Une adolescente de 17 ans a été victime d'une piqûre lors d'une soirée Vogue d’Athenaz en été. Conséquence: elle a choisi de suivre un traitement préventif anti-HIV, lequel a été lourd à supporter, apprend-on dans La Tribune de Genève cette semaine. Les faits se sont déroulés le 20 août, dans le cadre d'une soirée, à laquelle la jeune femme s'est rendue accompagnée d'amies.
Alors qu'elle se déplace dans la foule, «elle ressent une forte piqûre sur le côté de la main», explique le journal. Les jours qui suivent, en proie au doute, police et HUG sont contactés. Après analyse, aucune trace de GHB n'est retrouvée. Mais le médecin sur place recommande un traitement préventif anti-VIH.
Par mesure de sécurité, l'adolescente décide de suivre le traitement médicamenteux pendant un mois. Mais ce dernier est lourd à supporter pour elle, malgré les cachets contre la nausée.
Interrogés par La Tribune de Genève, les HUG ont enregistré «une petite dizaine de signalements» l’été dernier, précisant qu'en dehors de la période des festivals, les suspicions de piqûre au GHB «sont extrêmement rares.»
Quant à la police genevoise, pour cette année, elle a relevé «une dizaine de cas de suspicion de GHB, principalement par voie orale», ainsi que trois cas d'injections. Cependant, sur la dizaine de cas, du GHB n'a été détecté qu'une seule fois.
Le phénomène des «piqûres sauvages» étant relativement récent, rares sont les conséquences pour les agresseurs, notamment en raison de signalements et d'examens médicaux effectués sur le tard.
La police de Genève estime, pour sa part, qu'il est plus probable de trouver du GHB dans son verre que dans une seringue:
(jod)