Le printemps 2023 a été trop chaud de 1,5 degré par rapport à la norme climatologique des années 1961 à 1990. Dans le sud, l'excédent de température a même dépassé les deux degrés.
Au nord des Alpes, ce printemps entrera dans les annales des météorologues comme une période maussade, même si la semaine de Pentecôte a permis de sauver un peu la mise.
Selon SRF Meteo, un record de précipitations depuis l'introduction du réseau de mesure automatique en 1981 a été enregistré à Glaris, où il est tombé plus de 500 millimètres de pluie.
A Lugano, il n'est tombé qu'environ 80% des précipitations habituelles. Il y a tout de même eu environ deux fois plus de pluie qu'au printemps de l'année dernière.
La durée d'ensoleillement a elle été moindre par rapport aux valeurs de 2020 et 2022, précise SRF Meteo. Par rapport au printemps 2020, il manquerait environ 350 heures. Toutefois, il y a exactement dix ans, il y avait encore 50 à 100 heures d'ensoleillement en moins dans la plupart des endroits. (sda/ats)