent la plupart des stars africaines - et à la FIFA de ne plus être contraints de libérer leurs internationaux africains tous les deux ans pendant plus d'un mois.
"Le comité n'a pas été consulté avant l'annonce de cette décision. Nous avons été surpris parce qu'elle pose des questions d'organisation qui nécessitent des discussions approfondies avant qu'une décision finale puisse être prise", s'est émue une source au sein du département des compétitions de l'instance auprès de l'AFP.
"Organiser deux éditions de la CAN consécutives est extrêmement difficile, d'autant plus que le tournoi de 2027 se déroulera en été, ce qui signifie que nous ne disposons que de deux trêves internationales pour organiser les qualifications pour l'édition 2028 si celle-ci doit avoir lieu en début d'année", a-t-elle encore détaillée.
Et si cela s'était déjà produit lors des éditions 2012 et 2013, "à l'époque, poursuit cette source, le tournoi ne comptait que 16 équipes, et non 24, et les qualifications se faisaient par confrontations directes, et non par phases de groupes, ce qui est difficile à reproduire aujourd'hui".
Une "compétition plus attractive"? Les sélectionneurs du continent demandent à voir ce que ce changement de calendrier engendrera réellement. "Avec ce changement et cette nouvelle compétition (la Ligue des nations), il y aura peut-être un nouveau défi pour le staff technique et les joueurs, dans un tournoi du même niveau et devant un public nombreux", a voulu positiver Samir Trabelsi, le sélectionneur tunisien, sceptique a priori.
"Il y a des aspects positifs et d'autres moins", a philosophé Walid Regragui, son homologue marocain, ajoutant nostalgique : "le format bi-annuel de la CAN permettait à de nombreuses équipes de progresser et de se développer, ou de se reconstruire rapidement après un échec. Nous sommes bien placés pour le constater."
Un peu pris de court, le capitaine algérien, Riyad Mahrez s'est fait le porte-voix des partisans de la mesure: "Je pense qu'elle rendra la compétition plus attractive", a-t-il dit.

L'Iran veut empêcher le match des fiertés lors de la Coupe du monde

La Fédération iranienne s'est opposée à disputer une rencontre en soutien aux droits des personnes LGBTQ+ lors du Mondial 2026. (Archives)
La Fédération iranienne s'est opposée à disputer une rencontre en soutien aux droits des personnes LGBTQ+ lors du Mondial 2026. (Archives)Image: KEYSTONE/EPA/SHAWN THEW

La communauté LGBTQ+ devrait être mise à l'honneur lors du duel Iran-Egypte à Seattle lors de la Coupe du monde. Impensable pour Téhéran, car le match tombe pendant un mois de deuil islamique.
L'Iran veut empêcher le match des fiertés pendant le Mondial aux Etats-Unis. "Nous n'avons aucun intérêt à ce que notre troisième match de la Coupe du monde se déroule sous le signe des couleurs de l'arc-en-ciel. Nous voulons absolument empêcher cela et nous le ferons", a déclaré le président de la fédération iranienne Mehdi Tadj, cité par le quotidien "Hammihan".
Il a ajouté que le match contre l'Egypte du 26 juin à Seattle interférait avec le mois de deuil islamique du "Muharram" - jour sacré en Iran pour la commémoration du troisième imam chiite Hussein. Dans ces circonstances, un tel événement en même temps que le "Muharram" est impensable pour l'Iran, a déclaré le président de la fédération.
L'homosexualité, un péché en Iran Pour l'Etat iranien, l'homosexualité est considérée comme un péché et peut être punie de lourdes peines allant jusqu'à la peine de mort. Téhéran considère les projets des organisateurs de la Coupe du monde de placer les matchs sous le signe de la communauté LGBTQ+ comme une insulte aux valeurs et à la sainteté islamiques.
Les experts du football dans le pays doutent cependant que l'Iran annule le match en raison des célébrations LGBTQ+. L'équipe affronte l'Egypte, la Belgique et la Nouvelle-Zélande dans le groupe G et espère passer le premier tour pour la première fois de son histoire à la Coupe du monde.
Seattle veut accueillir un "Pride Match" La fédération égyptienne de football avait également adressé une lettre à la FIFA pour protester contre le match des fiertés. En Egypte, il existe des infractions "pour la protection de la morale ou de la religion", selon lesquelles l'homosexualité peut également être punie, par exemple dans la loi sur la prostitution. Les plans pour le "Pride Match" étaient déjà établis avant que les deux équipes ne soient connues le 26 juin 2026. Les organisateurs du Mondial ont fait savoir qu'ils voulaient s'y tenir.
Seattle célèbrera la communauté LGBTQ+ le dernier week-end de juin 2026. L'abréviation anglaise LGBTQ+ signifie lesbiennes, gays, bisexuels, trans et queers - et le signe plus est un espace réservé pour d'autres identités et genres.

