Suisse
CFF

Covid: les CFF envisagent des suppressions de trains en Suisse romande

Covid: les CFF envisagent des suppressions de trains en Suisse romande

Un train CFF circule en gare lors d'une conference de presse sur les nouveautes vaudoises de l'horaire 2022 le vendredi 19 novembre 2021 a Renens. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)
Image: KEYSTONE
Les absences pour cause de maladie sont en augmentation aux CFF, où la situation est «de plus en plus tendue». Des trains ont dû être supprimés à la dernière minute en Suisse romande, mais il ne s'agit que d'une solution de dernier recours.
05.01.2022, 13:5206.01.2022, 14:58
Plus de «Suisse»

Depuis quelques semaines, la Suisse bat tous les records de contaminations quotidiennes (plus de 30 000 cas ont été signalés ce mercredi). Et qui dit infection, dit isolement et quarantaine. Le nombre d'employés devant rester à la maison explose, et ça pose problème à plusieurs entreprises. Les transports publics ne font pas exception.

«Les absences pour cause de maladie sont en augmentation aux CFF et la situation est de plus en plus tendue», confirme Frédéric Revaz, porte-parole des CFF. Pour l'heure, l'ex-régie fédérale affirme pouvoir assurer l'exploitation ferroviaire normalement, c’est-à-dire sans adaptation d’horaire, comme cela a été le cas en octobre dernier. Et ce, poursuit Revaz, «grâce aux efforts et au grand engagement du personnel».

Cinq trains supprimés ce matin à Genève

Cela ne signifie pourtant pas que les CFF sont totalement à l'abri des risques. Frédéric Revaz déclare ainsi:

«Quelques suppressions de trains suite à des annonces de maladie de dernière minute ne sont pas exclues dans les prochains jours»
Frédéric Revaz, porte-parole des CFF

«Dans certaines unités, il n'y a plus de réserves de personnel», poursuit-il. «Ainsi, ce mercredi matin, cinq trains du Léman Express ont dû être supprimés en dernière minute à Genève pour cause d’absences maladie». Un total de 240 trains circulent chaque jour sur ce réseau transfrontalier.

Plusieurs solutions envisagées

Mais ce scénario devrait rester exceptionnel. La suppression de trains pour cause de manque de personnel n'entrerait en ligne de compte «qu'en tout dernier lieu», assure Revaz. Et d'ajouter:

«Les CFF se préparent continuellement à différents scénarios»

Ceux-ci impliquent la planification du personnel et prévoient, par exemple, l'engagement de personnel agréé à la conduite des trains et qui occupe d'autres postes (p. ex. cadres, formateurs, etc.), explique Revaz.

Les CFF assurent, par ailleurs, mettre en œuvre les mesures sanitaires édictées par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). «Pour les groupes professionnels qui doivent travailler dans des locaux CFF pour des raisons d'exploitation (par exemple dans les centrales d'exploitation), des tests sont effectués de manière répétitive», complète Revaz. «Les CFF sont en contact régulier avec les autorités compétentes.»

Manque de personnel à l'étranger

Autre domaine touché par la pandémie, ajoute le porte-parole des CFF: le trafic transfrontalier. «Celui-ci nécessite parfois des modifications d'horaires en raison du manque de personnel à l'étranger.»

Afin d'éviter tout problème, les CFF invitent les voyageurs à consulter l'horaire en ligne peu avant leur voyage. Les informations les plus importantes concernant les voyages en train en Europe durant la pandémie sont résumées ici.

Alerte à la bombe en gare de Lausanne
1 / 6
Alerte à la bombe en gare de Lausanne
La gare de Lausanne a été évacuée quelques heures en début d'après-midi
source: keystone
partager sur Facebookpartager sur X
Ceci pourrait également vous intéresser:
1 Commentaire
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
1
    Ces bunkers suisses ont fait fantasmer le monde, mais il y a un problème
    Oppidum, une société basée à Lucerne, a séduit le monde avec ses bunkers ultra-luxueux censés résister à toutes les catastrophes. Pourtant, une enquête de watson révèle que les promesses de l'entreprise seraient loin de la réalité.

    Depuis la pandémie du Covid-19, les bunkers de luxe sont devenus populaires parmi les super-riches. Des personnalités comme Mark Zuckerberg investissent des sommes astronomiques dans des résidences autonomes et ultra-sécurisées, à l’image de son complexe hawaïen, évalué à 270 millions de dollars, doté d’un gigantesque bunker souterrain.

    L’article