Le rapport du Conseil fédéral sur la crise de Credit Suisse et la thématique «too big to fail» a rencontré un écho favorable lors de la réunion de printemps du Fonds monétaire international (FMI). C'est ce qu'a déclaré Karin Keller-Sutter à Washington vendredi.
«Les mesures ont été jugées proportionnées», a déclaré la ministre des finances devant les médias. Elle a ajouté que ses collègues internationaux se sont montrés intéressés et ont identifié des lacunes dans leur propre législation, qui pourraient désormais être comblées:
La Saint-Galloise a rappelé que le «régime too big to fail» est international et pas seulement une réglementation suisse:
La Suisse veut s'engager activement dans le développement des règles internationales «too big to fail» afin de préserver les Etats et les contribuables des conséquences de la faillite d'une grande banque. Il s'agit de minimiser les risques juridiques liés à la liquidation d'un établissement d'importance systémique.
Egalement présent à Washington, le conseiller fédéral Guy Parmelin a signé un accord de partenariat à l'occasion des assemblées de printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). La Suisse va participer à hauteur de quelque 10 millions de francs au «Partenariat mondial pour les finances publiques».
Introduit en 2023, ce partenariat est une pierre angulaire du FMI pour aider notamment les pays en développement et les pays émergents à mettre en place des politiques budgétaires solides et à créer une résilience collective.
Le ministre de l'Economie qui a participé vendredi à l'assemblée générale de la Banque mondiale, a réaffirmé le rôle de la Suisse dans la promotion d'initiatives durables et inclusives visant à réduire la pauvreté mondiale. Il a également souligné l'importance de la coopération internationale pour relever les défis mondiaux. (ats/jch)