Malgré l'explosion des cas Omicron, les experts de l'Office fédéral de la santé publique de Suisse (OFSP) se sont montrés relativement optimistes face à l'issue de la pandémie, lors de leur point de presse hebdomadaire mardi. La preuve en 10 punchlines.
18.01.2022, 16:0418.01.2022, 17:04
Pour commencer, on en est où avec les contaminations en Suisse?
«Le nombre réel est bien supérieur aux tests et aux déclarations. Il est probable que ça augmente encore un peu, mais plus lentement»
Virginie Masserey, responsable de la section Contrôle de l'infection et programme de vaccination
Et Omicron dans tout ça?
«Omicron prédomine avec plus de 90% des infections»
Virginie Masserey
Mais rassurez-vous, aux soins intensifs:
«La situation reste gérable»
Virginie Masserey
La preuve:
«Jusqu'à présent, il n'y a pas eu de véritable vague de malades dans les hôpitaux»
Rudolf Hauri, président des médecins cantonaux
Sur le front de la vaccination:
«Plus de 3 millions de personnes ont reçu une dose rappel. Sans booster, la protection contre Omicron diminue fortement. Les rappels jouent un rôle pour protéger les hôpitaux»
Virginie Masserey
Et concernant les enfants:
«4% des enfants de 5 à 11 ans ont reçu leur première dose»
Virginie Masserey
Face à l'explosion des cas, le certificat Covid sert-il encore à quelque chose?
«Nous pensons que oui. Les vaccinés et les guéris sont toujours protégés des versions graves de la maladie»
Virginie Masserey
On peut s'attendre à quoi pour les prochaines semaines?
«On est dans une situation nouvelle, avec un haut taux d'immunité dans la population, mais c'est difficile de prédire ce qui va se passer. Il y a beaucoup de variabilité»
Virginie Masserey
En tout cas, il se pourrait qu'on atteigne bientôt le pic:
«La stabilisation du nombre des cas pourrait signifier que nous ayons atteint le pic»
Virginie Masserey
Et c'est plutôt une bonne nouvelle!
«On est plutôt positifs concernant une évolution qui sera probablement favorable, par rapport à ce qu'on peut observer dans d'autres pays»
Virginie Masserey
En conclusion:
«On peut être raisonnablement optimistes»
Virginie Masserey
Le nombre de naissances est toujours à la baisse en Suisse. Plusieurs pistes se dessinent pour l'expliquer, mais le phénomène reste difficile à comprendre. Et les experts manquent de certitudes.
On fait rarement des enfants en suivant un calendrier. Ce sont plutôt les circonstances qui le décident. Dans de nombreux pays, le plus grand nombre de bébés naissent en septembre: neuf mois après Noël, lorsque beaucoup étaient en vacances et que les nuits étaient longues.