Chaux-de-Fonds: «Les gens respectent moins la signalisation de sécurité»
Comme au sol, tout a été nettoyé, certaines personnes ne réalisent pas que le danger vient d'en haut, des toitures et des arbres, a déclaré Grégory Duc, commandant du SIS des Montagnes à Arcinfo.
Au niveau des interventions, le principal risque est le suraccident.
Les forêts sont instables aussi et il reste un énorme travail pour les sécuriser. Un peu de neige ou de vent peut entraîner des chutes de branches ou d'arbres.
Grégory Duc se souviendra longtemps de ce 24 juillet à 11h21 où des dizaines d'alarmes automatiques des usines de la ville se sont mises à sonner à la caserne. Pour mesurer très rapidement l'ampleur de la catastrophe, il a commandé un hélicoptère afin de survoler la ville.
Grégory Duc a dû fixer avec son équipe des priorités d'intervention: premièrement, assurer la sécurité de la population et des intervenants, deuxièmement effectuer des sauvetages et troisièmement dégager les axes prioritaires. «Le Grand Hôtel des Endroits a par exemple été privé d'accès durant un jour et demi, mais nous savions ses occupants en sécurité.» (chl/ats)