La Suisse conservera des souches de Sars-CoV-2 ou d’autres organismes pathogènes susceptibles de provoquer une épidémie ou une pandémie.
C'est ce que prévoit un accord signé lundi entre le conseiller fédéral Alain Berset et le directeur de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’inscrivant dans le cadre de l’initiative BioHub de l’organisation internationale.
Les virus seront conservés dans le laboratoire de Spiez, situé dans le canton de Berne. Rattaché au Département fédéral de la défense, ce labo s’occupe des menaces atomiques, biologiques et chimiques.
Combien cette opération va-t-elle coûter? Alain Berset a mentionné un coût «supportable» pour la Suisse, qu'il n'a toutefois pas souhaité dévoiler. Impossible aussi de dire quand les premiers échantillons de pathogènes vont arriver. L'organisation du dispositif est «prête», affirme le conseiller fédéral.
Cet accord vise à faciliter l’échange rapide et transparent de données épidémiologiques et cliniques, écrit le Département fédéral de l'intérieur. Ce faisant, la Suisse contribue à la mise en place d’un système international visant les échanges volontaires de nouveaux organismes pathogènes. (ats/asi/mndl)