La sécurité au Centre fédéral pour requérants d'asile de Perreux à Boudry est sur toutes les bouches dans la région. Lundi 20 février, l’exécutif présentera au Conseil général son rapport suite à la motion du PLR soumise au Conseil communal deux ans plus tôt sur le sujet, a annoncé mercredi Arcinfo.
Depuis, la situation est, en effet, restée tendue autour du Centre fédéral pour requérants en raison d'incivilités et de délits. Le Conseil d'Etat neuchâtelois dit vouloir ramener les effectifs, qui ont atteint 1000 réfugiés récemment, à leur quota fixé à 480.
A la question de savoir si le centre restera à Boudry, la conseillère d'Etat Florence Nater répond que c'est la Confédération qui répartit les requérants à travers les différents centres de Suisse. «Donc ça reste à voir», a indiqué la ministre de la cohésion sociale dans une interview parue mercredi dans Arcinfo.
«Le climat actuel est inacceptable pour les habitants», reconnaît-elle. Selon la ministre, il faut que la Confédération reprenne la question de lieux supplémentaires de réserve.
«Et nous sommes régulièrement en contact avec le Secrétariat d'Etat aux migrations et la commune pour améliorer les mesures d’accompagnement et de sécurité permettant de revenir à une situation acceptable», explique Florence Nater. La police neuchâteloise relève elle une hausse des infractions, sans plus de précisions.
Le constat de mécontentement au sein de la population de Boudry, une commune qui compte 6255 habitants, est ressorti il y a quelques jours d'un rapport d'information du Conseil communal sur la situation aux abords du site géré par la Confédération, mais dont les bâtiments et les terrains sont la propriété du canton. (ats/mndl)