L'accident s'est produit en février 2022: à six heures du matin, un homme de 48 ans roulait dans une rue. A quelle vitesse? On l'ignore, mais ce qui est en tout cas certain, c'est qu'un chat est passé juste devant sa voiture et qu'une collision s'est produite.
L'homme s'est alors brièvement arrêté pour constater les dégâts sur le véhicule et les blessures du chat, mais il est remonté dans sa voiture et a poursuivi sa route comme si de rien n’était. Selon le parquet, l'animal est ensuite mort dans d'atroces souffrances.
Comme il n'a pas prévenu la police ni le propriétaire de l'animal après l'accident, le ministère public de Bâle-Campagne, là où les faits se sont déroulés, a émis une ordonnance pénale: l'homme a été condamné pour infraction à la loi sur la protection des animaux ainsi que pour comportement contraire à ses devoirs après un accident. A cela s'est ajoutée une condamnation pour avoir fait obstacle à des mesures visant à déterminer l'incapacité de conduire, car en poursuivant immédiatement leur route, les autorités n'ont pas non plus pu évaluer sa capacité à conduire au moment de l'accident. En clair: il n'a pas pu souffler dans le ballon.
Au total, l'homme de 48 ans a été condamné à une peine pécuniaire avec sursis de 50 jours-amende à 100 francs. S'y ajoutent une amende de 1000 francs ainsi que des frais de procédure de 900 francs. L'ordonnance pénale avait déjà été prononcée en mai 2022. Comme l'homme a fait opposition, un juge unique aurait dû juger l'affaire cette semaine. Or, l'homme a retiré son opposition: l'audience a donc été annulée et l'ordonnance pénale est donc entrée en vigueur.
Traduit et adapté par Noëline Flippe