Pas une, pas deux. Mais 49 étudiantes de l'Ecole hôtelière de Lausanne (EHL) qui auraient été droguées à leur insu par l'intermédiaire de piqûres de seringues lors d'une soirée privée dans un club lausannois. Depuis ce week-end, l'information se répand à une vitesse vertigineuse sur les réseaux sociaux. Selon les informations recueillies par watson, en l'état, l'affaire n'a pas dépassé le stade de la rumeur.
La police municipale de Lausanne indique n'avoir reçu, à ce stade, «aucune plainte pénale en lien avec cette affaire». Le porte-parole Sébastien Jost invite les éventuelles victimes à contacter les forces de l'ordre. De son côté, la police cantonale vaudoise essaye de désenfler la rumeur.
[Appel au calme] Nous avons été informés d'une rumeur qui évoque une soirée au MAD, la semaine dernière, où des personnes auraient été droguées à leur insu. A ce stade aucun cas ne nous a été signalé.
— Police vaudoise (@Policevaudoise) November 2, 2021
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Toujours selon nos informations, une soirée privée réservée aux étudiants de l'Ecole hôtelière de Lausanne a effectivement eu lieu le jeudi 28 octobre et a réuni un millier d'étudiants.
59 femmes se sont faites droguées à Lausanne en boîte apparemment… c’est inhumain de faire ce genre de chose
— LCM (@Leila_cm) November 1, 2021
«Je me suis renseigné auprès du Chuv et de la police municipale de Lausanne. Il n'y a rien. J'ai eu un échange avec les féministes ayant diffusé la fake news sur Instagram. Elles veulent que le Mad soit réservé uniquement aux femmes. C'est surréaliste», a dénoncé Igor Blaska. Ailleurs en Europe, le mouvement #Balancetonbar a vu le jour sur les réseaux sociaux pour dénoncer les agressions sexistes dont les femmes ont été victimes dans le milieu de la nuit. En Grande-Bretagne, un autre mouvement portant le nom de «Girls Night In» a dénoncé plusieurs cas de femmes droguées à leur insu, dans les bars. Et appelle à un boycott des établissements publics.
Contactée mardi, l'Ecole hôtelière de Lausanne (EHL) indique que la soirée en question a été organisée par une association étudiante externe et indépendante de l’EHL.
Quoi qu'il en soit, pour l'heure, des cas de substances illicites administrées à des femmes à leur insu dans des établissements publics continuent d'être publiés sur les réseaux sociaux. Les victimes sont invitées à contacter la police.