Fin novembre, la Confédération avait annoncé que la Suisse adopterait la réglementation de l'UE sur les drones et autres aéronefs sans occupant dès le 1er janvier. Ces règles, qui fixent des normes de sécurité et d'exploitation notamment, imposent une formation et un examen pour certaines catégories de drones et définissent des limites de poids, des hauteurs de vol maximales et des restrictions géographiques.
Depuis, l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC) est «assailli de demandes d'enregistrement», a indiqué à Keystone-ATS son porte-parole Christian Schubert.
Les utilisateurs doivent désormais enregistrer leur appareil auprès de l'OFAC en fonction notamment du poids et de l'équipement de l'engin. En cinq semaines, depuis l'annonce des nouvelles règles, pas moins de 10 000 utilisateurs se sont annoncés, et environ autant ont passé l'examen en ligne en vue d'obtenir le certificat de guidage requis pour les drones pesant 250 grammes et plus.
Pour la plupart des appareils, soit ceux de la catégorie dite «ouverte», un enregistrement (gratuit) suffit. Pour d'autres, qui concernent des usages professionnels spécifiques comme l'épandage ou le transport, une autorisation de l'OFAC est nécessaire. Il en va de même pour le survol de certaines zones, notamment près des aéroports ou au-dessus des prisons.
Le porte-parole de l'office fédéral s'attend à une poursuite de l'afflux de demandes, de l'ordre de 8000 à 10 000 par mois. Les drones sont en vogue. A noter que les pilotes sont tenus, avant chaque vol, de consulter les cartes spécifiques publiées par l'OFAC et indiquant les restrictions de vol. (ats)