La spécialiste mondiale en vaccinologie employée à l'Hôpital cantonal de Genève (HUG) a récemment annoncé partir à la retraite. Elle se dit prête à passer le relais à une génération «dont les yeux brillent d’enthousiasme».
30.01.2023, 08:1430.01.2023, 11:28
Elle aura été l'une des vaccinologues les plus médiatisées de la pandémie. La professeure des Hôpitaux universitaires genevois (HUG) Claire-Anne Siegrist donnera mardi une conférence pour son départ à la retraite.

La professeure Claire-Anne Siegrist, le 1er avril 2015.Image: KEYSTONE
Fondatrice et directrice de la Commission fédérale pour les vaccinations, consultante au gouvernement britannique, directrice de l’essai clinique d’un vaccin contre le virus Ebola, chevalière de l'Ordre national de la Légion d'honneur: la Zurichoise aura définitivement marqué la science de son empreinte. A ce titre, la Faculté de médecine organisera une réunion en hommage à sa carrière.
Attaquée par les antivaccins
La directrice du centre de vaccinologie de l'hôpital genevois aura régulièrement collaboré avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle avait également conseillé de 2020 à 2021 la task force nationale au cours de la pandémie de coronavirus. Période durant laquelle elle a été «maintes fois attaquée par les antivaccins», a rapporté lundi Tribune de Genève. Malgré cela, la pédiatre et vaccinologue de 65 ans a confié au quotidien régional ne «ressentir que de la gratitude»:
«Aujourd’hui, je ne ressens que de la gratitude, malgré tous les moments difficiles. Et la relève est là. Je passe le relais à une équipe de jeunes médecins et chercheurs très compétents et surtout dont les yeux brillent d’enthousiasme: c’est l’essentiel»
Claire-Anne Siegrist, pédiatre et vaccinologue suisse.tribune de genève
Parmi ses autres activités, Claire-Anne Siegrist a présidé la fondation mesvaccins.ch qui avait notamment piloté le site myCOVIDvac.ch. En 2021, la plateforme avait ensuite été liquidée. (ats/mndl)
L'explication d'un expert sur l'explosion du mouvement antivaccin
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Genève, l’ex-«capitale» de la Suisse romande, n'en finit pas de perdre des plumes: la télé, les trains, les entreprises. Jusqu'à quand l'hémorragie?
Longtemps, même les Vaudois en convenaient, la chose allait de soi pour les Jurassiens et les Valaisans, Genève fut la capitale de la Suisse romande, son Paris. C’est fini. La voilà, non pas devancée, mais dépréciée. Prenons la ligne CFF du pied du Jura: pour rejoindre Genève en partant de Neuchâtel, il faut – on ne le découvre pas, mais on ne s’y fait pas – changer à Renens, de train et de quai, sauf exception confirmant la règle du nouvel horaire de la régie fédérale.