Swiss a reconnu à demi-mot, lundi, avoir dû supprimer, à deux reprises en avril, des vols à destination de l'Amérique latine. La cause? Un personnel de cabine qui fait faux bond. Cette annonce confirme également une information du quotidien Blick. «Le personnel volant est tenu légalement et contractuellement de se désister dès qu'il ne se sent pas apte à voler», a rappelé un porte-parole.
Cet absentéisme - et les conséquences que cela implique - vient s'ajouter à une situation déjà tendue sur le front des effectifs pour la filiale de Lufthansa qui s'était lancée dans une restructuration complète de l'entreprise. La direction avait fait marche arrière, en fin d'année, envoyant des propositions de réembauche aux 334 personnes alors licenciées.
«Plus de la moitié des employés de cabine stationnés à Zurich et Genève ayant été contraints de quitter l'entreprise dans le cadre de la restructuration reviennent vers Swiss», assure le responsable. La compagnie nationale cherche, par ailleurs, à engager à tour de bras.
Swiss a annulé de nombreux vols estivaux, évoquant outre ses soucis de personnel, des manques de capacité dans le contrôle aérien en Europe et dans les services aéroportuaires au sol au niveau mondial. (ats/sia)