Les pays situés aux frontières extérieures sont face à des défis persistants en matière de migration. En visite en Grèce, la ministre Elisabeth Baume-Schneider a rappelé jeudi l'importance de réformer le système européen d'asile.
La pression migratoire sur la Grèce a des répercussions sur l’ensemble de l’espace Schengen et donc aussi sur la Suisse. Des réformes et le soutien international à la Grèce ont contribué à améliorer sa gestion des flux migratoires, les procédures d'asile et les conditions d'accueil dans les îles de la mer Egée au cours des dernières années.
La Jurassienne a profité de son voyage pour réaffirmer l'engagement de la Confédération en faveur de la réforme du système européen de l'asile.
Ce voyage de travail a été l'occasion de participer au lancement du projet commun «Athens Solidarity Center». Cette structure gérée par une organisation locale vient en aide aux réfugiés et aux requérants d'asile en leur fournissant des prestations d'aide sociale, des conseils juridiques ou une prise en charge psychologique et en servant d'intermédiaire avec de potentiels employeurs.
La Suisse finance le projet à hauteur de 2,37 millions de francs au total sur trois ans dans le cadre de sa deuxième contribution.
A Lesbos, la conseillère fédérale s'est informée des conditions et du fonctionnement du centre d'accueil de Mavrovouni. La Conférédation a apporté son soutien à cette infrastructure en aménageant l'accès à l'eau potable, ainsi qu'en livrant des équipements médicaux pour lutter contre la pandémie de coronavirus et d'autres biens d'urgence au titre de l'aide humanitaire.
La cheffe du DFJP a aussi visité un lieu protégé, cofinancé par la Suisse, pour l'accueil de requérants d'asile mineurs non accompagnés et un centre pour femmes migrantes vulnérables, géré par une ONG helvétique. (ats/jch)