Tour de Ski, le feu d'artifice devenu feu de paille

Le Tour de Ski fête ses 20 ans...en format réduit: 2 sites, 6 étapes et un passage intégral en Italie. De cinq destinations à travers l’Europe, le circuit se concentre aujourd’hui sur deux vallées.
Lancé à l’hiver 2006/07, le Tour de Ski imaginé par Jürg Capol et Vegard Ulvang s’est imposé comme un rendez-vous incontournable du calendrier. La semaine la plus dure de l’année, le test ultime de polyvalence et de résistance. En Suisse, elle a gagné une aura particulière grâce aux quatre victoires de Dario Cologna.
Pendant des années, le Tour de Ski a sillonné l'Europe avec plusieurs étapes, des sprints en ville et toujours, pour finir, la montée vers l’Alpe Cermis. Une rampe d’abord décriée, devenue ensuite l’emblème de la compétition.
Répétition olympique C’est ce final spectaculaire qui maintient encore le Tour en vie. Pour son édition anniversaire, le format est réduit: seulement deux étapes, Dobbiaco et le Val di Fiemme, à une centaine de kilomètres. L’Italie sauve la saison de fond avec six courses, alors que le sport souffre du coût logistique, de la pression du calendrier autour des Fêtes et du manque d’infrastructures d’accueil. Autant de raisons qui ont poussé plusieurs organisateurs à renoncer, y compris Swiss-Ski, pourtant riche d’une longue tradition et d’un vrai engouement pour la discipline.
Cette saison, le Tour de Ski dispose pourtant d’un atout: le sprint dans le Val di Fiemme se dispute sur la nouvelle piste olympique. De quoi inciter les meilleurs à faire le déplacement pour reconnaître une dernière fois le tracé. Parmi les grandes figures du sprint, seule Jonna Sundling, rivale directe de Nadine Fähndrich, a choisi de faire l’impasse pour privilégier l’entraînement.
Klaebo vise un 5e titre Derrière Fähndrich, Anja Weber a franchi un cap. Quarts, demi-finales, une 10e place en sprint à Davos, un 16e rang sur le 10 km skating: la Zurichoise aligne les prestations solides et marque des points à chaque course. Elle occupe actuellement la 13e place du classement général.
Chez les messieurs, Valerio Grond et Janik Riebli ont montré de belles choses en sprint, mais peinent à trouver de la régularité. Sur les longues distances, l’équipe souffre davantage. Seul Beda Klee évolue actuellement à un niveau olympique, mais il a décidé de renoncer à ce Tour de Ski. Le Norvégien Johannes Hösflot Klaebo n'a qu'un objectif: un cinquième succès qui ferait de lui le seul recordman de l'épreuve. Jusqu'ici, il doit partager les honneurs avec Dario Cologna.

