Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) ont indiqué, lundi, avoir recruté leurs trois premiers patients pour étudier la variole du singe. Les objectifs sont les suivants:
Cette nouvelle étude s'appuie sur des travaux en cours en République centrafricaine, où une propagation récente a été signalée.
Pour l'instant, la Suisse est le premier pays à recruter des patients pour cette étude. Mais l'objectif est de l'étendre au plus grand nombre de pays. Au moins 500 patients sont prévus pour cette étude, a ajouté la professeure Calmy. A ce jour, dix pays, outre la Suisse, ont annoncé leur participation. Ces derniers sont: le Royaume-Uni, la Belgique, la France, l'Irlande, l'Italie, les Pays-Bas, la Norvège, le Portugal et l'Espagne.
La variole du singe est une maladie relativement rare. Elle provoque généralement une éruption cutanée douloureuse. Rarement mortelle, elle a été découverte à la fin des années 1950, avec des épidémies qui éclataient dans des communautés d'Afrique centrale et occidentale. La maladie se propage désormais à la région européenne.
L'OFSP a enregistré 140 cas documentés de variole du singe au 8 juillet, a noté Mme Calmy. En Suisse comme ailleurs en Europe, la population la plus touchée par la maladie est constituée d'hommes jeunes, engagés «dans des réseaux sexuels denses», et qui rapportent notamment avoir des relations homosexuelles. (ats/sia)