Mobilisée en faveur d’un monde sans peine de mort, la Suisse vise l'abolition universelle. L'un des objectifs déclarés de la «Stratégie de politique extérieure 2024-2027» du Conseil fédéral et l'une des lignes directrices du DFAE.
15.07.2024, 17:3215.07.2024, 17:32
La Suisse s’oppose catégoriquement et en toutes circonstances à la peine de mort, écrit le DFAE lundi. Selon sa conception juridique, la peine de mort enfreint le droit fondamental à la vie ainsi que l’interdiction de la torture et des mauvais traitements.
En conséquence, la Suisse se mobilise pour œuvrer à l’abolition universelle de la peine de mort. Son action s’inscrit dans le cadre de de la promotion du respect des droits de l’homme. Elle contribue à une paix et une sécurité durables ainsi qu’au renforcement de l’Etat de droit.
Grand nombre d'abolitions
L’abolition de la peine de mort a connu des progrès significatifs dans le monde. En l’espace de 30 ans, le nombre d’Etats ayant aboli cette pratique est passé de 55 à 113. En revanche, le nombre de condamnations à mort et d’exécutions ne diminue plus depuis plusieurs années.
Sur la base de ce constat, le DFAE veut non seulement continuer à soutenir la tendance générale vers l’abolition universelle, mais aussi contribuer à ce que les chiffres des condamnations à mort et des exécutions reculent à nouveau. (sda/ats)
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C'est arrivé dans la nuit du dimanche 30 juin 2024. Depuis, rien n'est plus comme avant à Fontana.
source: sda / michael buholzer
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