Les unités de soins intensifs des hôpitaux suisses sont presque pleines en raison du nombre croissant de cas de Covid-19 dans de nombreuses régions. Afin de prévenir une surcharge et de transférer à temps les patientes et patients transportables, les unités de soins intensifs ont redéfini leur collaboration.
Le Service sanitaire coordonné (SSC), la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS) et l'association des hôpitaux H+ ainsi que la Société suisse de médecine intensive (SSMI) ont apporté des précisions au concept de coordination nationale des unités de soins intensifs, comme l'indique un communiqué de la Confédération ce mercredi.
Voici les deux conditions:
Des transferts sont organisés vers des réseaux où le taux d'occupation est moins élevé et où la proportion de patients Covid-19 est plus faible. Dans un tel cas, les réseaux d'hôpitaux concernés conviennent des transferts en commun avec le service national de coordination. Les hôpitaux et les cantons devraient se soutenir davantage lors des transferts de patients, et d'autres interventions non urgentes sont censées être reportées au profit de la disponibilité de places de soins intensifs, ajoute le communiqué.
Depuis juin 2020, le centre national de coordination, géré par la Rega, est à la disposition des unités de soins intensifs 24 heures sur 24. Sur demande d'une unité de soins intensifs, elle organise des transferts de patients vers d'autres régions. (sda/jah)