«La Suisse a disparu des radars», selon un ancien ambassadeur
«La souffrance que j'observe au DFAE m'inquiète», a affirmé l'ancien secrétaire d'Etat-adjoint jeudi dans Le Temps, à l'occasion de la sortie de ses Mémoires.
Le diplomate, qui a pris sa retraite en 2017, pointe «l'absence de politique» de l'actuel ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis, le qualifiant d'«apprenti sorcier». «Il mène la politique étrangère suisse comme si cela ne concernait que la politique intérieure», déclare Georges Martin.
Le Tessinois n'a, à ses yeux, jamais réussi à devenir l'un des leurs auprès de ses collègues étrangers, capable de un rôle positif dans la défense des intérêts de la Suisse. Et les diplomates au sommet sont «écartés». L'ancien ambassadeur s'interroge sur les actions de Berne dans le monde. «Autrefois nous étions en Colombie, on négociait des opérations de paix. On a l'impression que la Suisse a disparu des radars», a-t-il conclu. (sda/ats)