Elisabeth Baume-Schneider, quelle était votre première réaction à l'annonce du ticket Parti socialiste (PS)?
Je suis très heureuse d'être aux côtés d'Eva Herzog et remercie le groupe PS de faire confiance à ma proposition.
Vous avez toujours cru à vos chances pour figurer sur le ticket à deux?
Ce n'est pas une question de croyance. Vous savez, j'ai une expérience à l'exécutif, j'ai dirigé une haute école, j'ai une formation universitaire tout en étant très proche des gens grâce à mon métier d'assistante sociale.
L'objectif était de faire connaître mon bagage et mes atouts.
La presse vous avait d'abord désignée comme outsider dans cette course à la succession de Simonetta Sommaruga, vous vous attendiez à ce statut?
Je savais dès le départ que j'aurais ce statut (elle rit). Quand on a organisé la conférence de presse pour annoncer ma candidature, on savait que cela pouvait susciter l'intérêt ou pas du tout. Cela a marché et j'en suis heureuse.
Lors d'un échange avec notre rédaction, vous aviez qualifié votre candidature de «petite et néanmoins fringante», est-ce toujours le cas?
Je pense en tout cas qu'il faut toujours rester humble et se mettre à disposition.
On peut dire qu'elle est toujours fringante, car j'ai de l'énergie et j'ai envie de montrer que faire de la politique, c'est un plaisir, mais que c'est aussi une responsabilité.
La prochaine étape, vous devrez convaincre outre-Sarine?
Oui, il faudra convaincre et continuer d'expliquer mon parcours, mais surtout ma manière de travailler avec les autres groupes politiques. Ce que je vis actuellement est passionnant et extrêmement exigeant. Mais, je mesure la chance de pouvoir vivre cette expérience.