Le président du groupe BKW, Roger Baillod, s'exprime lors d'une assemblée générale.Image: sda
Les trois grands groupes électriques suisses Axpo, Alpiq et BKW travaillent à une solution pour diminuer les conséquences de la crise énergétique.
10.10.2022, 05:0010.10.2022, 06:31
Une réglementation resserrée du secteur de l'électricité n'est pas nécessaire en Suisse, estime le président du groupe énergétique bernois BKW, Roger Baillod:
«On devrait s'assurer que les centrales électriques continuent de fonctionner en cas d'insolvabilité»
Roger Baillod
Dans un entretien diffusé lundi par la Neue Zuercher Zeitung, le dirigeant s'oppose à une séparation entre le commerce de l'énergie et les autres activités de l'entreprise.
«C'est une plaisanterie, le commerce est nécessaire pour que les producteurs d'électricité aient à tout moment un acheteur»
Roger Baillod
La vision d'un autre dirigeant:
Face aux risques de pénurie d'électricité l'hiver prochain en Suisse, il se dit confiant:
«Si aucune centrale nucléaire ne tombe en panne en Suisse, je pars du principe que nous passerons l'hiver sans rationnement»
Il rappelle cependant que pour y parvenir, il faut faire des économies d'énergie. Faire de tels efforts déjà aujourd'hui est utile, précise-t-il, car c'est «comme une sorte d'entraînement pour acquérir de l'expérience en cas de pénurie». (ats/jch)
Figure de proue du soutien professoral aux militants pro-palestiniens occupant un bâtiment de l'Université de Lausanne, Olivier Fillieule organise ce lundi après-midi un débat avec ses étudiants. Afin, notamment, de voir quels sont les «moyens les plus adéquats pour se faire entendre dans le cadre d’une mobilisation».
C’est une invitation dont les termes semblent avoir été savamment pesés. Elle est rédigée par Olivier Fillieule. Cet enseignant se profile comme le leader du soutien professoral aux étudiants de l’Université de Lausanne (Unil) mobilisés pour la Palestine, alors qu’Israël poursuit sa guerre à Gaza depuis l’attaque du Hamas, le 7 octobre.