L'Association suisse des infirmières et infirmiers approuve l'introduction de tests obligatoires pour les soignants non vaccinés contre le coronavirus. Par contre, il ne faut pas parler de vaccination obligatoire.
30.07.2021, 07:2330.07.2021, 15:05
Se faire tester régulièrement? Cela ne semble pas poser de problèmes majeurs aux soignant de Suisse, si l'on en croit leur organisation:
«Un des buts principaux de notre profession, c'est de mettre hors de danger les patients. Pour les institutions de soins, il est donc primordial de mettre en place des concepts de protection, afin de protéger leurs patients et aussi le personnel.»
Roswitha Koch, responsable du développement des soins infirmiers de l'Association suisse des infirmières et infirmiersdans la Tribune de Genève Selon elle, des tests réguliers peuvent faire partie intégrante de tels concepts. L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a transmis, mercredi, plusieurs propositions aux cantons pour faire face à la propagation rapide, en Suisse, du très contagieux variant Delta. Parmi elles figure un dépistage obligatoire du personnel soignant non vacciné contre le Covid-19.
Oui aux tests obligatoires, mais pas à la vaccination
Roswitha Koch réitère, en revanche, son opposition à une vaccination obligatoire pour le personnel soignant en Suisse:
«La loi sur les épidémies prévoit une telle clause, mais les conditions ne sont pas remplies, notamment en ce qui concerne la proportionnalité de la mesure. Si les autorités devaient prendre une telle décision, il faudrait sans doute que la justice tranche.»
Quant à la décision de l'Hôpital du Jura de moins payer son personnel non vacciné en cas de quarantaine, ce n'est, selon la responsable de l'association, qu'une tentative de mettre la pression pour la vaccination. Elle «laissera des traces».
Elle peut être interprétée «comme un manque de respect vis-à-vis d'hommes et de femmes qui se sont beaucoup engagés (...) dans cette pandémie» et «peut même renforcer les convictions de ceux qui hésitent» à se faire vaccine, assure Roswitha Koch. (jah/ats)
Celui qui a été rappelé auprès d'UBS pour régler la liquidation de Credit Suisse a touché une forte somme pour neuf mois de travail, en 2023.
Le directeur général d'UBS Sergio Ermotti, débauché en urgence de la présidence de Swiss Re en avril 2023 pour piloter l'intégration de Credit Suisse, a perçu l'an dernier un total de 14,4 millions de francs entre salaire fixe et boni divers.