Un bon bilan romand avec trois clubs dans le top 6

Avec deux tiers du championnat dans les livres d'histoire, l'heure de faire un bilan s'impose. Et trois Romands sur cinq sont dans le top 6.
Le classement est certes bancal, mais on peut clairement voir une tendance. Même si Fribourg n'a plus "que" 16 matches à disputer, contre 19 pour Zoug par exemple.
Dernier avec 28 points, Ajoie est aussi malheureusement que logiquement là où l'attendait. A la 10e place, Bienne n'a pas déjoué les pronostics d'avant-saison qui voyaient les Seelandais se battre pour le play-in. L'équipe dirigée par Martin Filander peine à enchaîner et quand les attaquants étrangers ne carburent pas, c'est tout le club qui tousse. Gaëtan Haas et Fabio Hofer font ce qu'ils peuvent, mais la production des joueurs suisses laisse à désirer. En défense, même si Rodwin Dionicio impressionne offensivement, il doit encore polir son jeu en zone défensive. Avec 41 points, les Biennois sont 11es. Six points séparent Langnau, 9e, d'Ambri, 13e.
Genève: à la recherche de la constance A Genève, c'est une saison en dents de scie qui met en lumière l'inconstance des Aigles, que ce soit sous la gouvernance de Yorick Treille ou sous celle de Ville Peltonen. Le GSHC est un peu moins prompt à se prendre des gifles, mais le groupe ne transpire pas la sérénité. Comme l'an dernier, le baromètre grenat se situe au niveau du rendement des joueurs étrangers. Si les Finlandais trouvent des solutions, Genève gagne. Dans le cas contraire, les Genevois toussent. Mais les Aigles demeurent à la lutte pour entrer en play-off directement. Ils sont 5es avec 56 points, mais Zurich, 8e, en compte 55.
Auteur de cinq points lors des cinq derniers matches, Marco Miranda a élevé son niveau de jeu ces dernières semaines. Et avec ce scoring made in Switzerland, cela permet d'ôter un peu de pression sur les épaules des importés. "On a laissé quelques points sur la table, notamment contre Langnau à la maison, analyse le Zurichois quand on lui demande de faire un petit bilan de cette saison. On cherche la constance maintenant qu'on a pu stabiliser les choses après les grosses défaites du début de saison. Selon moi, c'est surtout lors des matches à l'extérieur que l'on doit progresser et mieux entrer dans ces parties. Le classement est si serré qu'il va falloir aller chercher les points en janvier."
Lausanne navigue toujours vers le haut Après deux finales perdues face à Zurich, on se demandait si Lausanne parviendrait à ne pas se morfondre. Mais avec Geoff Ward à la bande, les Lions possèdent un motivateur hors pair capable de tirer le meilleur de ses troupes. Avec Connor Hughes et Kevin Pasche se posait aussi la question du temps de jeu de deux gardiens aptes à assumer une place de titulaire. La défense a mis un peu de temps à se mettre en place après les départs de Glauser et Frick, mais des garçons comme Baragano ou Sansonnens assument de mieux en mieux les responsabilités qui leur incombent. Et avec Niku et Brännström, le LHC possède deux arrières au flair offensif certain. Le Suédois s'est affirmé comme le meilleur défenseur de National League. En 34 matches, il compte 15 buts (!) et 15 assists.
"Si on prend le match contre Genève, on peut clairement faire mieux, on n'a pas joué le derby au début, commente Iñaki Baragano à l'issue de la défaite 7-3 aux Vernets. Physiquement et mentalement, cette fin d'année est difficile. Mais si l'on regarde la saison, je crois que l'on fait plus de points que l'an passé. Seulement le chemin est encore long." L'Yverdonnois revient sur ses performances et cette montée en puissance. "J'ai eu un peu plus de "peine" au début, reconnaît-il. J'ai l'impression de retrouver mon niveau de l'année passée dans un contexte différent. Ici on veut jouer le titre. C'est une bonne pression de jouer chez toi devant tes parents. Avec Brännström, on a eu quelques bons matches et je pense que cela va de mieux en mieux." Troisième avec 65 points et dix unités d'avance sur la barre, le LHC peut voir venir.
Fribourg dauphin de Davos Juste devant les Vaudois, on retrouve Fribourg qui compte deux points d'avance et un match de plus. A Gottéron, on peut mieux juger l'impact de Roger Rönnberg. Arrivé cet été, une année après l'annonce de son engagement, le Suédois a poursuivi le travail de son prédécesseur Lars Leuenberger, devenu son assistant après avoir pris les rênes de l'équipe à la suite du limogeage de Patrick Emond. Fribourg est structuré défensivement avec les arrivées de Glauser, Kapla, Johnson et Nemeth. Et en plus, Reto Berra effectue une saison digne d'éloges.
Même lorsque la poisse s'en mêle en envoyant à l'infirmerie Sörensen et Wallmark, les Dragons n'ont pas le souffle coupé. Certainement en raison de l'apport des attaquants suisses emmenés par Sandro Schmid. L'international a prolongé pour quatre ans et il semble avoir pris une dimension supplémentaire à St-Léonard. Attilio Biasca, Christoph Bertschy et le presque éternel Julien Sprunger savent aussi amener leur pierre à l'édifice au besoin.
Fribourg va cependant être testé au feu en allant défendre son titre à la Coupe Spengler. Et durant la trêve olympique, il y a fort à parier que des garçons comme Glauser, Schmid et Bertschy seront à Milan. Comment géreront-ils leurs forces pour les play-off? C'est là toute la question.

Le Cameroun s'impose pour son entrée en lice

Etta Eyong a inscrit le seul but du match
Etta Eyong a inscrit le seul but du matchImage: KEYSTONE/EPA/JALAL MORCHIDI

Le Cameroun, rajeuni et diminué par les absences, a lancé idéalement sa CAN 2025. Il a dominé le Gabon 1-0 mercredi soir au Stade Adrar d'Agadir, pour son entrée en lice dans le groupe F.
Karl Etta Eyong a ouvert le score d'une frappe précise en début de match (6e), permettant aux Lions indomptables de contrôler les débats face à des Panthères gabonaises valeureuses mais stériles. Certes un peu blessé, Aubameyang est entré à la 33e, mais il n'a pas pesé sur la rencontre.
Privé de plusieurs cadres, le Cameroun a tenu bon défensivement, préservant sa cage inviolée dans ce choc ouest-africain prometteur. Les Gabonais ont déçu pour leur premier test et les prochaines journées seront cruciales.

La Côte d'Ivoire commence par une courte victoire

La Côte d'Ivoire a gagné de peu
La Côte d'Ivoire a gagné de peuImage: KEYSTONE/AP/Themba Hadebe

La Côte d'Ivoire a entamé par une courte victoire (1-0) face au Mozambique la défense de son titre à la CAN à Marrakech. Mais elle devra travailler son efficacité offensive pour aller plus loin.
Les Ivoiriens, qui ont longtemps buté sur la défense des Mambas, se sont imposés sur un but en tout début de seconde mi-temps d'Amad Diallo.
Il y a deux ans, à domicile, les Eléphants étaient sortis de la phase de groupes par un trou de souris, humiliés au passage 4-0 par la Guinée équatoriale et perdant leur sélectionneur Jean-Louis Gasset, mais s'étaient miraculeusement relevés jusqu'au sacre face au Nigeria en finale.
Versés cette année dans un groupe F particulièrement relevé avec le Gabon et le Cameroun, il leur fallait engranger des points face au Mozambique, nation réputée la plus prenable, jamais sortie de la phase de poules en cinq précédentes participations à la CAN.
Pour leur deuxième match dans la compétition, les Ivoiriens ont rendez-vous avec le Cameroun dimanche (21h00).

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