La Confédération entend poursuivre son engagement contre les mines ces prochaines années. Elle a présenté mardi son plan d'action pour la période de 2023 à 2026.
Dans ce contexte, Berne entend poursuivre l'engagement qu'elle mène depuis plus de 30 ans pour la lutte antimines. Dans le nouveau plan d'action, les départements fédéraux des affaires étrangères (DFAE) et de la défense (DDPS) fixent trois champs d'action pour les quatre années à venir.
La Suisse va également s'engager pour qu'un nombre aussi élevé que possible d'acteurs assument les obligations du droit international. Il s'agit d'Etats, mais aussi de groupes armés non étatiques, qui ont fabriqué la plupart des engins explosifs improvisés ayant fait un nombre élevé de victimes. La Suisse veut aussi renforcer le rôle de la Genève internationale dans le processus de désarmement humanitaire.
Elle entend aussi soutenir directement sur le terrain les Etats affectés, par le financement de projets et le déploiement d'experts.
Dans ce contexte, Berne entend soutenir l'Ukraine, en collaboration notamment avec le Centre international de déminage humanitaire de Genève (CIDHG) et la Fondation suisse de déminage (FSD). Elle va en particulier financer des activités de dépollution des mines et des autres engins explosifs en Ukraine.
La Confédération veut par ailleurs profiter des opportunités offertes par les «approches innovantes»: elle entend encourager l'adaptation des normes aux nouveaux défis et leur diffusion, notamment par le biais de formations.
Elle souhaite également promouvoir l'utilisation judicieuse des nouvelles technologies, notamment celles qui portent sur la localisation des engins explosifs, l'éducation aux risques et le développement de la gestion interactive des données.
Ce plan d'action fait suite à la stratégie de maîtrise des armements et de désarmement 2022-2025 et remplace la Stratégie antimines 2016-2022, précisent le DFAE et le DDPS. (ats/jch)