Le chef de l'Association suisse des banquiers réfute les accusations émises par le gouvernement américain.
Washington estime que le gouvernement suisse est trop laxiste en termes de sanctions contre la Russie, notamment auprès de ses oligarques.
13.09.2023, 04:2613.09.2023, 07:16
Le chef de l'Association suisse des banquiers (ASB), Roman Studer, contre les critiques des Etats-Unis sur des fonds d'oligarques russes:
«La Suisse, petit pays tourné vers l'exportation, doit se positionner clairement malgré les pressions. Nous adoptons une stratégie de tolérance zéro en ce qui concerne l'argent sale.»
Il qualifie la pression politique exercée par les Etats-Unis de désagréable et juge les reproches émis erronés.
Les calculs politiques et une politique d'intérêts émanant des places financières se cachent derrière ces critiques, selon le dirigeant, qui s'attend à voir de nouvelles tentatives de pression apparaître.
La Suisse doit faire un travail d'explication, ajoute-t-il dans un entretien publié mercredi par la Neue Zürcher Zeitung:
«L'ASB peut encore améliorer sa communication sur les avoirs des ressortissants russes gérés en Suisse»
Roman Studer affirme ne voir que peu de raisons de s'opposer à l'entrée de la Suisse dans la taskforce internationale du G7 sur les oligarques russes. Le Conseil fédéral avait indiqué en avril qu'il ne comptait pas rejoindre ce groupe de travail. (ats/jch)
La Suisse et ses sanctions font rire les américains
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