Basé à Lausanne, DBS groupe est un géant dans l'immobilier romand, fort de 700 collaborateurs et de milliers de clients. Depuis une dizaine de jours, selon Le Temps, la filière de Foncia, qui chapeaute notamment les régies Domicim, Brolliet, Duc-Sarrasin, Guinnard Real Estate & Tourism, Batiline, Facilitim, Immosure et Bruchez & Gaillard.
DBS se décrit comme le numéro 1 dans son secteur en Suisse. Son chiffre d'affaires excède les 60 millions de francs en 2020.
Le processus est le même que pour les nombreux piratages informatiques. Les serveurs ont été pris d'assaut, début décembre, par un logiciel appelé Cryptolocker, décrit la RTS. Le procédé est simple: le logiciel chiffre le contenu des ordinateurs infectés et les hackers exigent, ensuite, une rançon contre la clé qui permet de déchiffrer les données. Si le payement n'a pas lieu, ils menacent de diffuser ces informations.
Ce sont énormément de données de comptes d'adresses qui sont potentiellement concernées par l'attaque selon l'émission Forum. La RTS a eu vent d'un cas – au moins – où la garantie de loyer d'un locataire sortant n'a pas pu être remboursée à cause du piratage.
Ce sont parallèlement des locataires et des propriétaires qui potentiellement sont touchés, commente Olivier Feller, secrétaire général de la fédération romande immobilière. Sur les ondes de la RTS, il complète: «En Suisse on n'a probablement pas pris la mesure, ni sur le plan politique, ni sur le plan de l'économie privée, des risques et des dangers que représente la cyberattaque».
Les employés se retrouvent pour leur part au chômage technique. Une situation qui pourrait perdurer jusqu'à la mi-janvier. Les échanges entre les clients et l'entreprise se font par le bon vieux téléphone.
L'entreprise a déjà décidé qu'elle ne payerait pas et qu'elle déposerait plainte. Les experts informatiques de la société travaillent d'arrache-pied pour analyser et régler la situation. (jah)