C'est pas légal, ou bien? Une assurance de protection juridique peut aider à répondre à cette question. C'est du moins la conclusion à laquelle parviennent de plus en plus de personnes en Suisse. Elles espèrent y trouver la sécurité et le soutien de spécialistes. C'est ce que montre un nouveau sondage représentatif réalisé par l'assureur Generali Suisse et sa filiale Fortuna Assurance de Protection Juridique auprès de 1000 personnes.
Selon l'enquête, le besoin en assurances de protection juridique a plus que doublé au cours des cinq dernières années. Ce qui est surprenant, c'est la forte augmentation de la proportion de personnes qui ont besoin d'une assistance juridique par un avocat ou un conseiller juridique.
Selon les secteurs, ce nombre a augmenté de plus de 60% au cours des cinq dernières années. C'est surtout dans les domaines de la famille (+73%), des transports (+56%) et de la santé (+52%) que le besoin de soutien juridique a connu la plus forte croissance.
On ressent cette tendance, explique le chef de Fortuna Roman Clavadetscher:
Selon l'enquête, jusqu'à 90% des participants indiquent qu'en cas de problème, ils agissent d'abord eux-mêmes, font des recherches sur Internet ou demandent des conseils juridiques dans leur entourage privé. Le recours à un avocat est plus fréquent en cas de problème avec l'employeur.
D'après l'enquête, la moitié des personnes interrogées ont été impliquées dans des affaires juridiques au cours des dernières années. Les domaines de vie les plus concernés sont «le travail» (20%), «le logement et la construction» (19%) et «la famille» (16%).
Et ce sont les personnes âgées de 25 à 34 ans qui sont le plus souvent impliquées dans des affaires juridiques.
Clavadetscher a une explication:
Il cite par exemple des désaccords concernant le certificat de travail ou le non-paiement des heures supplémentaires.
Et puis il y a les litiges en matière de bail. Selon Clavadetscher:
On enregistre ici un nombre particulièrement élevé de cas concernant des augmentations de loyer injustifiées ou des décomptes de charges erronés. «Dans de tels cas, une assurance de protection juridique peut aider à faire valoir les droits des locataires.»