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Medvedev à l'US Open: «Un joueur va mourir et ils verront»

Medvedev à l'US Open: «Un joueur va mourir et ils verront»
Daniil Medvedev souffre de la chaleur à l'US Open.

«Un joueur va mourir et ils verront»

Sous une chaleur étouffante, Daniil Medvedev et Andrey Rublev se sont poussés au bord du malaise. Un climat typique de l'US Open où l'humidité peut devenir extrême.
07.09.2023, 09:4607.09.2023, 11:31
Team watson
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Daniil Medvedev a dominé son compatriote et ami Andrey Rublev, qui est aussi le parrain de sa fille, sur un score assez sec: 6-4 6-3 6-4. L'ex-no 1 mondial n'a pas livré un grand match mais il disputera à nouveau les demi-finales de l'US Open. Face à la super-puissance de Carlos Alcaraz...

Mededev a assuré l'essentiel, rien de plus, dans un contexte de chaleur étouffante qui a conduit les deux joueurs au bord du malaise. Les compères russes étaient tellement trempés de sueur qu'ils semblaient sortir de l'Hudson River voisine, rincés par la vague de chaleur éprouvante qui s'est emparée de New York.

Le calvaire en image

Vidéo: watson

Medvedev n'est jamais le dernier à se plaindre, mais cette fois, ses récriminations ont trouvé un certain écho parmi les médias: «On a tout laissé sur le court. Le fait est que même si le match avait continué, on en aurait laissé encore plus... Et la seule question, disons, un peu dangereuse, est: jusqu'où pourrait-on aller?» Medvedev semblait tenir la réponse sur le court: «Un joueur va mourir et ils verront.» Une phrase murmurée tout près d'une caméra 👇

Medvedev rappelle que Yibing Wu s'est effondré en plein match à Washington, fin juillet, et que beaucoup ont cru qu'il allait y rester. Après le match, le Russe est rentré aux vestiaires en vacillant et en tremblotant:

«Rentrer aux vestiaires, c'était la partie la plus difficile parce que tu voudrais rester assis là pendant des heures mais tu sais que si tu le fais, ce n'est pas une bonne récupération. Alors je me suis accordé environ 10, 15 minutes, je suis allé prendre un bain de glace rapide. Je me suis changé. Je suis allé manger. Mais j'ai eu, je ne sais pas comment on appelle ça en anglais, quand le taux de sucre dans le sang augmente, j'ai commencé à transpirer, ma tête a commencé à tourner.»

Les commentateurs de Sky Sports, Tim Henman et Martina Navratilova, ont rapporté qu'ils avaient suivi le match à l'ombre sans bouger, mais qu'ils avaient transpiré abondamment du début à la fin.

Ces chaleurs étouffantes sont typiques de New York où un climat subtropical humide produit des étés chauds et des hivers froids et enneigés. Ce mercredi après-midi, la température n'était «que» de 33 degrés (ressentie: 37) mais le taux d'humidité a oscillé autour des 77%.

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