Branle-bas de combat mercredi aux environs de 16h à l'aéroport Charles-de-Gaulle au départ du vol AF 1342 Paris-Genève. Amélie de Montchalin, la ministre française de la Transformation et de la Fonction publiques, n'a pas pu prendre l'avion.
Bon, puisque tout le monde insiste…
— Jacques CLOSTERMANN (@jaclostermann) December 23, 2021
Madame la ministre Amélie de Montchalin, ne dites surtout pas qu’hier au départ du vol vers Genève vous avez été débarquée par le commandant de bord car vous étiez dans l’impossibilité de fournir la preuve d’une vaccination…
🤣🤣🤣
L'info a été publiée sur Twitter par le pilote Jacques Clostermann. Selon celui-ci, bien que n'ayant pas présenté de test PCR, la ministre a pu accéder à l'avion après avoir obtenu une dérogation du chef d'escale. Ce qui n'aurait pas été le cas pour quatre autres passagers auxquels l'embarquement a été refusé pour cause de défaut de test PCR négatif.
La ministre a demandé une dérogation au chef d’escale, mais quatre passagers se sont vu refuser l’embarquement pour défaut de test PCR… alors que celle-ci était déjà à bord.
— Jacques CLOSTERMANN (@jaclostermann) December 23, 2021
Le commandant a donc pris la seule décision convenable.
Contacté par watson, le chargé de communication de la ministre précise qu'Amélie de Montchalin se rendait «en Haute-Savoie pour rejoindre sa famille pour les fêtes». Niels Gaubert invoque un quiproquo provoqué par «l’Ambassade de France en Suisse, qui avait indiqué que, pour les passagers en transit, un test négatif n’était pas nécessaire à l’embarquement en plus de la présentation d'un passe valide». Mais, précise-t-il, la ministre n'a pas embarqué dans l'avion.
Libération vient de me contacter pour reconnaître que la ministre avait bien été débarquée par le commandant de bord, comme je l’avais dit, ainsi ni Gilbert Collard ni moi même n’avons menti, en conséquence nous attendons des excuses.
— Jacques CLOSTERMANN (@jaclostermann) December 24, 2021
A défaut le procès poursuivra son cours.
Toujours est-il que l'avion a décollé avec une vingtaine de minutes de retard. «La ministre a effectué un test sur place et a repris le vol suivant sans difficulté», ajoute Niels Gaubert.
Un simple survol du site de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), mis à jour en continu, aurait permis à la ministre de savoir que tout passager entrant en Suisse doit présenter un résultat de test négatif.