
43 651 informations personnelles de patients neuchâtelois ont été publiées sur le darknet.Image: Shutterstock
Les hackers qui réclamaient une rançon suite à la publication de plus de 40 000 données de patients neuchâtelois ont, mercredi, retiré celles-ci du darknet. Un nouveau délai a été fixé pour ce jeudi 13h30.
31.03.2022, 09:4631.03.2022, 11:41
Plusieurs milliers de données médicales de Neuchâtelois avaient été volées par des pirates informatiques, mardi 29 mars, révélait Le Temps le même jour.
Menaçant de les publier, si les cabinets concernés ne payaient pas une rançon, les criminels sont très rapidement passés à exécution. 43 651 informations personnelles ont ainsi été publiées sur le darknet.
On vous expliquait tout plus en détail ici:
Ultimatum prolongé
Le lendemain après-midi, la RTS a indiqué que ces dernières avaient été retiré de la plateforme illégale. Si le média romand évoquait plusieurs hypothèses, dont l'abandon de l'ultimatum, il n'en était rien. Selon les informations d'Arcinfo, les pirates informatiques ont annoncé un nouveau délai de 24 heures, soit jeudi 31 mars à 13h30.
Les dossiers les plus anciens remontent à 1998 et les plus neufs sont très récents. Ils contiennent le nom des patients, leur adresse, date de naissance, numéro de téléphone, ainsi que leur profession. Selon les recherches du Temps, des données plus sensibles (dépression, séropositivité, addiction) de nombreux patients étaient disponibles. (mndl)
D'ici l'automne, la Confédération s'attend à accueillir 120 000 réfugiés ukrainiens. Actuellement, il y a encore environ 60 000 places libres. L'UDC met en garde contre les coûts à venir. Et voici ce qu'en pensent les cantons et les communes.
La conseillère nationale UDC argovienne, Martina Bircher, suggère de restreindre le statut de protection S. Selon elle, il faudrait réfléchir à ne l'accorder qu'aux Ukrainiens originaires de régions où se déroulent des combats. Actuellement, l'essentiel des affrontements s'est déplacé vers l'Est. Bircher ne remet pas en cause l'aide aux réfugiés, mais les conséquences financières «énormes» pour la Suisse, que ce soit pour la Confédération, les cantons ou les communes.