Ils sont six, tous déguisés en carottes et néanmoins chaud patate. Leur nom de scène: les «Carota Boys» (inutile de traduire, oder?). Ces six Piémontais ont fait leur apparition au récent tournoi de Rome où ils ont apporté un soutien bruyant (très, très bruyant) à leur jeune compatriote Jannik Sinner, 21 ans, un enfant des montagnes comme eux. Sinner (ATP 9) est considéré comme l'un des plus sûrs talents du tennis masculin.
Sur les réseaux sociaux, les «Carota Boys» proposent des vidéos décalées, mais aussi des interviews «spontanées» avec des fans de tennis. Ils sont devenus célèbres en six semaines, tellement «urf» qu'une marque de café italienne les a invités en loge pour le premier tour de Sinner à Roland-Garros. Et voilà comment les boys ont occupé leur temps libre:
Interrogé par Eurosport, Sinner a lâché un sourire tout à la fois amusé et perplexe. Il l'avoue, «je ne sais pas du tout d'où sortent ces gars! Quand je suis monté sur le court, ils étaient sur la droite. Je me suis dit: "Okay, bienvenue les gars, c'est un plaisir de vous voir!' C'est sympa.»
Sympa mais bizarre: pourquoi une carotte? Parce que Sinner est roux, en référence à Poil de Carotte? Ce serait une façon assez inédite d'exprimer son admiration... «J'ai des cheveux de couleur orange, un peu rouge», hésite le joueur. Poil de carotte? «C'est un bon surnom... jusqu'à un certain point.» Comme s'il voulait s'accrocher à une autre explication, le grand Italien relève soudain: «J'ai aussi mangé une carotte à Vienne.» On tient peut-être une piste.