Des femmes du syndicat Unia se sont rassemblées à Bellinzone au Tessin pendant deux jours pour préparer le 14 juin prochain. Au terme de ces discussions ce samedi, elles rejettent encore la réforme de l'AVS. Voici pourquoi.
21.05.2022, 17:2122.05.2022, 10:10
Des femmes manifestent le mardi 8 mars 2022 à la place du 14 juin à Lausanne à l'occasion de la journée internationale du droit des femmes.Image: sda
Quelque 160 femmes du syndicat Unia se préparent à «une nouvelle grande grève» le 14 juin de l’année prochaine pour protester contre les discriminations. Au terme d’une réunion conclue samedi à Bellinzone, elles ont affirmé leur rejet de la réforme de l’AVS.
Les participantes s’étaient retrouvées pendant deux jours au Tessin à l’occasion de la «Conférence des trois pays» et de la 11e conférence des femmes d’Unia, annonce le syndicat dans un communiqué.
Non à l'AVS 21
Elles ont dit non au relèvement de l’âge de la retraite des femmes prévu par AVS 21. Divers ateliers prônant un «syndicalisme féministe» ont aussi été organisés, sur différents thèmes tels que:
- des bas salaires,
- de la revalorisation des «métiers féminins»,
- des discriminations au travail
- et de l’«exploitation des migrantes et frontalières»
Les discussions sur l’AVS ont fait ressortir que trop souvent, les salaires des femmes restent bas en raison des temps partiels qui leur sont imposés, observe Unia. Leur 2e pilier est également moindre.
A l’âge de la retraite, elles touchent un tiers de rente en moins que les hommes, déplore le syndicat, qui réclame une hausse des salaires et des rentes plutôt qu’un relèvement de l’âge de la retraite des femmes.
Une date historique
«Trois ans après la grande grève féministe de 2019, les discriminations dans le monde du travail restent trop nombreuses. La réforme des retraites (...) est la goutte qui fait déborder le vase»
selon le syndicat Unia
Pour cette raison, les femmes ont décidé de se mobiliser le 14 juin prochain mais davantage encore le 14 juin 2023. «Cette date en 2023 marquera à nouveau l’histoire des luttes féminines en Suisse», annonce encore le communiqué. (sda/ats)
La directrice de la garderie yverdonnoise ayant produit un visuel montrant deux fillettes voilées «regrette» ce choix. Autre point litigieux qui fait réagir: le changement de nom de la Fête des mères par la même garderie.
A deux reprises, l’an dernier et tout récemment, une garderie d’Yverdon-les-Bains a produit un visuel destiné aux parents à l’occasion de la Fête des mères. Pardon, de la Fête des familles. En effet, comme l’école primaire genevoise finalement rappelée à l’ordre par sa hiérarchie, la direction de la crèche yverdonnoise a jugé bon de changer le nom de la fête des mamans et des papas, «parce qu’il existe autant de familles différentes que d’enfants», relatait watson le 19 avril.