La police a essayé d'empêcher ce samedi après-midi une manifestation dans la capitale. Non autorisée par les autorités, elle était organisée en lien avec le mouvement mondial #WeWillALLBeThere qui dénonce les mesures sanitaires liées au coronavirus.
Les forces de l'ordre étaient déployées en masse en ville de Berne. L'identité de nombreuses personnes a été contrôlée. Plusieurs manifestants ont été évacués.
A l'heure actuelle, le nombre de personnes refoulées est encore inconnu. Les manifestants se sont déplacés par petits groupes. Il y avait de nombreux Romands. Réunis sur la place de gare. Les manifestants portaient quelques pancartes et reprenaient en coeur "liberté, liberté, liberté" devant les policiers qui les ont encerclés.
Selon des estimations, environ 50 personnes se trouvaient sur la place fédérale qui a été bouclée à midi. Elles ont été contrôlées une à une. Motif invoqué par la police: l'interdiction en vigueur des rassemblements de plus de 15 personnes dans l'espace public.
Le Pont de Kirchenfeld, qui relie le quartier du même nom, où se trouve l'Helvetiaplatz, au centre-ville, a lui aussi été bouclé.
Les manifestants se sont ensuite déplacés devant la Gare. Ils ont été cernés par des policiers lourdement équipés.
L'appel à manifester de 12h à 18h dans la capitale a été diffusé sur les réseaux sociaux, dans la rue mais aussi dans les boîtes aux lettres en ville de Berne. Avec pour slogan: «Tous ensemble pour notre liberté».
En prenant des mesures pour éviter tout rassemblement, la police cantonale bernoise a suivi un ordre du gouvernement de la ville de Berne. Celui-ci avait qualifié jeudi l'appel à manifester d'«irresponsable».
A Liestal, dans le canton de Bâle, ils étaient plus de 8000 à manifester contre les mesures sanitaires. Malgré les injonctions de la police par mégaphone, la plupart d'entre eux ne portaient pas de masque.
Les manifestants portaient des pancartes avec des slogans comme «Vacciner tue» ou «Pas de tests de masse». (ats/hkr)