Le vaccin obligatoire en Suisse en 2022? C'est l'idée de cette élue
«Si nous commençons à travailler sur cette base maintenant, le Parlement pourrait en débattre au printemps et le peuple voter en été», explique Jacqueline Fehr vendredi dans les colonnes du Tagesanzeiger.
Selon la ministre de la Justice, la question de l'obligation vaccinale a mené à une «discussion toxique». «Celle-ci attise la colère des vaccinés contre les non-vaccinés, et chez les non-vaccinés, elle alimente la peur. Nous devons trouver une issue», affirme-t-elle. Une base légale est nécessaire pour une vaccination obligatoire, poursuit la conseillère d'Etat socialiste.
L'enjeu d'une vaccination obligatoire est que l'Etat puisse inviter les personnes non vaccinées à se faire vacciner, leur envoyer un rappel et les contacter. «Mais personne ne sera vacciné de force.»
L'obligation vaccinale dépend de trois conditions
Pour Jacqueline Fehr, une obligation de vaccination doit être limitée dans le temps. Elle précise, en outre dans l'édition en ligne de la NZZ, que trois conditions doivent être remplies pour une éventuelle vaccination obligatoire:
- La loi correspondante doit être limitée à trois ans et exclusivement au coronavirus, selon la politicienne.
- Une vaccination obligatoire doit être encore nécessaire du point de vue épidémiologique au moment où elle entre en vigueur.
- L'accent doit être mis sur la vaccination et non sur les sanctions.
(ats/mndl)
